« Sadi Carnot (physicien) » : différence entre les versions

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=== Fin de la disponibilité ===
 
En {{date-|octobre 1824}}, le lieutenant d’état-major se réveille en Sadi qui réalise un [[Topographie|travail topographique]] sur la route de [[Coulommiers (Seine-et-Marne)|Coulommiers]] à [[Couilly-Pont-aux-Dames]]. {{nobr|En 1825}}, il fait un travail analogue sur la route de [[Villeparisis]] au bac de [[Gournay-sur-Marne]]. Le {{date-|10 décembre 1826}} est signée l’ordonnance portant organisation du corps royal d’état-major et le {{date-|31 décembre}} Sadi est détaché à la suite du [[7e régiment d'infanterie|{{7e|régiment}} d'infanterie]] en garnison à [[Thionville]]. {{Citation|Engagé dans des affaires d’intérêt que je ne pourrais pas abandonner subitement sans pertes très sensibles pour moi}}, Sadi obtient un congé de trois mois à demi-solde. Le {{date-|6 mars 1827}}, il réitère sa demande, faisant valoir son peu d’aptitude au service dans l’infanterie et obtient sa réintégration dans le génie à compter du {{date-|25 mars 1827}} et son maintien en congé, cette fois sans solde, jusqu’au {{date-|15 septembre 1827}}. Après une réorganisation de l’[[état-major]], il est envoyé à [[Auxonne]] qui est une ancienne [[place forte]] de [[Côte-d'Or|Côte-d’Or]]. Le {{date-|27 septembre 1827}} il est promu au grade de capitaine en second du [[Génie militaire|génie]]<ref name=CNRS/>.
 
=== Démission ===
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[[Fichier:Révolution de 1830 - Combat devant l'hôtel de ville - 28.07.1830.jpg|thumb|''Combat devant l’Hôtel de ville de Paris le {{date-|28 juillet 1830}}'', huile sur toile de [[Jean-Victor Schnetz]].]]
 
Le grand-père maternel Dupont, parrain de Sadi, avait laissé à sa mort en 1807 près d’un million de francs-or dont Lazare Carnot avait touché le tiers. La part d’héritage de Sadi lui permet de mener l’existence tranquille d’un modeste rentier, mais cette vie exempte de fougue et de dynamisme lui est sans doute rendue nécessaire par un mauvais état de santé. Interrogé sur sa profession par le bibliothécaire Ambroise Fourcy pour son ''Histoire de l’École polytechnique''<ref>Ambroise Fourcy, « ''Histoire de l’École polytechnique'' » (1828, rééd. 1987), éd. Belin {{ISBN|978-2-7011-0640-3}}.</ref>, Sadi Carnot se déclare {{Citation|constructeur de machines à vapeur}}. Pourtant son nom ne figure dans aucune liste de fabricants telle celle publiée chaque année dans l’''Almanach Bottin''. Avait-il l’intention d’embrasser cette profession, jouait-il un rôle d’ingénieur conseil, avait-il prêté de l’argent à un fabricant ou s’agit-il d’une simple boutade ? Il faut aussi noter que Sadi Carnot ne déposa jamais aucun [[brevet]] et qu’il ne brigua ni chaire ni poste d’examinateur à l’[[École centrale Paris|École centrale des arts et manufactures]] créée en 1829 et chargée de former des ingénieurs pour l’industrie privée. Le {{date-|17 août 1830}}, est créée l’Association polytechnique qui regroupe d’anciens élèves de l’École et à laquelle Sadi Carnot adhère immédiatement<ref name=CNRS/>.
 
L’ordonnance du {{date-|10 février 1831}} prévoit la création d’une compagnie de canonniers dans chaque arrondissement et {{citation|au terme de mesquines tracasseries à l’occasion fort insignifiantes}}<ref>Probablement liées à sa petite taille ou à la remise en cause de sa participation à la défense du fort de Vincennes.</ref> Sadi est admis dans la {{8e|compagnie}} d’artillerie avec tout au plus le grade de sous-officier ou de caporal.