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Il est docteur en histoire. En 1995, il soutient à l'université de Paris IV Sorbonne une thèse de doctorat intitulée ''L’œuvre de Seignelay : structuration de l'État sous le règne de Louis XIV'', sous la direction de [[Jean Meyer (historien, 1924)|Jean Meyer]]. [[Seignelay (Yonne)|Seignelay]] était le [[marquisat]] du fils de [[Jean-Baptiste Colbert]], également nommé [[Jean-Baptiste Colbert de Seignelay|Jean-Baptiste Colbert]].
Influencé par la psychanalyse et l'ethnologie, Laurent Dingli s'est particulièrement intéressé aux questions d'identité, notamment à travers son roman, ''Une pureté sans nom'', consacré à l'histoire de l'Allemagne entre 1914 et 1945<ref>Voir [https://www.humanite.fr/node/363299 « Laurent Dingli, autre retour sur le nazisme »], par Jean-Claude Lebrun dans ''L'Humanité'' du 4 janvier 2007.</ref>.
 
== Situation personnelle ==
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Dans cette biographie, Laurent Dingli avance que Robespierre a contribué à forger avec [[Bertrand Barère]] le mythe national, notamment à travers le culte des héros Bara et Viala, qui sera repris sous la {{IIIe}} République, et conservera une réelle vigueur jusqu'à la Première Guerre mondiale. {{Citation|Le culte de la Belle Mort […] fut l'un des fondements de l'idéologie républicaine sous la {{IIIe}} République, du moins jusqu'en 1914}}<ref>Entretien cité avec Frédéric Mitterrand.</ref>. Se référant de surcroît à l'historiographie américaine, Laurent Dingli explique l'influence passagère de Robespierre comme le recours d'une population française en perte de repères.
 
=== Une pureté sans nom ===
 
Le premier roman de Laurent Dingli, Une pureté sans nom, a été publié aux [[Éditions Flammarion]] en 2007. Par le biais d'une longue lettre écrite à son fils pendant les années soixante, le narrateur, Maximilian Gruber, revient sur l'histoire de l'Allemagne depuis la veille de la Grande Guerre jusqu'à la fin du second conflit mondial, retraçant ainsi les grands événements de cette période de bouleversements qui mènera au cataclysme final: le premier conflit mondial, la révolution spartakiste, la [[République de Weimar]] et la montée du [[nazisme]], mais aussi l'expressionnisme à travers le cinéma, la musique, la peinture et la littérature sans oublier l'évolution des moeurs et les faits divers sanglants qui ont marqué les années vingt. C'est le parcours d'un Allemand "moyen", qui ne fut ni un résistant au nazisme —, il y en eut peu — ni un soutien affiché du régime, mais l'un de ces nombreux anonymes qui, par leur inaction, ont indirectement contribué à la réalisation du pire. "Le parcours de Gruber épouse la succession des convulsions", écrit [[Jean-Claude Lebrun]] dans [[L'Humanité]]. "On le voit d’abord partagé entre séduction et répulsion face aux nazis, puis dans la posture du témoin sur la réserve, gardant jusqu’au bout les mains propres. Et n’empêchant rien. Le portrait est remarquable de pénétration. Une humanité incontestable s’y laisse percevoir. Mais aussi une continuelle inertie, avec cette ligne de partage que Gruber ne cesse de prétendre tracer entre les grands criminels et lui-même. On approche ici de près ce que l’on a pu caractériser comme l’exceptionnalité du nazisme<ref>Voir [https://www.humanite.fr/node/363299 « Laurent Dingli, autre retour sur le nazisme »], par Jean-Claude Lebrun dans ''L'Humanité'' du 4 janvier 2007.</ref>."
 
=== Dans l'ombre des Lumières ===
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