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À la fin du {{s-|XIX}}, la quasi-totalité des phénomènes physiques étaient expliqués par deux théories : l'[[électromagnétisme]] de [[James Clerk Maxwell|Maxwell]] et la [[gravitation]] de [[Isaac Newton|Newton]]{{sfn|Ortoli|Pharabod|2007|p=20}}. Dans les années 1880, des physiciens observent le rayonnement d'un corps en fonction de sa température, comme pour le fer qui devient rouge autour de {{tmp|600|°C}} puis blanc autour de {{tmp|2000|°C}}{{sfn|Ortoli|Pharabod|2007|p=23}}.
 
Les travaux de [[Friedrich Paschen]] et [[Wilhelm Wien]] aboutissent en 1896 à la [[loi de Wien]] qui énonce que la [[longueur d'onde]] de la lumière la plus puissante émise par un corps noir est inversement proportionnelle à sa température. Ce modèle parvient alors à modéliser correctement l'émission spectrale du corps noir pour les longueurs d'onde suffisamment longuescourtes, mais ses prédictions divergent des résultats expérimentaux pour les longueurs d'onde plus faiblesimportantes. En 1900, [[John William Strutt Rayleigh|Lord Rayleigh]] montre que la puissance rayonnée est proportionnelle à la température absolue et inversement proportionnelle au carré de la longueur d'onde. Si ce modèle fonctionne pour les longueurs d'onde importantes, il donne un résultat aberrant pour les longueurs d'onde faibles, le corps noir étant censé selon cette loi émettre des rayonnements toujours plus importants à mesure que la longueur d'onde diminue, notamment dans le domaine [[ultraviolet]]. Cela amènera [[Paul Ehrenfest]] à créer le terme de « catastrophe ultraviolette »{{sfn|Ortoli|Pharabod|2007|p=24}}.
 
== Description ==