« Pologne » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Barak39 (discuter | contributions)
m →‎Autres : correction
[Utilisateur:Barak39|Barak39]] > titres originaux des références, WP:Liens internes, WP:Conventions typographiques, WP:STYLE, paragraphes à sourcer
Ligne 180 :
La Pologne en tant qu'État ({{unité|388390|km|2}} en 1939) disparaît donc pour la quatrième fois de son histoire, partagée cette fois-ci entre l'[[Troisième Reich|Allemagne nazie]] ({{unité|216219|km|2}}) et l'Union soviétique ({{unité|172171|km|2}}). Le régime nazi annexe une partie du territoire qu’il contrôle et instaure dans le reste (un quart du territoire de 1939) une administration subordonnée, le « [[Gouvernement général de Pologne|Gouvernement général]] ». La partie envahie par l'URSS est annexée puis répartie entre ses deux républiques soviétiques : la [[République socialiste soviétique de Biélorussie|Biélorussie]] et l’[[République socialiste soviétique d'Ukraine|Ukraine]]. Dans cette partie orientale, l'[[Armée rouge|armée soviétique]] est diversement accueillie par les populations locales majoritairement biélorusses, juives et ukrainiennes (devenues polonaises en 1920 à la suite de la [[paix de Riga]])<ref>{{Ouvrage |auteur1=[[Paul-Marie de La Gorce]] |titre=39-45, Une guerre inconnue |éditeur=[[Groupe Flammarion|Flammarion]] |année=1995 }}.</ref> qui craignent les réquisitions et le [[NKVD]], lequel les dresse les unes contre les autres en encourageant la délation<ref>{{Chapitre |auteur1=[[Nicolas Werth]] |titre chapitre=Un État contre son peuple : violences, répressions, terreurs en URSS de 1917 à 1953 |auteurs ouvrage=[[Stéphane Courtois]] |titre ouvrage=Le Livre noir du communisme |éditeur=Laffont |année=1998 |passage=45-313}}.</ref>.
 
Des deux côtés, les [[nazisme|nazis]] et le [[NKVD]] procèdent à l'[[Crimes de guerre en Pologne occupée pendant la Seconde Guerre mondiale|éradication de l'élite polonaise]] : côté est, intellectuels, officiers, fonctionnaires, religieux, propriétaires terriens sont déportés en URSS, voire assassinés comme à [[massacre de Katyń|à Katyń]] ; côté ouest, les nazis entendent ouvertement transformer les Polonais, considérés comme des « [[Untermensch|sous-hommes]] », en un « peuple d'esclaves » et plongent le pays dans une terreur totale et meurtrière, responsable de la disparition en six ans de [[Pertes humaines de la Pologne pendant la Seconde Guerre mondiale|près de 20 % de la population totale]]. Dès les premiers jours, les élites polonaises [[Opération Tannenberg|sont systématiquement exterminées]] par les {{lang|de|[[Einsatzgruppen]]}} et le [[Sicherheitsdienst|SD]], entraînant la mort de plus de {{unité|50000|membres}} du clergé, de l'aristocratie, du corps enseignant et universitaire. Les théâtres, les séminaires, les journaux, l'enseignement secondaire et supérieur sont fermés. Deux millions de civils sont raflés et envoyés au [[Travail forcé sous domination nazie pendant la Seconde Guerre mondiale|travail forcé dans le Reich]], où ils subissent mauvais traitements et discriminations systématiques. Tortures, pendaisons de masse et massacres de villages entiers deviennent quotidiens.
[[Fichier:Warsaw Old Town 1945.jpg|vignette|Ruines de Varsovie. La capitale de la Pologne a été presque complètement détruite.]]
 
Ligne 572 :
{{Section à sourcer|date=janvier 2019}}
 
Il y a environ {{Unité|483 000|étrangers}} possédant un permis de résidence en Pologne en 2020<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Almost half a million foreigners with residence permits in Poland, up 13% since start of 2020 |traduction titre=Environ un demi-million d'étrangers possédant un permis de résidence en Pologne, en hausse de 13 % depuis début 2020. |url=https://notesfrompoland.com/2021/05/14/almost-half-a-million-foreigners-with-residence-permits-in-poland-up-5-since-start-of-year/ |site=Notes From Poland |date=14 mai 2021 |consulté le=22 décembre 2021}}.</ref>. Ce chiffre n'inclut pas les personnes n'ayant pas régularisé leurs séjours ou résidant de manière temporaire ou prolongée sans permis de résidence. En 2019, le nombre total d'étrangers résidant en Pologne était ainsi estimé à plus de 2 millions<ref>{{Lien web |langue=en |titre=UneTwo étudemillion gouvernementaleforeigners indiquelive quein deuxPoland, making up 5% of population, finds government study |traduction titre=Deux millions d'étrangers vivent en Pologne, ce qui représentereprésentent 5 % de la population., selon une étude gouvernementale |url=https://notesfrompoland.com/2020/06/04/two-million-foreigners-live-in-poland-making-up-5-of-population-finds-government-study/ |date=4 juin 2020 |consulté le=22 décembre 2021}}.</ref>. Ils sont majoritairement originaires d'[[Ukraine]] ({{Uniténobr|1,35| million}}), de [[Biélorussie]] ({{Unité|105 000|formatnum:105000}}), d'[[Europe de l'Ouest|Europe occidentale]] ([[Allemagne]], [[France]]...), mais aussi d'[[Extrême-Orient]] ([[Viêt Nam]], avec environ {{unité|30000|Vietnamiens}}<ref>{{Lien web |langue=pl |auteur1=Katarzyna Zuchowicz |titre=Wietnamczyk w postkomunistycznej Europie |url=https://www.rp.pl/artykul/223266-Wietnamczyk-w-postkomunistycznej-Europie.html |site=[[Rzeczpospolita (journal)|Rzeczpospolita]] |date=23 novembre 2008 |consulté le=7 janvier 2019}}.</ref>, soit la {{3e|concentration}} concentration en Europe après la France et l'Allemagne). Depuis 2000, plus de {{unité|71711|Allemands}} se sont installés en Pologne<ref>''[[Rzeczpospolita (journal)|Rzeczpospolita]]'', 9 juillet 2007.</ref>.
 
* Les [[Cachoube]]s (dénombrement particulièrement incertain, allant de {{unité|5000|parlant}} la langue jusqu'à {{unité|100000|personnes}}, voire {{formatnum:300000}}, les Cachoubes se déclarant généralement Polonais) habitant principalement la [[Cachoubie]] ;
* les [[Silésie]]ns (comme les Cachoubes, ils se déclarent le plus souvent Polonais, leur nombre total étant d'environ {{formatnum:1500000}}) ;
* les [[Allemands de Pologne]] ({{nb|formatnum:300000}} à {{formatnum:400000}}), parmi lesquels les [[Répartition géographique de l'allemand|germanophones]] représentent {{unité|150000|personnes}}, situées principalement en Silésie autour d'[[Opole]] ;
* les [[Tatars]], minorité (environ {{unité|3000|membres}}) installée en [[Podlachie]] entre les {{sps2-|XIV|et|XVII|s}}, en majorité musulmane ;
* les [[Grèce|Grecs]] et [[Macédoine du Nord|Macédoniens]] (de {{nb|formatnum:2000}} à {{formatnum:4500}}), minorité nationale reconnue sous le régime communiste, ne le sont plus dans la Pologne actuelle parce qu'il s'agit d'une minorité issue de l'immigration, de réfugiés de la [[Guerre civile grecque]] de 1946-1949, au sein desquels les [[Langues slaves|slavophones]] ont fini par demander une reconnaissance distincte en tant que [[Macédoniens slaves|Macédoniens]].
* Les [[Juifs]] [[ashkénazes]]{{Combien|date=septembre 2019}} étaient plus de trois millions au début du {{s-|XX}}. Ils ont été majoritairement exterminés pendant la [[Seconde Guerre mondiale]]. {{refsou|Aujourd'hui une vie culturelle juive renaît progressivement notamment via l'installation de Juifs israéliens dans les grandes villes}}.
 
Ligne 584 :
{{Article détaillé|Diaspora polonaise en France}}
{{...}}
La [[diaspora]] polonaise ([[Diaspora polonaise|Polonia]]) compte {{nbnobr|20 millions}} de personnes nées en Pologne ou d'ascendance polonaise{{Référence nécessaire|date=janvier 2020}}.
 
=== Religions ===
{{Article détaillé|Religion en Pologne|Église catholique en Pologne}}
[[Fichier:Iglesia colegial de Poznan, Poznan, Polonia, 2014-09-18, DD 19-21 HDR.jpg|vignette|Une église à [[Poznań]]. La Pologne est un pays [[catholicisme|catholique]] où les églises sont richement décorées.]]
Jusqu'à la [[Seconde Guerre mondiale]], plusieurs [[religion]]s étaient fortement représentées en Pologne : les minorités substantielles [[Judaïsme|juive]], [[Protestantisme|protestante]] et [[Église orthodoxe|chrétienne orthodoxe]] ont coexisté durant plusieurs siècles avec la majorité [[Église catholique|catholique]]. En raison de la [[Shoah]], de l'[[Territoires polonais annexés par l'Union soviétique|annexion des territoires polonaise de l'Est par l'Union soviétique]] et de la politique communiste d’[[expulsion des Allemands d'Europe de l'Est|expulsion des populations allemandes]] et ukrainiennes après la Seconde Guerre mondiale, la Pologne est devenue primordialement catholique, bien que la religion fusse mal tolérée par le pouvoir. En 2011, 87,0 % de la population se déclarait [[Catholicisme|catholique]], cohabitant avec 1,3 % d'[[Orthodoxie|orthodoxe]]s, 0,4 % de [[Protestantisme|protestants]] et 0,3 % de [[Témoins de Jéhovah]]<ref>{{pl}} Główny Urząd Statystyczny, ''[http://www.stat.gov.pl/cps/rde/xbcr/gus/oz_maly_rocznik_statystyczny_2012.pdf Mały rocznik statystyczny Polski 2012]'' {{pdf}}, {{lang|pl|Zakład Wydawnictw Statystycznych}}, Warszawa, 2012 {{pdf}}, {{p.|134-135}}.</ref>. Le taux d'observance religieuse, de 40 %<ref>{{pl}} {{lang|pl|Instytut Statystyki Kościoła Katolickiego Stowarzyszenia Apostolstwa Katolickiego w Polsce}}, ''[http://www.iskk.pl/kosciolnaswiecie/169-dominicantes-2011.html Dominicantes i communicantes 2011]'', sur www.iskk.pl.</ref>, fait de la Pologne l'un des pays les plus religieux en Europe.
 
L'[[islam]] est très peu présent en Pologne, les statistiques officielles font état de seulement {{unité|20000|croyants}}, essentiellement les [[Tatars baltiques]] vivant en [[Podlachie]].
Ligne 686 :
Le sport en Pologne est développé mais peine à être performant et surtout régulier comme en Russie et en Occident. Mais les Polonais récoltent quand même plusieurs résultats probants. L'âge d'or du sport polonais ayant eu lieu pendant la période communiste. Le football n'a jamais eu de titre en Ligue des champions, en Coupe des Vainqueurs de Coupe ou en Coupe de l'UEFA, mais réalisa plusieurs performances qui firent frémir les favoris dans les années 1970 et années 1980|1980. La sélection nationale remporta plus de succès en gagnant un titre olympique et deux médailles d'argent. En Coupe du Monde, la Pologne finit successivement {{3e}}, {{5e}}, {{3e}} entre 1974 et 1982, avant de faire le chant du cygne en huitièmes de finale en 1986. Du {{date-|8 juin 2012-}} au {{date-|1 juillet 2012}}, la Pologne a accueilli le [[Championnat d'Europe de football]], coorganisé avec l'[[Ukraine]].
 
Le volley-ball possède un excellent palmarès puisque la sélection nationale a glané plusieurs podiums et des titres, surtout chez les hommes. L'athlétisme est une valeur sure et les Polonais remportent régulièrement des titres et médailles (une soixantaine en tout dont 24 en or). [[Robert Korzeniowski]] est l'athlète le plus titré. Les [[polonais]] s'illustrent plus spécifiquement dans les épreuves de [[lancer du marteau]], où ils comptent de nombreux titres olympiques., Notammentnotamment remportés par [[Anita Włodarczyk]] (trois fois championne olympique), [[Wojciech Nowicki]] ([[Lancer du marteau masculin aux Jeux olympiques d'été de 2020|champion olympique]] à [[Jeux olympiques d'été de 2020|Tokyo]] et [[Lancer du marteau masculin aux Jeux olympiques d'été de 2016|medaillé de bronze]] à [[Jeux olympiques d'été de 2016|Rio de Janeiro]]), [[Kamila Skolimowska]] ([[Lancer du marteau féminin aux Jeux olympiques d'été de 2000|championne olympique]] à [[Jeux olympiques d'été de 2000|Sydney]]) et [[Szymon Ziółkowski]] ([[Lancer du marteau masculin aux Jeux olympiques d'été de 2000|champion olympique]] à [[Jeux olympiques d'été de 2000|Sydney]]).
 
{{Référence nécessaire|Le handball masculin semble commencer à s'affirmer depuis la fin des années 2000 avantpar deux troisièmes places. Le hockey sur glace est un sport populaire mais dont les résultats déclinent depuis plus de vingt ans.|date=décembre 2021}}
 
Le [[saut à ski]] est également populaire en Pologne (en 2010, {{Unité|40| %}} des [[Polonais (peuple)|polonaisPolonais]] ont déclaré s'intéresser à ce sport<ref>{{Lien web |langue=pl |titre=La popularité du saut à ski et d'Adam Małysz en diminution. |url=https://www.wirtualnemedia.pl/artykul/popularnosc-skokow-narciarskich-i-rozpoznawalnosc-malysza-najnizsze-od-lat |date=22 mars 2011 |consulté le=22 décembre 2021}}.</ref>) et le pays compte parmi les meilleures nations sur la scène internationale, aveccomptant des athlètes tels qu'[[Adam Małysz]] (4 fois [[Championnats du monde de ski nordique|champion du monde]], quadruple [[Jeux olympiques|médaillé olympique]], vainqueur de 4 éditions de la [[Coupe du monde de saut à ski|Coupe du monde]]), [[Kamil Stoch]] (2 fois [[Championnats du monde de ski nordique|champion du monde]], 3 fois [[Jeux olympiques|champion olympique]], vainqueur de 2 éditions de la [[Coupe du monde de saut à ski|Coupe du monde]]), [[Piotr Żyła]] (2 fois [[Championnats du monde de ski nordique|champion du monde]]) ou encore [[Dawid Kubacki]] (2 fois [[Championnats du monde de ski nordique|champion du monde]], vainqueur de la [[Tournée des quatre tremplins 2019-2020]]).
 
Toutefois, il est intéressant de voir desDes sports jusqu'à présent délaissés et qui connaissent aujourd'hui un gain de résultats intéressants. Ainsi du sport automobile, où [[Robert Kubica]] a participé à une poignée de saisons de [[{{lnobr|Formule 1]]}} avec un Grand prix gagné au Canada et douze podiums{{Référence nécessaire|date=décembre 2021}}.
 
Le tennis, où jusque là seule une poignée de joueurs et de joueuses ont réussiobtenu des résultats éphémères et épars, voit apparaître les sœurs Radwanska qui brillent dans les années 2010 parmi l'[[WTA Tour|élite mondiale féminine]] ; ([[Agnieszka Radwańska|Agnieszka]] qui finit {{4e}} en 2012 et [[Urszula Radwańska|Urszula]] qui finit {{31e}} en 2012) ; [[Jerzy Janowicz|Janowicz]] et [[Łukasz Kubot|Kubot]] font des résultats relativement honorables chez les hommes dans les années 2010. Le {{date-|10 octobre 2020}}, [[Iga Świątek]] remporte Roland Garros à seulement {{nombrenobr|19| ans}} et inaugure un avenir radieux pour le pays dans ce sport. Elle devient la première Polonaise à remporter un titre du grand chelem.
 
=== Fêtes et jours fériés ===
Ligne 704 :
! scope=col |Remarques
|-
| {{1erdate-|1 janvier}}
|[[Jour de l'an]]
|''Nowy Rok''
|
|-
| [[6 janvier]]
|[[Épiphanie]]
|''Święto Trzech Króli''
Ligne 724 :
|
|-
| {{1erdate-|1 mai}}
| [[Fête du Travail]]
|''Święto Pracy''
|
|-----
| [[3 mai]]
| Fête nationale de la Constitution
|''Narodowe Święto Konstytucji''
| [[Constitution polonaise du 3 mai 1791|Constitution de 1791]]
|-
| Un dimanche de mai ou de juin ({{nombrenobr|49| jours}} après Pâques - fête mobile)
| [[Pentecôte]]
|''Zesłania Ducha Świętego''
| N'est pas férié
|-
| Un jeudi de mai ou de juin ({{nombrenobr|60| jours}} après Pâques - fête mobile)
| [[Fête-Dieu]]
|''Boże Ciało''
| En 2015 le 4 juin, en 2016 le 26 mai
|-----
| [[15 août]]
| [[Assomption de Marie]]
|''Święto Wniebowzięcia Najświętszej Marii Panny''
| Aussi [[Jour des forces armées (Pologne)|le jour de l'armée polonaise]] pour célébrer [[Bataille de Varsovie (1920)|le miracle de la Vistule]].
|-
| {{1erdate-|1 novembre}}
|[[Toussaint]]
|''Wszystkich Świętych''
|
|-----
| [[11 novembre]]
|Jour de l'indépendance
|''Narodowe Święto Niepodległości''
Ligne 760 :
|-
 
|[[25 décembre|25]] et [[26 décembre]]
|[[Noël]]
|''Boże Narodzenie''
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/wiki/Pologne ».