« Jean Giono » : différence entre les versions
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Pour sa fille, cette longue période de mise à l’écart et de mépris populaire lui inspire l’épisode du ''Hussard sur le toit'' dans lequel Angelo, poursuivi par la foule qui cherche un bouc émissaire, se réfugie sur les toits de Manosque. D’après elle, ce fut une satisfaction de « faire mourir les habitants de Manosque de manière horrible, sale, souffrant physiquement et moralement, au milieu de vomissures et de diarrhée »<ref>Sylvie Giono, {{opcit}}, {{p.|79}}.</ref>.
=== Un
Les défenseurs de Giono le présentent comme un pacifiste trompé par le [[régime de Vichy]] qui, pour lui, amenait la paix. Son soutien aux [[accords de Munich]] en 1938<ref name="golsan">{{lien web|url=http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/mots_0243-6450_1998_num_54_1_2329|titre=Richard Golsan, ''Jean Giono et la « collaboration » : nature et destin politique'', ''Mots'' 54, mars 1998}}</ref> en résulterait. Le fait que le « néoprimitivisme » ou le « tarzanisme »<ref name="hp" /> de Giono ait été admiré à la fois par les nazis et par le Régime de Vichy<ref name="golsan" /> n'est pas selon eux une preuve que Giono était réciproquement un soutien au régime. Du reste, les Allemands ont tenté à plusieurs reprises de le faire venir au « Congrès des écrivains de l'Europe » à Weimar<ref name="golsan" />. Giono n'y a jamais participé, mais il a exprimé une reconnaissance qui a les accents de la sincérité<ref name="burin">Philippe Burin, ''La France à l'heure allemande'', Paris, Le Seuil, 1995, {{p.|354-355}}.</ref>.
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