« Rokhaya Diallo » : différence entre les versions

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|Religion = [[Islam]]
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'''Rokhaya Diallo''', née le {{Date de naissance-|10|avril|1978}} à [[Paris]], est une femme [[métis]] [[Sénégal|sénégalo]]-[[Gambie|gambienne]], de nationalité [[France|française]] choisie en application du « ''[[Droit du sol|droit du sol simple différé]]'' »<ref>cf Acquisition de la nationalité française à raison de la naissance et de la résidence en France (Articles 21-7 à 21-11 Code civil)</ref>, toutefois militante de la mouvance des [[Indigènes de la République]], et exerçant malgré une objectivité limitée par son engagement politique la profession de journaliste, complétée par celles de réalisatrice-[[Documentaire|documentariste]].
'''Rokhaya Diallo''', née le {{Date de naissance-|10|avril|1978}} à [[Paris]], est une journaliste, auteure, militante [[Féminisme antiraciste en France|féministe et antiraciste]], éditorialiste et réalisatrice [[France|française]].
 
Recourant aux mêmes [[Tricherie|artifices]] que son [[Alter ego (psychologie)|alter ego]] d'[[extrême droite]], [[Éric Zemmour|Eric Zemmour]], elle se fait remarquer par des prises de position destinées à provoquer des discussions au moins aussi stériles et virulentes que celles générées ce dernier. Toutefois, contrairement à son [[Homologue (chimie)|homologue]], les thèmes qu'elle met en avant vont directement à l'encontre de convictions auquelles elle a prétendu être attachée en optant pour la nationalité française: en effet, ces thèmes s'opposent frontalement aux [[Principes fondamentaux reconnus par les lois de la République|principes fondamentaux]] ancrés dans la [[Constitution française du 4 octobre 1958|Constitution]] de la [[Régime républicain en France|Démocratie républicaine française]] depuis [[1789 en France|1789]] :
Cofondatrice de l'association [[Les Indivisibles]], elle est l'auteur de plusieurs livres et documentaires engagés.
 
* elle se dit favorable aux signes évidents de [[prosélytisme]], s'opposant ainsi au respect de la [[Liberté, Égalité, Fraternité|liberté]] garanti par la [[Laïcité en France|laicité]], toutes deux [[Loi sur les signes religieux dans les écoles publiques françaises|inculquées en France dès la scolarisation]]
Ses prises de position sont à l'origine de diverses polémiques, qu'il s'agisse de son opposition à la [[loi sur les signes religieux dans les écoles publiques françaises]] et de son soutien aux réunions « en [[non-mixité]] », de ses déclarations sur le [[Racisme d'État#Politique de racialisation en France|racisme d'État]] en France ou de ses liens avec la mouvance des [[Indigènes de la République]].
* elle évoque l'existence d'un [[Racisme d'État#Politique de racialisation en France|racisme d'État]], qu'elle se propose de combattre par le soutien de réunions [[non-mixité|''excluant expréssément la mixité'']] malgré la contradiction flagrante avec le respect de l'[[Égalité devant la loi|égalité républicaine]].
 
Elle lui dispute donc la même [[Ecclésiaste|vanité]] qu'exploitent les [[réseaux sociaux]] comme [[facebook]] ou [[twitter]], pourtant unanimement condamné en tant que [[péché capital]] dans les traditions judeochretiennes puis islamique<ref>cf [[Sourate]] 17 verset 37 « ne foule pas la terre avec orgueil: tu ne sauras jamais fendre la terre et tu ne pourras jamais atteindre la hauteur des montagnes! »</ref>. Néanmoins, il est vrai que ce faisant, tous deux partagent le sens [[Mathématiques|mathématique]] de la [[Révolution française|révolution]], qui n'est autre qu'un tour complet autour d'un axe constant - aussi vain que ne l'est l'Art de parler pour ne rien dire.
 
== Biographie ==
Rokhaya Diallo naîtvient enau 1978,monde àdans le coeur historique de [[Paris]], le 4[[4e arrondissement de parentsParis|e arrondissement]] et grandit aux cotés de son frère cadet. Le père, [[sénégal]]ais, est ouvrier mécanicien chez Fiat, membre du Parti socialiste et figure influente de la communauté sénégalaise en France. La mère, [[gambie|gambienne]]n, est professeur.e de couture<ref name="AFPMusca_2019_05_10">{{Lien web|url=https://www.sudouest.fr/2017/12/20/qui-est-rokhaya-diallo-la-militante-antiraciste-dont-ne-veut-pas-le-gouvernement-4050682-710.php|titre=Qui est Rokhaya Diallo, la militante antiraciste dont ne veut pas le gouvernement ?|site=[[Sud Ouest]]|date=20 décembre 2017|auteur=Hélène Musca|auteur institutionnel=[[Agence France-Presse|AFP]]|consulté le=10 mai 2019}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web|url=http://www.seneweb.com/news/Societe/rokhaya-diallo-laquo-on-peut-etre-raciste-en-ayant-de-bonnes-intentions-raquo_n_43183.html|titre=Rokhaya Diallo : “On peut être raciste en ayant de bonnes intentions”|date=31 mars 2011|site=seneweb.com}}.</ref> : un père mécanicien, encarté au [[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]] et figure dans la communauté sénégalaise<ref>{{Article |langue=fr |titre=Rokhaya Diallo confronte la France à ses paradoxes |périodique=Le Temps |date=2021-03-06 |issn=1423-3967 |lire en ligne=https://www.letemps.ch/lifestyle/rokhaya-diallo-confronte-france-paradoxes |consulté le=2021-06-01 }}</ref>, et une mère professeure de couture<ref>{{Lien web|langue=fr|nom1=Média|prénom1=Prisma|titre=Rokhaya Diallo - La biographie de Rokhaya Diallo avec Gala.fr|url=https://www.gala.fr/stars_et_gotha/rokhaya_diallo|site=Gala.fr|consulté le=2020-01-07}}.</ref> <ref>cf <nowiki>https://fr.legit.ng/celebrites/1427874-biographie-de-rokhaya-diallo-vie-privee-mari-engagement-livres/</nowiki></ref>. SaLe famillecouple, déménagevenu des faubourgs de Dakar, a émigré en 1989France, à la fin des [[LaTrente CourneuveGlorieuses|30 Glorieuses]], dans les années 70. Tous deux ellesuivent fréquenteattentivement le [[Lycéeparcours Jacques-Brelscolaire (Lade Courneuve)|lycéeleurs Jacques-Brel]]enfants.
 
La famille s'installe en 1989 à [[La Courneuve]] où elle est inscrite au [[Lycée Jacques-Brel (La Courneuve)|lycée Jacques-Brel]].
Diplômée en 2000 d'une maîtrise de [[Droit international public|droit international]] et européen, elle fait un court passage chez [[IBM]], qu'elle quitte en 2002 parce qu'elle s'y sent « comme un pion »<ref name="Liberation"/>. Elle entreprend alors un [[Master (France)|master]] {{refsou|à l'[[université Panthéon-Sorbonne]]}} (Paris 1) en [[marketing]] et distribution dans l'industrie audiovisuelle, master qu'elle obtient en 2003 ; elle travaille dans la [[production audiovisuelle]]<ref name="Liberation">{{Article|lire en ligne=http://www.liberation.fr/societe/0101555916-humour-noir|titre=Humour noir|périodique=[[Libération (journal)|Libération]]|date=17 mars 2009|auteur=Didier Arnaud et Charlotte Rotman|consulté le=19 mars 2009}}.</ref>. À propos de ses études, elle déclare, dans ''Elle'', en {{date-|novembre 2012}} : « À Assas ou dans mon école de commerce, on n’était que deux Noirs dans la classe. J’étais la seule à venir de banlieue et à être boursière »<ref>{{Lien web|langue=Français|titre=Une journée avec Rokhaya Diallo|url=http://www.elle.fr/People/La-vie-des-people/Une-journee-avec/Une-journee-avec-Rokhaya-Diallo-2249914|site=[[Elle (magazine)|Elle.fr]]|date=16 novembre 2012|consulté le=}}.</ref>.
 
Après un [[Baccalauréat économique et social|''baccalauréat'' économique et social]] (abrégé "''bac ES"'') en 1996, elle décroche d'abord une maîtrise en droit international et européen auprès de l'[[université Panthéon-Sorbonne]] (Paris 1) et obtient un premier poste chez [[IBM]]. Toutefois, elle s'y sent pas à son aise et quitte le géant de l'[[électronique numérique]] dès 2002<ref name="Liberation" />.
Passionnée d'[[anime]], elle participe à la fondation de la [[Japan Expo]] et est brièvement actrice de [[doublage]]. Elle interprète Kamui Shirō enfant dans ''[[X1999]]'', d'après [[CLAMP]], et Ex dans ''[[Ah! My Goddess|Ah ! My goddess : Le film]]''<ref>[http://www.actuabd.com/Rokhaya-Diallo-Empecher-la-liberte « Entretien avec Rokhaya Diallo »] sur ''[[Actua BD]]'', {{date-|11 mai 2015}}.</ref>.
 
Elle reprend ses études à l'[[université Panthéon-Sorbonne]], décroche un [[Master (France)|master]] en [[marketing|marketing audiovisuel]] en 2003 . Passionnée d'[[anime]], elle participe à la [[Japan Expo]] et sera brièvement la [[Synchronisation audio vidéo|synchronisation française]] de personnages [[Animation (audiovisuel)|d'animations audiovisuelles]]<ref>[http://www.actuabd.com/Rokhaya-Diallo-Empecher-la-liberte « Entretien avec Rokhaya Diallo »] sur ''[[Actua BD]]'', {{date-|11 mai 2015}}.</ref><sup>,</sup><ref name="Liberation">cf https://www.voici.fr/bios-people/rokhaya-diallo</ref>.
En 2001, pour financer ses études à l'école de commerce [[Novancia]]<ref>{{lien web|langue=en|url=https://www.linkedin.com/in/rokhaya-diallo-633262111/|titre=Rokhaya Diallo|site=linkedin.com|consulté le=16 août 2018}}.</ref>, elle travaille au sein du service jeunesse de [[La Courneuve]], où elle s'occupe de l’insertion professionnelle des jeunes les moins favorisés<ref name="JA2011">Clarisse Juompan-Yakam, [http://www.jeuneafrique.com/142956/politique/rokhaya-diallo-antiraciste-de-choc/ Rokhaya Diallo, antiraciste de choc] ''Jeune Afrique'', {{date-|14 février 2012}}.</ref>. Elle est ensuite sollicitée lors de la création du Conseil local de la jeunesse avant d'en devenir présidente et de le rester pendant deux ans. Elle est militante de l'association anti-[[Sexisme|sexiste]] [[Mix-Cité]]<ref name="SO"/> et auprès de l'organisation [[altermondialisme|altermondialiste]] [[Association pour la taxation des transactions financières et pour l'action citoyenne|ATTAC]]<ref>[http://www.africultures.com/php/?nav=personne&no=21786 Rokhaya Diallo] ''Africacultures''.</ref>, notamment lors du festival Images mouvementées. En 2002, Rokhaya Diallo participe comme comédienne, chanteuse et parolière à différents [[Court métrage|courts-métrages]] humoristiques du collectif Une case en moins<ref>{{Lien web|langue=Française|titre=Youpi et la Paille Magique, vidéo parodique d'animé japonais avec Rokhaya Diallo et Davy Mourier|url=http://badstrip.net/article-17740848.html|site =Badstrip|auteur=Davy Mourier}}.</ref>.
 
En 2001, pour financer ses études à l'école de commerce [[Novancia]]<ref>{{lien web|langue=en|url=https://www.linkedin.com/in/rokhaya-diallo-633262111/|titre=Rokhaya Diallo|site=linkedin.com|consulté le=16 août 2018}}.</ref>, sa candidature au service jeunesse de [[La Courneuve]] est retenue. Elle s'occupe de l’insertion professionnelle de jeunesissus de milieux défavorisés<ref name="JA2011">Clarisse Juompan-Yakam, [http://www.jeuneafrique.com/142956/politique/rokhaya-diallo-antiraciste-de-choc/ Rokhaya Diallo, antiraciste de choc] ''Jeune Afrique'', {{date-|14 février 2012}}.</ref>. Elle est ensuite sollicitée lors de la création du Conseil local de la jeunesse dont elle sera présidente pendant deux ans. Elle s'engage aussi dans l'association anti-[[Sexisme|sexiste]] [[Mix-Cité]]<ref name="SO" /> et dans l'organisation [[altermondialisme|altermondialiste]] [[Association pour la taxation des transactions financières et pour l'action citoyenne|ATTAC]]<ref>[http://www.africultures.com/php/?nav=personne&no=21786 Rokhaya Diallo] ''Africacultures''.</ref>, notamment lors du festival Images mouvementées. Elle participe àau [[think tank]] [[Terra Nova (think tank)|Terra nova]], proche du parti socialiste <ref>https://tnova.fr/contributeurs</ref> think tank {{citation|proche du parti socialiste}}<ref>cf https://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/terra-nova-preconise-l-abandon-des-exonerations-sur-les-bas-salaires_1389096.html</ref>, etsiègeant aà siègé auson conseil d'administration<ref>https://37.force-ouvriere.org/IMG/doc/Terra_Nova.doc</ref>.
 
A partir de 2002, Rokhaya Diallo participe à différents [[Court métrage|courts-métrages]] humoristiques du collectif ''Une case en moins''<ref>{{Lien web|langue=Française|titre=Youpi et la Paille Magique, vidéo parodique d'animé japonais avec Rokhaya Diallo et Davy Mourier|url=http://badstrip.net/article-17740848.html|site =Badstrip|auteur=Davy Mourier}}.</ref> en tant que comédienne, chanteuse et parolière.
En 2010, elle est sélectionnée pour participer au programme des visiteurs internationaux<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Le programme des Visiteurs Internationaux |url=https://fr.usembassy.gov/fr/education-culture-fr/study-usa-fr/ivlp-fr/ |site=Ambassade et consulats des Etats-Unis d’Amérique en France |consulté le=2021-10-29}}</ref> du [[département d'État des États-Unis]]<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Christophe |nom=Ayad |titre=L’Amérique prend ses quartiers |url=https://www.liberation.fr/planete/2010/10/26/l-amerique-prend-ses-quartiers_689137/ |site=Libération |consulté le=2021-10-29}}</ref> .
 
== Les Indivisibles ==
{{article détaillé|Les Indivisibles}}À propos de ses études, elle déclarera dans ''Elle'' en {{date-|novembre 2012}} : « À Assas ou dans mon école de commerce, on n’était que deux Noirs dans la classe. J’étais la seule à venir de banlieue et à être boursière »<ref>{{Lien web|langue=Français|titre=Une journée avec Rokhaya Diallo|url=http://www.elle.fr/People/La-vie-des-people/Une-journee-avec/Une-journee-avec-Rokhaya-Diallo-2249914|site=[[Elle (magazine)|Elle.fr]]|date=16 novembre 2012|consulté le=}}.</ref>. Elle est mal à son aise lorsqu'elle entend {{citation|chez la plupart de [ses] interlocuteurs, [que] le fait d'être noire et d'origine populaire posait problème}}[[Fichier:ConfIndivisibles.JPG|vignette|Conférence de presse des Indivisibles pour les premiers ''Y'a Bon Awards'' à l'[[Assemblée nationale (France)|Assemblée Nationale]], mars 2009.|alt=]]
{{article détaillé|Les Indivisibles}}
EnC'est pourquoi en [[2006]], à force d'entendre {{citation|chez la plupart de mes interlocuteurs, [que] le fait d'être noire et d'origine populaire posait problème}}, elle cofonde l'association [[Les Indivisibles]]<ref>{{lien web|auteur=Emmanuelle Skyvington|url=http://www.telerama.fr/idees/une-certaine-unite-de-la-france,37190.php|titre=« Française, sans commentaire ! »|éditeur=''Telerama''|date=18 décembre 2008|consulté le=1 mai 2019}}.</ref>{{,}}<ref name="Liberation"/>, en référence à l’article premier de la [[Constitution française du 4 octobre 1958|Constitution de la Ve République française]] qui dispose que « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale ».
[[Fichier:ConfIndivisibles.JPG|vignette|Conférence de presse des Indivisibles pour les premiers ''Y'a Bon Awards'' à l'[[Assemblée nationale (France)|Assemblée Nationale]], mars 2009.|alt=]]
En [[2006]], à force d'entendre {{citation|chez la plupart de mes interlocuteurs, [que] le fait d'être noire et d'origine populaire posait problème}}, elle cofonde l'association [[Les Indivisibles]]<ref>{{lien web|auteur=Emmanuelle Skyvington|url=http://www.telerama.fr/idees/une-certaine-unite-de-la-france,37190.php|titre=« Française, sans commentaire ! »|éditeur=''Telerama''|date=18 décembre 2008|consulté le=1 mai 2019}}.</ref>{{,}}<ref name="Liberation"/>, en référence à l’article premier de la [[Constitution française du 4 octobre 1958|Constitution française]] qui dispose que « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale ».
 
L'association milite pour que cesse une {{citation|partition de la [[nationalité]] française selon une apparence physique}} ou une provenance géographique<ref name="Bangré"/>. Son mot d'ordre est : {{citation|Français, sans commentaire}}<ref>{{lien web|url=http://africultures.com/les-indivisibles-francais-sans-commentaire-10417/|titre= Les Indivisibles, Français sans commentaire !|site=africultures.com|date=26 septembre 2011|auteur=Sabrina Kassa|consulté le=21 septembre 2018}}.</ref>. Conçue d'abord dans la discrétion, pour {{citation|travailler avec des institutions telles que l'Éducation nationale}}, elle compte au {{nobr|printemps 2007}} une douzaine de membres ; Rokhaya Diallo explique alors : {{citation bloc|Le concept de l’association s’est monté autour d’anecdotes tirées de situations que j’ai vécues et partagées avec mes amis. À force d’échanger, je me suis rendue compte que nous avions des vécus similaires. C’est cette caractéristique anecdotique qui nous a très rapidement orientés vers le choix d’une tonalité humoristique<ref name="Bangré">{{lien web|titre=Les indivisibles face aux préjugés|auteur=Habibou Bangré|site=Afrik.com|date=21 mai 2007|url=http://www.afrik.com/article11773.html}}.</ref>.}}
L'association décide en 2009 de tout miser sur la présence médiatique, en décernant annuellement les ''[[Les Indivisibles#Y'a bon Awards|Y'a bon Awards]]''.
 
Avec quatre autres personnalités, [[François Durpaire]], Marc Cheb Sun, [[Lilian Thuram]] et [[Pascal Blanchard (historien)|Pascal Blanchard]], elle lance en 2010 un appel et cent propositions pour une {{citation|République multiculturelle et post-raciale}}<ref>{{lien web|auteur= Laetitia Van Eeckhout|url=https://www.lemonde.fr/societe/article/2010/01/20/thuram-et-quatre-personnalites-lancent-un-appel-a-une-republique-multiculturelle-et-postraciale_1294537_3224.html|titre=Cinq personnalités lancent un appel à une "République multiculturelle et post-raciale"|éditeur=[[Le Monde]]|date=20 janvier 2010|consulté le=1 mai 2019}}.</ref>.

En {{date-|mars 2010}}, elle est sélectionnée pour participer au programme {{Lien|langue=en|trad=International Visitor Leadership Program|fr=International Visitor Leadership Program|texte=International Visitor Leadership}} : invitée du [[gouvernement fédéral des États-Unis]], elle visite ce pays pour y étudier la diversité<ref>{{lien web|auteur=Claire Levenson|url=http://www.slate.fr/story/19791/diversite-banlieues-france-usa-discrimination-positive|titre=L'avenir de la France passe par la diversité|éditeur=[[Slate (magazine)|Slate]]|date=20 janvier 2010|consulté le=1 mai 2019}}.</ref>.
 
Le {{date-|6 mars 2010}} sur [[Canal+]], dans l'émission [[Les Terriens du samedi !|''Salut les Terriens !'']], [[Éric Zemmour]], au cours d'un débat avec Rokhaya Diallo, dit au sujet des [[Profilage racial|contrôles au faciès]] : {{citation|Mais pourquoi on est contrôlé 17 fois ? Pourquoi ? Parce que la plupart des [[Trafic de stupéfiants|trafiquants]] sont [[Noir (humain)|noirs]] et [[arabes]], c'est comme ça, c'est un fait.}}{{note|groupe=n|Le chroniqueur est condamné, en février 2011, à 1 000 euros d'amende avec sursis pour {{citation|provocation à la discrimination raciale}}<ref name="lepoint.fr">{{Lien web|auteur institutionnel=[[Agence France-Presse|AFP]]|titre=Éric Zemmour condamné pour provocation à la discrimination raciale|url=http://www.lepoint.fr/societe/eric-zemmour-condamne-pour-provocation-a-la-discrimination-raciale-18-02-2011-1296980_23.php|site=Le Point|date=18 février 2011}}.</ref>.}}. Dans un entretien au magazine [[Elle (magazine)|''Elle'']], au sujet de cet échange très médiatisé, Rokhaya Diallo dira s'être sentie agressée et que {{Citation|la moindre des choses serait qu’il s’excuse. Mais je ne suis pas dupe : il ne le fera jamais. […] En tout cas, une chose est sûre : Éric Zemmour sera mis à l’honneur lors des prochains "Y'a bon Awards".}}<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=Claire Hache|auteur2=Rokhaya Diallo|titre=Rokhaya Diallo:«Je me suis sentie agressée par Eric Zemmour»|périodique=Elle|date=2010-03-16|issn=|lire en ligne=http://www.elle.fr/Societe/Interviews/Rokhaya-Diallo-Je-me-suis-sentie-agressee-par-Eric-Zemmour-1190697|consulté le=2016-12-30|pages=}}.</ref>
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Elle dénonce l'[[islamophobie]], affirmant ainsi que : {{citation bloc|La [[Laïcité en France|laïcité]] n'est aujourd'hui pratiquement évoquée que par rapport à l'islam dont on veut nous faire croire qu'il n'est pratiqué en France que par des intégristes sexistes, violents et d'origine maghrébine<ref name="SO">{{lien web|auteur1=Yannick Delneste|auteur2=Rokhaya Diallo|url=http://www.sudouest.fr/2011/06/25/rokhaya-diallo-l-islamophobie-est-un-nouveau-racisme-435884-2780.php|titre=Rokhaya Diallo : “L'islamophobie est un nouveau racisme”|éditeur=[[Sud Ouest]]|date=25 juin 2011|consulté le=5 juillet 2011}}.</ref>.}}
 
En {{date-|mars 2012}}, après avoir reçu un ''Y'a bon award'', l'essayiste [[Caroline Fourest]] écrit vouloir porter plainte contre ''Les Indivisibles'' estimant qu'ils soutiennent l'[[Intégrisme islamique|intégrisme religieux]], et accréditent l'idéeaccusent qu'elle-mêmeindirectement seraitde racisteracisme<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Caroline Fourest, lauréate d’un Y’a bon Award, attaque Rokhaya Diallo|url=https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-medias/20120320.RUE8673/caroline-fourest-laureate-d-un-y-a-bon-award-attaque-rokhaya-diallo.html|site=L'Obs|consulté le=2020-10-30}}.</ref>. En {{date-|juin 2013}}, Rokhaya Diallo affirme toutefois que Fourest n'a pas porté plainte, et que c'était selon elle un {{citation|effet d'annonce}}{{Référence nécessaire||date=30 octobre 2020}}.
 
== Activités après 2015 ==
[[Fichier:Rokhaya Diallo 2018 (cropped).jpg|gauche|vignette|Rokhaya Diallo à Caféministe en 2018.]]
Selon le magazine ''[[Slate (magazine)|Slate]]'', Rokhaya Diallo est classée en 2013 en {{36e|position}} parmi les 100 Françaises les plus influentes. etElle figure parmi les 30 personnalités noires les plus influentes d'Europe selon ledu classement du britannique ''Powerful Media''<ref>{{lien web|url=http://www.rfi.fr/emission/20140614-2-rokhaya-diallo/|titre=Rokhaya Diallo|éditeur=Radio France Internationale|date=14 juin 2014|consulté le=17 juin 2014}}.</ref>.
 
Selon le footballeur et activiste [[Lilian Thuram]], {{citation|elle essaie de mettre en lumière le racisme qui mine notre société. On voudrait la faire taire comme on veut souvent faire taire ceux qui dénoncent}}<ref name="monde12012018">{{Article|langue=fr|auteur=[[Raphaëlle Bacqué]]|titre=Rokhaya Diallo, l’antiraciste qui divise|périodique=[[M, le magazine du Monde]]|lire en ligne=https://abonnes.lemonde.fr/m-actu/article/2018/01/12/rokhaya-diallo-l-antiraciste-qui-divise_5240701_4497186.html|date=2018-01-12}}.</ref>.
 
Au-delà desLes controverses dont qu'elle estdéclenche l'objetsur oules auxquellesréseaux ellesociaux participe,lui elle est la ciblevalent de nombreuses insultes publiques, de menaces et d'unvoire harcèlementharcèlements. Ses défenseurs et amis, quecomme le journaliste [[Hamidou Anne]] (''[[Le Monde]]''), renchérissent en en analysant les analyseeffets comme le symptôme d'une libération de la parole raciste en France<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Il est plus qu’irresponsable de laisser Rokhaya Diallo être insultée chaque jour|url=https://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/09/03/il-est-plus-qu-irresponsable-de-laisser-rokhaya-diallo-etre-insultee-chaque-jour_5349554_3212.html|éditeur=[[Le Monde]]|auteur=Hamidou Anne|date=3 septembre 2018|consulté le=21 septembre 2018}}.</ref>.
 
Dans la lignée de la publication en 2018 du livre collectif ''[[Noire n'est pas mon métier]]'', initié par l'actrice française [[Aïssa Maïga]] et qui dénonce la sous-représentation ou les représentations stéréotypées des [[Noirs en France|femmes noires]] dans le [[cinéma français]], Rokhaya Diallo tourne le [[documentaire]] ''Où sont les Noirs ?'', diffusé en 2020 sur la chaîne française [[RMC Story]]<ref>{{lien web|url=https://www.lemonde.fr/culture/article/2020/03/18/de-la-representation-des-noirs-en-france-sur-petit-et-grand-ecrans_6033592_3246.html|titre=De la représentation des Noirs en France sur petit et grand écrans|site=lemonde.fr|date=18 mars 2020|auteur=Mouna El Mokhtari|consulté le=11 avril 2020}}.</ref>.
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