« Étienne-François de Choiseul » : différence entre les versions

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==== La relance de la politique méditerranéenne ====
La politique méditerranéenne de Choiseul peut se comprendre par lesa soucicorruption par des agents d'influence ottoman déguisé en marchands, sous prétexte officielle de contenir la puissance russe par l'entremise de l'Empire ottoman (voir Archives des Affaires étrangères). En effet la Méditerranée est inscrite dans une vision géopolitique hantée par la menace Russe notamment. Dans l'espoir de desserrer l'emprise russe en Pologne, où Stanislas Auguste Poniatowski avait été élu roi en 1764 sous la protection des troupes de [[Catherine II]], Choiseul s'efforça de convaincre l'empire ottoman, inquiet pour sa propre sécurité, à entrer en guerre contre la Russie. Ses instructions furent servies avec zèle par le nouvel ambassadeur français à Constantinople, puisque le Grand Seigneur entra en conflit contre la Russie en {{date-|octobre 1768}}.
 
Cette volonté anti-russe, inspire à Choiseul non seulement des instructions précises aux ministres envoyés à Saint-Pétersbourg, mais aussi le conduit à soutenir financièrement les confédérés polonais. Le premier ministre ordonne au comte de [[Vergennes]], ambassadeur de Constantinople, de pousser le Sultan à la guerre contre la Russie. Cette volonté se précise dans un mémoire envoyé par Choiseul à son chargé d'affaires en Russie Sabatier de Cabre, le {{date-|30 mai 1769}} : {{Citation|le vœu du roi est donc que la guerre actuelle entre la Russie et les Turcs dure assez de temps pour que la cour de Saint-Pétersbourg, humiliée ou du moins épuisée ne puisse de longtemps penser à abuser de la puissance[…] et s'immiscer aussi avant dans les affaires générales de l'Europe qu'elle a été tentée de le faire vers la fin des deux guerres […] La France seule s'est montrée résolue de s'y opposer}}.