« Guinée équatoriale » : différence entre les versions

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| langue_devise = [[espagnol]]
| traduction_devise = Unité, paix, justice
| langues_officielles = [[espagnolEspagnol]] <small>(langue nationale)</small>,<br>[[françaisFrançais]] <small>(depuis 1997)</small>,<br>[[portugaisPortugais]] <small>(depuis 2011)</small><ref>{{Lien web |titre=Guinée-Équatoriale. Pourquoi Teodoro Obiang se met-il au portugais ? |url=https://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/2014/03/04/pourquoi-teodoro-obiang-se-met-il-au-portugais |site=Courrier international |date=2014-03-03 |consulté le=2020-06-09}}</ref>
| autres langues = [[anglais]], [[Fang (langue)|Fang]] y [[Langues en Guinée équatoriale]]
| capitale = [[Malabo]]
| coordonnées_capitale = {{coord|3|45|08|N|8|46|26|E|type:city}}
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| titre_plus_grande_ville = Plus grande ville
| plus_grande_ville = [[Bata (Guinée équatoriale)|Bata]]
| type_gouvernement = [[républiqueRépublique]] à [[régime présidentiel]]
| titre_dirigeant = [[Liste des présidents de la Guinée équatoriale|Président de la République]]
| nom_dirigeant = [[Teodoro Obiang Nguema Mbasogo]]
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| nom_dirigeant2 = [[Teodoro Nguema Obiang Mangue]]
| titre_dirigeant3 = [[Liste des premiers ministres de Guinée équatoriale|Premier ministre]]
| nom_dirigeant3 = [[FranciscoManuela PascualRoka Obama AsueBotey]]
| titre_parlement = [[Parlement]]
| nom_parlement = [[Parlement de Guinée équatoriale|Parlement]]
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| pays_indépendance = [[Fichier:Flag of Spain (1945 - 1977).svg|bordure|20px]] [[Espagne franquiste|État espagnol]]
| date_indépendance = {{date|12|octobre|1968}}
| type_formation = [[Dictature]] de [[Francisco Macías Nguema]]
| date_formation = 1968-1979
| pays frontaliers = {{CMR}}{{-}}{{GAB}}
| gentilé = Équatoguinéen, Équatoguinéenne
| IDH_année = 2018
| IDH = 0,591
| IDH_catégorie = moyen
| IDH_rang = {{135e}}
| monnaie = [[Franc CFA (CEMAC)]]
| code_monnaie = XAF
| IDH_année = 20182021
| IDH = {{diminution}} {{formatnum:0.596}}<ref name="hdr2021-22">{{HDR|2022}}</ref>
| IDH_catégorie = moyen
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| IIG_année =
| IIG_rang =
| IPE = {{augmentation}} {{formatnum:44.8}}<ref name="IPE2022">{{Ouvrage |langue=en |auteur1=Martin J. Wolf |auteur2=John W. Emerson |auteur3=Daniel C. Esty |auteur4=Alex de Sherbinin |auteur5=Zachary A. Wendling |et al.=oui |titre=2022 Environmental Performance Index |sous-titre= |lieu=New Haven, Connecticut, États-Unis |éditeur=Yale Center for Environmental Law & Policy |collection= |année=2022 |volume= |tome= |pages totales=192 |passage= |isbn= |lire en ligne=https://epi.yale.edu/downloads/epi2022report06062022.pdf |format électronique=pdf }}.</ref>
| IPE_année = 2022
| IPE_rang = {{77e}}
| fuseau_horaire = + 1
| hymne_national = [[Caminemos pisando las sendas de nuestra inmensa felicidad]]
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| notes =
| p1 = [[Guinée espagnole]]
| code_plaque = GQ
| organisations_internationales = [[Organisation des nations unies|ONU]]{{-}}[[Commission du Golfe de Guinée|CGG]]{{-}}[[Communauté économique des États de l'Afrique centrale|CEEAC]]{{-}}[[Organisation pour l'harmonisation en Afrique du droit des affaires|OHADA]]{{-}}[[Organisation des producteurs africains|APO]]{{-}}[[Organisation des pays exportateurs de pétrole|OPEP]]{{-}}[[Banque africaine de développement|BAD]]{{-}}[[Forum des pays exportateurs de gaz|FPEG]]{{-}}[[Communauté des pays de langue portugaise|CPLP]]{{-}}[[Organisation des États ibéro-américains|OEI]]{{-}}[[Zone de paix et de coopération de l'Atlantique Sud|ZPCAS]]{{-}}[[Centre international des civilisations bantu|CICIBA]]{{-}}[[Conseil africain et malgache pour l'enseignement supérieur|CAMES]]
}}
[[Fichier:Carte Guinée équatoriale.jpg|thumb|Carte physique de Guinée équatoriale]]
 
La '''Guinée équatoriale''' ou '''Guinée-Équatoriale''', en forme longue la '''république de Guinée équatoriale''' ou '''république de Guinée-Équatoriale''' (en [[espagnol]] {{langue|es|''Guinea Ecuatorial''}} et {{langue|es|''República de Guinea Ecuatorial''}}, en [[portugais]] {{langue|pt|''Guiné Equatorial''}} et {{langue|pt|''República da Guiné Equatorial''}}) est un pays d'[[Afrique centrale]]. Elle est constituée de deux parties, l'une continentale, bordée par le [[Cameroun]] et le [[Gabon]], l'autre insulaire avec l'île de [[Bioko]] (où se trouve la capitale [[Malabo]]) et l'île d'[[Annobón]].
 
Ancienne [[Guinée espagnole|colonie espagnole]] pendant la [[Partage de l'Afrique|colonisation européenne de l'Afrique]], la Guinée équatoriale obtient son indépendance en 1968 sous la dictature sanglante du [[Président à vie]], [[Francisco Macías Nguema]]. MacíasDepuis estson renversérenversement lorspar d'un [[Coup d'État de 1979 en Guinée équatoriale|coup d'État en 1979]], parle président du pays est son neveu, [[Teodoro Obiang Nguema Mbasogo]] qui reste président depuis. Sous sonsa régimepropre autoritairedictature, la Guinée équatoriale continue à connaître de graves violations des [[Droits de l'homme en Guinée équatoriale|droits de l'homme]].
 
Depuis les années 1990, la Guinée équatoriale est devenue un important pays producteur de pétrole en Afrique subsaharienne. Mais sa production décline depuis 2016 et n'atteint plus que 93 000 barils par jour en 2021, selon l'Opep <ref>{{Lien web |titre=OPEC : Equatorial Guinea |url=https://www.opec.org/opec_web/en/about_us/4319.htm |site=www.opec.org |consulté le=2023-03-10}}</ref>.
 
Elle est le quatrième pays quant au PIB/habitant en Afrique sub-saharienne <ref>{{Lien web |titre=GDP per capita (current US$) - Sub-Saharan Africa {{!}} Data |url=https://data.worldbank.org/indicator/NY.GDP.PCAP.CD?locations=ZG&most_recent_value_desc=true |site=data.worldbank.org |consulté le=2023-03-10}}</ref>, mais peu de gens ont profité des richesses issues du pétrole, et les inégalités restent très importantes.
 
Les langues officielles sont l'[[espagnol]], le [[français]] et le [[portugais]]. Cependant, l'espagnol est de loin la langue officielle la plus parlée. Les [[Fang (peuple)|Fang]] sont le groupe ethnique dominant, et représentent plus de 85 % de la population<ref>{{Article|auteur1=Kiari Liman Tinguiri|titre=Guinée Equatoriale : Une croissance sans développement ?|périodique=STATECO|numéro=105|pages=61-72|date=2010|lire en ligne=https://dial.ird.fr/wp-content/uploads/2021/12/STATECO-N%C2%B0105-limantinguiri.pdf}}</ref>. Les [[Bubi (peuple)|Bubi]], indigènes de Bioko sont le deuxième plus grand groupe ethnique, et représentent environ 6,5 % de la population.
Depuis les années 1990, la Guinée équatoriale est devenue un des pays producteurs de pétrole majeurs d'Afrique subsaharienne. Elle est devenue le pays le plus riche de l'Afrique par habitant<ref>[http://www.indexmundi.com/g/r.aspx?c=mr&v=67 GDP – per capita (PPP) – Country Comparison]. Indexmundi.com. consulté le=19 avril 2021.</ref>, mais peu de gens ont profité des richesses issues du pétrole, et les inégalités restent très importantes.
 
==Toponymie==
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== Histoire ==
{{Article détaillé|Histoirehistoire de la Guinée équatoriale}}
 
=== Préhistoire ===
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Les vestiges d'une présence humaine ont été découverts en fouille au site de Mossumu (province du Littoral) et datés de [[30e à 26e millénaires avant le présent|30 000 av. J.-C.]] Il s'agit d'une industrie dite « Sangoenne », bien connue à cette époque à travers l'Afrique centrale. Quelques autres sites, de surface ou en affleurement stratigraphique, indiquent que l'Âge Moyen de la Pierre est bien représenté dans cette partie du pays. Par la suite, des vestiges, encore mal datés, illustrent autour de Bata et du Rio Muni la permanence de la présence de l'homme, nomade, tailleur de pierre et chasseur-cueilleur, jusqu'en [[XXXe siècle av. J.-C.|3 000 av. J.-C.]].
 
Sur l'île de Bioko, il s'agit d'une autre lecture ; celle-ci sera très certainement modifiée dans les années à venir avec l'installation de projets de recherches [[Archéologie|archéologique]]s. Trois gisements « pré-néolithiquesprénéolithiques » ont été recensés. Seul celui du séminaire de Banapa au sud de Malabo a été fouillé dans les années 1960 par un anthropologue espagnol. Tout ce qui peut être dit est qu'il est antérieur à la « Tradition Timbabé » de Bioko, encore non datée, elle-même antérieure à la « Tradition [[Carboneras]] » datée par le radiocarbone entre le {{s mini-|V}} et le {{s-|X}} de notre ère. Il faut signaler que sur l'île d'Elobey Grande, des pierres taillées similaires à un Âge Récent de la Pierre ont été découvertes en surface. Ces trouvailles étayent l'idée d'une grande ancienneté de la présence humaine sur l'ensemble des îles équatoguinéennes avant qu'elles ne soient définitivement séparées du continent.
 
Enfin, l'expansion du mode de vie villageois en [[Afrique centrale]] implique dans sa modélisation, et avec le rapprochement des données de la linguistique, l'installation sur l'île de Bioko de villages dès [[XXXVe siècle av. J.-C.|3 500 av. J.-C.]] Pour l'instant rien n'a été découvert pour vérifier cette hypothèse. La séquence archéologique de l'île, outre le pré-néolithique déjà mentionné, démarre avec la « Tradition Timbabé » connue sur treize points du littoral. Une continuité d'occupation de cette île est désormais bien attestée jusqu'à l'époque historique. À la suite du « Timbabé », on connait les traditions « Carboneras », « Bolaopi », « Buela », et enfin « Balombe ». Cette dernière tradition est historique.
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=== Colonisation portugaise ===
La première tentative de peuplement des îles désertes du golfe se fait sur l’île de São Tomé en 1485, mais elle échoue. Ce n’est qu’en 1493 que les efforts consentis par les Lusitaniens porteront leurs fruits dans cette île. L’île de Principe ne sera peuplée qu’au début du {{s-|XVI}}, et Annobón au milieu de ce même siècle. Quant à Fernando Poo, elle est déjà peuplée par les Bubis, et les Portugais après avoir construit un fort, sont contraints de l’abandonner. Ces deux îles furent longtemps utilisées comme escales de rafraîchissements<ref>Valérie de Wulf, Tome 1 - "Histoire de l’île d’Annobón (Guinée Équatoriale) et de ses habitants du {{s minisp-|XV}} |au {{s mini-|XIX}} siècle", Paris, L'Harmattan, Association France-Guinée équatoriale, 2013</ref>.
 
Tout au long du {{s-|XVII}}, ces territoires vont connaître les assauts répétés des Français mais surtout des Hollandais. Ceux-ci occupent non seulement les îles du golfe à différentes périodes : São Tomé en [[1641]], Annobón en [[1661]], Corisco, etc{{Etc.}}<ref>Gustau Nerin, "Corisco y el estuario del Muni (1470-1931) : del aislamiento a la globalización y de la marginalización", Paris, L'Harmattan, Association France-Guinée équatoriale, 2015</ref>, mais mènent de nombreuses actions et razzias sur la côte continentale de [[Région continentale|Rio Muni]] (Mbini). Les navires de nombreuses nations qui tentent d’installer des comptoirs le long de cette côte sont saisis ou détruits. L’épopée de Jean Dansaint, négrier français travaillant pour le roi du Portugal dans la première moitié du {{s-|XVIII}}, en est l’illustration<ref>Jacint Creus Boixaderas, Jean-Marc Lefebvre, Gustau Nerin, Ernst Pijning, Valérie de Wulf, "La Guinée équatoriale aux Archives nationales ({{s mini-|XVIII}}-début {{s mini-|XX}} siècless)", Paris, L'Harmattan, Association France-Guinée équatoriale, 2015</ref>.
 
=== Première tentative de colonisation espagnole ===
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En [[1856]], l’[[Espagne]] fonde officiellement la [[Guinée espagnole]], initialement réduite au domaine maritime des côtes guinéennes, et de son île principale. En [[1858]] est envoyé le premier gouverneur général de l’île, cette dernière bénéficiant un an plus tard du statut de [[Empire espagnol|colonie]] espagnole.
 
Cependant, le domaine de plus de {{unité|800000|km|2}} laissé en [[Guinée]] par le [[Portugal]] à l’[[Espagne]] par les traités [[Traité de San Ildefonso (1777)|de San Ildefonso]] ([[1777]]) et [[Traité du Pardo|du Pardo]] ([[1778]]) est plus ou moins abandonné, et l’Espagne rencontre bien des difficultés pour faire admettre ses droits de propriété auprès des autres puissances européennes qui viennent s'y installer : la [[Empire colonial français|France]] au [[Gabon]], l'[[Empire colonial allemand|Allemagne]] au [[Kamerun|Cameroun]] et la [[Empire britannique|Grande-Bretagne]] au [[Nigeria]]. L’Espagne envoie un géographe, [[Manuel Iradier|Manuel Iradier y Bulfy]], qui s’emploie à partir de [[1884]] à ré-annexer les territoires du [[Région continentale|Rio Muni]], en passant des traités avec les chefs locaux. La [[conférence de Berlin]] de 1884-1885 sur le « [[partage de l'Afrique]] » tourne au désavantage de l’Espagne, qui ne se voit octroyer que {{unité|180000|km|2}}, sans compter les dépossessions dont elle fait l’objet sur le terrain de la part de la France. Face à ses récriminations, une commission franco-espagnole est créée, qui aboutit au [[traité de Paris (1900)|traité de Paris]] du {{Date-|27 juin 1900}} qui ne laisse à l’Espagne qu’un territoire de {{unité|26000|km|2}} correspondant au Rio Muni, partie continentale de l'actuelle République de Guinée Équatoriale.
 
Les [[traites négrières]] sont abolies en 1871, mais le trafic illégal d’esclaves menés par certaines riches familles se poursuivit au-delà, avant d’être remplacé d’abord par le commerce de brandy, d’huile de palme, de bois précieux et de textiles entre Barcelone et la colonie<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Quand la Catalogne dominait la Guinée espagnole |url=https://blog.mondediplo.net/quand-la-catalogne-dominait-la-guinee-espagnole |site=Mots d’Afrique |date=2021-11-04 |consulté le=}}</ref>.
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=== Indépendance ===
Pendant la [[Espagne franquiste|période franquiste]], de 1936 à 1968, la colonie espagnole est assez isolée. La métropole est loin et les échanges sont rares avec les colonies françaises ou anglaises voisines, qui aspirent toutes à l'indépendance. Entre 1939 et 1944, pendant la [[Seconde Guerre mondiale]], l'Espagne franquiste est neutre dans ce conflit mais favorable à l'[[Axe Rome-Berlin-Tokyo|Axe]], tandis que la [[France libre]] contrôle l'[[Afrique-Équatoriale française]]. La métropole espagnole joue sur les deux tableaux : les ports de la colonie servent de relais ou d'escale aux navires britanniques ou français libres, mais accueillent aussi les sous-marins allemands, à condition que les uns comme les autres n'opèrent pas dans les eaux espagnoles. En cas de rixes entre marins allemands d'une part et britanniques ou français de l'autre, la police coloniale espagnole expulsait les fautifs dans un délai de {{nombrenobr|24| heures}}. Entre 1940 et 1945, les marins allemands envoyaient du courrier en Allemagne, via Malabo ou Santa Isabel. Les déserteurs étaient expulsés et livrés à leurs armées respectives.
 
En [[1958]] est créé un gouvernement autonome. Dix ans plus tard, en [[1968]], l’ancienne dépendance autonome de Guinée espagnole accède à une indépendance pleine et entière et prend le nom de Guinée équatoriale.
 
Arrivé au pouvoir le {{Date-|3 août 1979}} à la suite d’un [[Coup d'État de 1979 en Guinée équatoriale|coup d'État]], Teodoro Obiang Nguema se reconduit régulièrement à la tête du pouvoir :
* 1982 : nommé chef d'État pour sept ans par le conseil militaire. ;
* 1989 : élu avec 99,99 % des voix comme candidat unique. ;
* 1996 : élu avec 97 % des voix comme candidat unique, dans un scrutin officiellement multipartite. ;
* 2003 : élu avec 97,1 % des voix dans un scrutin multipartite (5 candidats autorisés). ;
* 2009 : élu avec 95,19 % des voix dans un scrutin multipartite (5 candidats autorisés). ;
* 2016 : élu avec 93,53 % des voix dans un scrutin multipartite (7 candidats autorisés).
 
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Le père et le fils Obiang sont poursuivis par la justice française sur des [[bien mal acquis|biens mal acquis]], provenant notamment de détournements de fonds publics<ref>{{Lien web |titre=« Biens mal acquis » : les dépenses astronomiques de Teodorin Obiang |url=https://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/05/27/bien-mal-acquis-les-depenses-astronomiques-de-teodorin-obiang_4927959_3212.html |site=Le Monde |date=27 mai 2016 |consulté le=10 novembre 2019}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Guinée équatoriale : ces Suisses qui ont géré l’argent mal acquis du fils Obiang |url=https://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/09/05/guinee-equatoriale-ces-suisses-qui-ont-gere-l-argent-mal-acquis-du-fils-obiang_4992768_3212.html |site=Le Monde |date=5 septembre 2016 |consulté le=10 novembre 2019}}</ref>. Le fils Teodorin est finalement renvoyé devant le tribunal correctionnel de Paris<ref>{{Article |auteur1=Simon Piel |auteur2=Joan Tilouine |titre=Biens mal acquis : le fils du président Obiang renvoyé devant le tribunal correctionnel |périodique=Le Monde.fr |date=2016-09-08 |issn=1950-6244 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/societe/article/2016/09/08/biens-mal-acquis-le-fils-du-president-obiang-renvoye-devant-le-tribunal-correctionnel_4994468_3224.html |consulté le=2017-06-19}}</ref>. Ce procès dit « des biens mal acquis », révélateur du pillage des richesses nationales, aboutit à une condamnation en octobre 2017, en première instance<ref>{{Article |titre=Condamnation de Teodorin Obiang |périodique=Le Monde |date=27 octobre 2017 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/10/27/teodorin-obiang-premier-condamne-dans-l-affaire-dite-des-biens-mal-acquis_5207016_3212.html}}</ref>.
 
Pour autant, la population de Guinée équatoriale vit dans des conditions précaires. [[Bata (Guinée équatoriale)|Bata]], seconde ville du pays et capitale économique, a été ainsi privée d'eau courante pendant trois semaines en 2019, sans que les autorités ne s'expliquent sur les difficultés rencontrées<ref>{{article | langue=fr | titre=La capitale économique de Guinée équatoriale privée d’eau courante depuis trois semaines | périodique=[[Le Monde]] | jour=21 | mois=septembre | année=2019 | url texte=https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/09/21/la-capitale-economique-de-guinee-equatoriale-privee-d-eau-courante-depuis-trois-semaines_6012559_3212.html}}</ref>.
 
== Politique ==
{{Article détaillé|Politiquepolitique en Guinée équatoriale|Constitution de la Guinée équatoriale}}
 
La Guinée équatoriale est une république présidentielle. La prédominance démographique des [[Fang (peuple)|Ekangs]] dans la colonie, ainsi que la dictature de [[Francisco Macías Nguema]] (1968-1979) se traduisent par le massacre d'un grand nombre de [[Bubi (peuple)|Bubis]] dans l'île de [[Bioko|Fernando Poo]], où ils sont, depuis, très minoritaires. Les mulâtres, les Espagnols et les étrangers en ont aussi été chassés, et les opposants à la dictature qui ont survécu à la répression se sont exilés. Le président actuel est [[Teodoro Obiang Nguema Mbasogo]], neveu de Macías Nguema. Le pouvoir législatif est exercé par le parlement bicaméral ([[Chambre des députés (Guinée équatoriale)|Chambre des députés]] et [[Sénat (Guinée équatoriale)|Sénat]]).
 
Le fonctionnement des institutions est très familial, puisque tous les postes à responsabilité sont détenus par des membres de la famille du président. Le fils ainé du président, [[Teodoro Nguema Obiang Mangue]], déjà vice-président, est vu comme son successeur. Ce pays est souvent qualifié de « [[démocrature]] » (dictature sous des oripeaux démocratiques) puisqu'il existe une « opposition légale » contrôlée par la présidence et que l'opposition réelle est réfugiée en Espagne. Son chef, Severino Moto Nsa, a déjà été condamné à plus de {{nombrenobr|100| ans}} de prison par [[contumace]], accusé par le président d'avoir participé à la tentative de coup d’État lancée en 1997 contre lui.
 
Le [[Parti démocratique de Guinée équatoriale]] du président Obiang détient 99 des {{nobr|100 sièges}} de la Chambre des députés et la totalité de ceux du Sénat. L'opposition est quasi inexistante dans le pays et s'organise depuis l'Espagne principalement au sein de la [[Convergence pour la démocratie sociale]], d'orientation social-démocrate<ref name=":0">{{Lien web |langue=fr |prénom=Jean-Christophe |nom=Servant |titre=Dictature oubliée en Guinée-Équatoriale |url=https://www.monde-diplomatique.fr/2021/11/SERVANT/64011 |site=Le Monde diplomatique |date=2021-11-01 |consulté le=}}</ref>. La plupart des médias sont sous le contrôle de l’État ; les chaines de télévision privées, celles du groupe Asonga, appartiennent à la famille du président<ref name=":0" />.
 
== Forces armées ==
Officiellement ''[http://ordendebatallainternacional.blogspot.fr/2013/03/guinea-ecuatorial.html Fuerzas Armadas de Guinea Ecuatorial]'', elles comprennent un total de {{unité|2400|personnels}} actifs et la part du [[Produit national brut|PNB]] allouée à la défense en 2006 était de 0,1 %.
 
Il faut noter que, dans les années 2000, 7sept des 9neuf généraux de l'armée sont de la même famille qu'Obiang, et les 2deux restants sont de sa tribu. Toutefois, même là, Obiang a peu confiance en son armée pour sa protection individuelle ; ainsi, la garde présidentielle est composée de plusieurs centaines de soldats marocains.
 
== Subdivisions ==
{{Article détaillé|Subdivisionssubdivisions de la Guinée équatoriale}}
La Guinée équatoriale est divisée en deux régions : la région insulaire et la région continentale. Ces deux régions sont elles-mêmes divisées en provinces, actuellement il y en a sept. Et finalement, ces provinces sont divisées en districts, au nombre de dix-huit.
 
== Géographie ==
{{Article détaillé|Géographiegéographie de la Guinée équatoriale}}
[[Fichier:FLII_EquatorialGuinea.png|vignette|La Guinée équatoriale avait un score moyen de l'[[Indice d'intégrité du paysage forestier]] 2019 de 7.,99, le classant {{30e}} sur {{nombrenobr|172| pays}}<ref name="FLII_Supplementary">{{article|nom1=Grantham|prénom1=H. S.|nom2=Duncan|prénom2=A.|nom3=Evans|prénom3=T. D.|nom4=Jones|prénom4=K. R.|nom5=Beyer|prénom5=H. L.|nom6=Schuster|prénom6=R.|nom7=Walston|prénom7=J.|nom8=Ray|prénom8=J. C.|nom9=Robinson|prénom9=J. G.|nom10=Callow|prénom10=M.|nom11=Clements|prénom11=T.|nom12=Costa|prénom12=H. M.|nom13=DeGemmis|prénom13=A.|nom14=Elsen|prénom14=P. R.|nom15=Ervin|prénom15=J.|nom16=Franco|prénom16=P.|nom17=Goldman|prénom17=E.|nom18=Goetz|prénom18=S.|nom19=Hansen|prénom19=A.|nom20=Hofsvang|prénom20=E.|nom21=Jantz|prénom21=P.|nom22=Jupiter|prénom22=S.|nom23=Kang|prénom23=A.|nom24=Langhammer|prénom24=P.|nom25=Laurance|prénom25=W. F.|nom26=Lieberman|prénom26=S.|nom27=Linkie|prénom27=M.|nom28=Malhi|prénom28=Y.|nom29=Maxwell|prénom29=S.|nom30=Mendez|prénom30=M.|nom31=Mittermeier|prénom31=R.|nom32=Murray|prénom32=N. J.|nom33=Possingham|prénom33=H.|nom34=Radachowsky|prénom34=J.|nom35=Saatchi|prénom35=S.|nom36=Samper|prénom36=C.|nom37=Silverman|prénom37=J.|nom38=Shapiro|prénom38=A.|nom39=Strassburg|prénom39=B.|nom40=Stevens|prénom40=T.|nom41=Stokes|prénom41=E.|nom42=Taylor|prénom42=R.|nom43=Tear|prénom43=T.|nom44=Tizard|prénom44=R.|nom45=Venter|prénom45=O.|nom46=Visconti|prénom46=P.|nom47=Wang|prénom47=S.|nom48=Watson|prénom48=J. E. M.|langue=en|titre=Anthropogenic modification of forests means only 40% of remaining forests have high ecosystem integrity - Supplementary material|journal=Nature Communications|volume=11|numéro=1|année=2020|issn=2041-1723|doi=10.1038/s41467-020-19493-3}}</ref>.]]
 
=== Bioko ===
Cette province comprend les anciennes îles de [[Bioko|Fernando Póo]] et d'[[Annobón]] ou Pagalú. Elle a une superficie totale de {{formatnum:Unité|2034 km2}} km², dont {{formatnum:2017}} correspondent à l'île de [[Bioko]] elle-même et {{unitéUnité|17|km km2}}² au territoire d'Annobón.
 
=== Île de Bioko ===
{{article détaillé|Bioko}}
Nommée « Isla de [[Fernando Pó]] » durant la colonisation espagnole, en l'honneur du marin portugais qui la découvrit, elle se trouve au fond du golfe de Guinée, dans la baie du Biafra, à {{uniténobr|33| kilomètres}} de la côte africaine, en face du Cameroun. L'aventurier Stanley l'avait surnommée la « perle de l'Atlantique ».
 
Elle a la forme d'un rectangle irrégulier, mesurant {{uniténobr|76| kilomètres}} du Nord au Sud, avec une largeur moyenne de {{unité|35|km}}. À ses angles se trouvent Punta Hermosa (Nord-Est), Punta Europa (Nord-Ouest), Punta Santiago (Sud-Est) et Punta Sagre (Sud-Ouest).
 
=== Île d'Annobón ===
Ligne 184 ⟶ 202 :
 
{{article détaillé|Annobón}}
Elle est de forme ovale, de {{unitéUnité|17|km km2}}² et se trouve à {{unité|180|km}} de [[Sao Tomé-et-Principe]] et à {{unité|640|km}} du [[Gabon]]. Elle est d'origine volcanique et ne compte que {{nombre|5800|habitants}}. Elle fut découverte en 1471 par les Portugais, le jour de l'an, d'où son nom (''Anno Bom''), et fut cédée en 1778 à l'[[Espagne]].
 
== Économie ==
[[Fichier:Sampaka Cacao Factory 2.jpg|vignette|Ensachage du cacao.]]
{{Article détaillé|économie de la Guinée équatoriale}}
{{Article détaillé|Économie de la Guinée équatoriale}}Selon le rapport de 2016 de l'[[Organisation des Nations unies]] sur le développement humain, la Guinée équatoriale avait un produit intérieur brut par habitant de {{unité|21517|dollars}}, l'un des plus hauts niveaux de richesse en Afrique. Cependant, c'est l'un des pays les plus inégaux du monde selon l'[[Coefficient de Gini|indice de Gini]] et 70 % des habitants vivent avec un dollar par jour<ref>{{Lien web |langue=es |titre=El franquismo resiste en algún lugar de África |url=https://www.playgroundmag.net/now/documental-prohibido-guinea-ecuatorial-obiang-franquismo-africa_42978422.html |site=PlayGround |date=2019-07-05}}</ref>. Le pays se situe, en 2019, au {{145e}} rang sur 189 sur l’échelle du développement humain des Nations unies<ref name=":0" />.
 
{{Article détaillé|Économie de la Guinée équatoriale}}Selon le rapport de 2016 de l'[[Organisation des Nations unies]] sur le développement humain, la Guinée équatoriale avait un produit intérieur brut par habitant de {{unité|21517|dollars}}, l'un des plus hauts niveaux de richesse en Afrique. Cependant, c'est l'un des pays les plus inégaux du monde selon l'[[Coefficient de Gini|indice de Gini]] et 70 % des habitants vivent avec un dollar par jour<ref>{{Lien web |langue=es |titre=El franquismo resiste en algún lugar de África |url=https://www.playgroundmag.net/now/documental-prohibido-guinea-ecuatorial-obiang-franquismo-africa_42978422.html |site=PlayGround |date=2019-07-05}}</ref>. Le pays se situe, en 20192021, au {{145e}} rang sur 189191 sur l’échelle du développement humain des [[Programme des Nations unies pour le développement|Nations unies]]<ref name=":0hdr2021-22" />.
Les [[Hydrocarbure|hydrocarbures]] représentent 97 % des exportations de l’État, qui est membre de l’[[Organisation des producteurs africains|Organisation des producteurs de pétrole africains]]. Il affronte, en 2021, sa huitième année de [[Récession (économie)|récession]], notamment due à la corruption endémique<ref name=":0" />.
 
Les [[Hydrocarbure|hydrocarbureshydrocarbure]]s représentent 97 % des exportations de l’État, qui est membre de l’[[Organisation des producteurs africains|Organisation des producteurs de pétrole africains]]. Il affronte, en 2021, sa huitième année de [[Récession (économie)|récession]], notamment due à la corruption endémique<ref name=":0" />.
 
== Démographie ==
{{Article détaillé|Démographiedémographie de la Guinée équatoriale}}
Le recensement de 2015 dénombre {{Nombre|1222242|habitants}} habitants. La population en 2020 est estimée par le [[Département des affaires économiques et sociales]] des Nations unies à {{nombre|1403000|habitants}}<ref name="pop">[https://population.un.org/wpp/DataQuery/ Projections de la population mondiale] publiées en 2019.</ref>.
 
=== Religion ===
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== Culture ==
{{Article détaillé|Cultureculture de la Guinée équatoriale}}
 
{| class="wikitable centre"
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| {{nobr|{{1er}} janvier}} || {{nobr|Jour de l'an}} || Año Nuevo || {{nobr|Interdiction de circuler}}
|-
| {{nobrdate-|8 mars}} || {{nobr|Journée internationale des droits des femmes}} || Día de la Mujer ||
|-
| {{nobr|(fête mobile)}} || {{nobr|Vendredi Saint}} || Viernes Santo ||
Ligne 214 ⟶ 234 :
| {{nobr|{{1er}} mai}} || {{nobr|Fête du travail}} || Fiesta del Trabajo ||
|-
| {{nobrdate-|25 mai}} || {{nobr|Jour de l'Afrique}} || Día de África ||
|-
| {{nobrdate-|5 juin}} || {{nobr|Anniversaire du président}} || Cumpleaños del Presidente ||
|-
| {{nobr|(fête mobile)}} || {{nobr|Corpus Christi}} || Corpus Christi ||
|-
| {{nobrdate-|3 août}} || {{nobr|Fête des forces armées}} || Fiesta de las Fuerzas Armadas || {{nobr|Anniversaire du coup d'État de 1979}}
|-
| {{nobrdate-|15 août}} || {{nobr|Assomption}} || Asunción ||
|-
| {{nobrdate-|12 octobre}} || {{nobr|Fête nationale}} || Fiesta Nacional ||
|-
| {{nobrdate-|17 novembre}} || {{nobr|Sainte-Isabelle}} || Santa Isabel ||
|-
| {{nobrdate-|10 décembre}} || {{nobr|Journée des droits de l'Homme}} || Día de los Derechos del Hombre ||
|-
| {{nobrdate-|25 décembre}} || {{nobr|Noël}} || Navidad || {{nobr|Interdiction de circuler}}
|}
 
=== Langues ===
==== Langues officielles ====
{{Article connexe|Langueslangues en Guinée équatoriale}}
 
La loi constitutionnelle {{Numéro|1/1998}} du 21 janvier 1998, modifiant l'article 4 de la Loi fondamentale, établit que « les langues officielles de la République de Guinée équatoriale sont l'[[espagnol]] et le [[français]] » et que « les langues autochtones sont reconnues comme faisant partie intégrante de la culture nationale »<ref>{{Lien web |titre=Dispositions linguistiques des États souverains |url=http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/langues/CONSTITUTIONS-pays-G.htm |site=tlfq.ulaval.ca}}</ref>.
Ligne 259 ⟶ 279 :
 
=== Littérature ===
* [[Littérature de la Guinée équatoriale|Littérature équatoguinéenne]]
 
=== Fête nationale (12 octobre) ===
Ligne 273 ⟶ 293 :
 
Le film ''[[Marfil]]'' de Rubén Monsuy Ndong Andeme présente l'histoire de l'arrivée du cinématographe en Guinée équatoriale en [[1904]].
 
== Codes ==
La Guinée équatoriale a pour codes :
* EK, selon la [[liste des codes pays utilisés par l'OTAN]], code alpha-2 ;
* [[.gq]], selon les noms de [[domaine de premier niveau national]] ;
* GEQ, selon la [[liste des codes pays du CIO]] ;
* GNQ, selon la norme [[ISO 3166-1]] alpha-3 (liste des codes pays) ;
* GNQ, selon la [[liste des codes pays utilisés par l'OTAN]], alpha-3 ;
* GQ, selon la norme [[ISO 3166-1]] (liste des codes pays), code alpha-2 ;
* GQ, selon la [[liste des codes internationaux des plaques minéralogiques]] ;
* 3C, selon la [[liste des codes internationaux registre d'aviation]] ;
* 3C, selon la [[liste des préfixes OACI d'immatriculation des aéronefs]].
 
== Divers ==
Ligne 295 ⟶ 303 :
* Espérance de vie : {{nombre|58.2|ans}} (2015)
* Espérance de vie des hommes : {{nombre|56.6|ans}} (en 2015)
* Espérance de vie des femmes : {{nombrenobr|60| ans}} (en 2015)
* Taux de croissance de la population : 2,5 % (en 2015)
* Taux de natalité : {{unité|33.31|‰}} (en 2015)
Ligne 305 ⟶ 313 :
* Taux de croissance : - 2.5 % (2014)
* Taux de chômage : 8 % (2013)
* Indice de développement humain : {{formatnum:0,556.596}} (20132021)
* Taux d'alphabétisation (dès {{nombrenobr|15| ans}}) : 93,9 % (2010)
* Indépendance : {{date|12|octobre|1968}} (ancienne colonie espagnole)
* Lignes de téléphone : {{formatnum:10000}} (en 2005)
* Téléphones portables : {{formatnum:20000}} (en 2004)
* Téléphones portables pour {{nombrenobr|100| habitants}} : 67,7 (2012)
* Postes de radio : {{formatnum:180000}} (en 1997)
* Postes de télévision : {{formatnum:4000}} (en 1997)
* Utilisateurs d'Internet : {{formatnum:8000}} (en 2006)
* Usage d'Internet pour {{nombrenobr|100| habitants}} : 13,9 (2012)
* Nombre de fournisseurs d'accès Internet : 1 (en 2000)
* Routes : {{unité|2880|km}} en 2017
Ligne 326 ⟶ 334 :
== Voir aussi ==
{{Autres projets
| commons = Category:Equatorial Guinea
| wikinews = Catégorie:Guinée équatoriale
| commons2 = Atlas of Equatorial Guinea
| commons titre2 = Atlas de la Guinée équatoriale
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La| wikivoyage = Guinée équatoriale a pour codes :
| wiktionary = Guinée équatoriale
}}
 
=== Bibliographie ===
* [[2015]] - Jacint Creus Boixaderas, Jean-Marc Lefebvre, Gustau Nerin, Ernst Pijning, Valérie de Wulf, "La Guinée Equatoriale aux Archives nationales ({{s mini-|XVIII}}-début {{s mini-|XX}} siècless)", Paris, Association France-Guinée Equatoriale et L’Harmattan, collection Guinée Equatoriale, 2015, 167p. {{ISBN|978-2-343-08099-4}}
* [[2015]] - Pedro Bodipo Lisso, "Annobón : su tradición, usos y costumbres", Paris, co-édition association France-Guinée Équatoriale et l’Harmattan, 2015, 154p. {{ISBN|978-2-343-06437-6}}
* [[2015]] - Gustau Nerin, "Corisco y el estuario del Muni (1470-1931) : del aislamiento a la globalización y de la marginalización", Paris, co-édition association France-Guinée Équatoriale et l’Harmattan, 2015, 314p. {{ISBN|978-2-343-05284-7}}
* [[2014]] - Jacint Creus Boixaderas, Tome 1, "Action missionnaire en Guinée Équatoriale (1858-1910) : Mémoire et naïveté de l'Empire", Paris, co-édition association France-Guinée Équatoriale et l’Harmattan, 2014. {{ISBN|978-2-343-04234-3}}
* [[2014]] - Jacint Creus Boixaderas, Tome 2, "Action missionnaire en Guinée Équatoriale (1858-1910) : À la reconquête de l’Ancien Régime", Paris, co-édition association France-Guinée Équatoriale et l’Harmattan, 2014. {{ISBN|978-2-336-30769-5}}
* [[2014]] - Valérie de Wulf, Tome 1 - "Histoire de l'île d'Annobón (Guinée Equatoriale) et de ses habitants du {{s minisp-|XV}} |au {{s mini-|XIX}} siècle", Paris, Ed. l'Harmattan et Association France-Guinée Equatoriale, 2014, 346 p. {{ISBN|978-2-343-03397-6}}
* [[2014]] - Valérie de Wulf, Tome 2 - "Les Annobonais, un peuple africain original", Paris, L'Harmattan, Association France-Guinée équatoriale, 2013, 234 p. {{ISBN|978-2-343-03399-0}}
* [[2009]] - Malabo, le nouvel Eldorado pétrolier de l'Afrique, Samuel Denantes Teulade, Éditions l'Harmattan {{ISBN|2-296-09637-9}}
Ligne 345 ⟶ 358 :
* [[2001]] - Atlas de Guinée Equatoriale, A. Lerebours Pigeonnière & Coll., Éditions Jaguar {{ISBN|2-86950-334-2}}
* [[2001]] - Guinée équatoriale, traces…, Emmanuel Rioufol & Jean-Luc Le Bras, Éditions Sépia {{ISBN|2-84280-051-6}}
* [[2000]] - Guinée Equatoriale, {{nombrenobr|30| ans}} d'état délinquant Nguemiste, Max Liniger-Goumaz, Éditions l'Harmattan {{ISBN|2-7384-6965-5}}
* [[1999]] - Guinée Equatoriale Aujourd'hui, Brigitte Helali, Éditions Jaguar {{ISBN|2-86950-314-8}}
* [[1993]] - Carrero, la eminencia gris del regimen de Franco, Tussel J, Madrid, Grandes Temas de Hoy, 478p.
Ligne 371 ⟶ 384 :
 
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