« François-René de Chateaubriand » : différence entre les versions

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'''François-René, [[vicomte]] de Chateaubriand'''<ref group="N">Les prénoms François René sont ceux donnés par son acte de baptême ([http://blog.pinsonnais.org/post/2010/08/06/Bapt%C3%AAme-de-Fran%C3%A7ois-Ren%C3%A9-de-Chateaubriand Acte de baptême de Chateaubriand]). D’autres, comme [[Abel François Villemain]] dans ''M. de Chateaubriand, sa vie, son œuvre...'' donnent François-Auguste comme prénoms. L’intéressé signale lui-même que c'est une erreur (''Mémoires d'outre-tombe'', 31 décembre 1811). Il ne signait ses ouvrages que par Chateaubriand ou M. le vicomte de Chateaubriand.</ref>, né le {{date de naissance|4 septembre 1768}} à [[Saint-Malo]] et mort le {{date de décès|4 juillet 1848}} à [[Paris]], est un [[écrivain]], [[mémoires|mémorialiste]] et [[Personnalité politique|homme politique]] [[France|français]]. Il est considéré comme l'un des précurseurs et pionniers du [[romantisme français]] et l'un des grands noms de la [[littérature française]].
 
Issu de la noblesse [[Bretagne|bretonne]], membre le plus célèbre de sa [[famille de Châteaubriant|famille]] originaire de [[Saint-Malo]], Chateaubriand s'inscrit politiquement dans la mouvance [[royalisme|royaliste]]. Plusieurs fois [[ambassadeur]] auprès de souverains divers, il est nommé [[Liste des ministres français des Affaires étrangères|ministre des Affaires étrangères]] de 1822 à 1824 sous la [[Restauration (histoire de France)|Restauration]] et compte, sous le règne de [[Charles X]], parmi les [[ultraroyaliste|ultraroyalistes]]. Les nombreuses responsabilités politiques et diplomatiques qui jalonnent sa carrière ainsi que son goût pour le voyage, en Amérique puis dans le [[bassin méditerranéen]], structurent une vie marquée par l'[[exil]] et la nostalgie de la stabilité.
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Il compose vers la même époque ''[[René (roman)|René]]'', œuvre empreinte d'une mélancolie rêveuse, qui devient un modèle pour les futurs écrivains [[romantisme|romantiques]]. Dans cette œuvre, il rapporte de manière à peine déguisée l'amour chaste, mais violent et passionné, qu'il a éprouvé pour sa sœur aînée [[Lucile de Chateaubriand|Lucile]], qui le surnommait « l'Enchanteur ». Sa femme Céleste vit alors avec Lucile dans leur château de Bretagne, mais elles ont cessé de parler de François-René, leur ''grand homme'', qu'elles aiment toutes deux.
 
Il publie ensuite à Paris le {{date-|14 avril 1802}} le ''[[Génie du christianisme]]'', en partie rédigé en Angleterre, et dont ''Atala'' et ''René'', à l'origine, sont seulement des épisodes : il s'est proposé d'y montrer que le [[christianisme]], bien supérieur au [[paganisme]] par la pureté de sa morale, n'est pas moins favorable à l'art et à la poésie que les « fictions » de l'Antiquité. Il y célèbre la liberté, selon lui fille du christianisme, et non de la Révolution. Ce livre fait événement et donne le signal d'un retour du religieux après la Révolution.
 
Toujours sur la [[Émigration française (1789-1815)#Liste des émigrés|liste des émigrés]] dont il veut être radié, il plaide sa cause auprès d'[[Élisa Bonaparte]], sœur du Premier Consul [[Napoléon Ier|Napoléon Bonaparte]] et dont Fontanes est l'amant. Elle intervient plusieurs fois auprès de son frère pour lui montrer le talent de l'écrivain qui est rayé de cette liste le {{date-|21 juillet 1801}}. Bonaparte le choisit en 1803 pour accompagner le [[Joseph Fesch|cardinal Fesch]] à [[Rome]] comme premier secrétaire d'ambassade<ref name="Lanson"/>. François-René reparaît alors au château, tout juste vingt-quatre heures, pour inviter sa femme Céleste à l'accompagner à Rome. Celle-ci, apprenant sa liaison avec la comtesse [[Pauline de Beaumont]], refuse le ménage à trois<ref>{{Ouvrage |auteur1=[[Jacques-Alain de Sédouy]] |titre=Madame de Chateaubriand |éditeur=Librairie Académique Perrin |année=1996 |passage=87 |isbn=}}</ref>. Cet amour est pourtant proche de sa fin, puisque [[Pauline de Beaumont]] meurt à [[Rome]], où il lui fait ériger [https://mh.viviani.org/chat1/3pauline.html un monument funéraire] à [[Église Saint-Louis-des-Français de Rome|Saint-Louis des Français]].
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[[Fichier:Portrait of Francois Rene Vicomte de Chateaubriand, 1828.jpg|upright|vignette|''Portrait de François-René, vicomte de Chateaubriand'', par [[Pierre-Louis Delaval]], (vers 1828)<ref group="N">On peut voir sur ce portrait les décorations de Chateaubriand :
 
* [[ordre de la Toison d'or]],
* [[Ordre national de la Légion d'honneur|officier de la Légion d'honneur]],
* [[décoration du Lys]],
* [[ordre de Saint-André]],
* [[Ordre royal et militaire de Saint-Louis|ordre de Saint-Louis]],
* [[ordre du Saint-Esprit]].</ref>.]]
 
Chateaubriand accueille avec transport le retour des [[Maison capétienne de Bourbon|Bourbons]]. Dès le {{date-|30 mars 1814}}, il publie contre l'empereur déchu un virulent [[pamphlet]], ''[[De Buonaparte et des Bourbons]]'', qui est diffusé à des milliers d'exemplaires et qui, comme il se plaît à le croire et fait dire à [[Louis XVIII]] dans ses ''Mémoires'', aurait autant servi le roi « que cent mille hommes »<ref>[[wikisource:fr:Page:Chateaubriand - Mémoires d’outre-tombe t4.djvu/380|Mémoires d'outre-tombe, Livre XXVIII, chapitre 17]]</ref>. Sa femme trouve à s'engager à ses côtés à [[Gand]] pendant les Cent-Jours, à Paris lors du retour des Bourbons. Avec un sens inattendu de la politique auquel elle mêle un bon sens naturel, Céleste devient la confidente de Chateaubriand et même son inspiratrice. Pendant toute la Restauration, elle joue auprès de lui un rôle de conseillère écoutée. [[Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord|Talleyrand]], qui l'a dans le passé couvert et protégé, le nomme ambassadeur en [[Suède]]<ref>Emmanuel de Waresquiel, ''Talleyrand : Le Prince immobile'', Fayard, 2003, p.497</ref>. Chateaubriand n'a pas encore quitté Paris quand Napoléon {{Ier}} revient en France en 1815. Il accompagne alors Louis XVIII à Gand, et devient un des membres de son cabinet. Il lui adresse le célèbre ''Rapport sur l'état de la France''.
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Après la défaite de l'Empereur, Chateaubriand vote la mort du maréchal [[Michel Ney|Ney]] en {{date-|décembre 1815}} à la Chambre des pairs. Il est nommé [[ministre d'État]] et [[Chambre des pairs|pair de France]] ; mais ayant, dans ''La Monarchie selon la Charte'', attaqué l'ordonnance du {{date-|5 septembre 1816}} qui dissout la [[Chambre introuvable]], il est disgracié et perd son poste de ministre d'État. Il se jette dès lors dans l'opposition [[ultraroyaliste]], et devient l'un des principaux rédacteurs du ''Conservateur'', le plus puissant organe de ce parti. D'après Pascal Melka, auteur de ''Victor Hugo, un combat pour les opprimés. Étude de son évolution politique'', le ''Conservateur'' sera à l'origine du journal ''Le Conservateur Littéraire'' qui emploiera Victor Hugo<ref>[http://www.mollat.com/livres/pascal-melka-victor-hugo-combat-pour-les-opprimes-etude-son-evolution-politique-9782876831940.html ''Victor Hugo, un combat pour les opprimés'']</ref>.
 
Le meurtre du [[Charles-Ferdinand d'Artois|duc de Berry]], en 1820, le rapproche de la Cour : il écrit à cette occasion des ''Mémoires sur la vie et la mort du duc''.
 
En 1821, Il est nommé ministre de France à [[Berlin]], puis ambassadeur à Londres<ref name="Lanson"/> (où son cuisinier, Montmireil, invente la [[Chateaubriand (viande)|cuisson de la pièce de bœuf]] qui porte son nom).
 
En 1822, il représente la France au [[congrès de Vérone]]<ref name="Lanson"/>. Le 28 décembre de la même année, il est nommé [[Liste des ministres français des Affaires étrangères|ministre des Affaires étrangères]] par [[Louis XVIII]]<ref>{{Ouvrage|prénom1=Michel|nom1=Winock|titre=Les voix de la liberté : les écrivains engagés au {{s-|XIX}} : essai|passage=p. 65|date=DL 2010|isbn=978-2-7578-2034-6|isbn2=2-7578-2034-6|isbn3=2-02-035037-8|oclc=800587597|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/800587597|consulté le=2021-03-03}}</ref> et reste à ce poste jusqu'au 4 août 1824.
 
En 1823, il reçoit des mains de l'empereur [[Alexandre Ier (empereur de Russie)|Alexandre {{Ier}} de Russie]] l'[[ordre de Saint-André]]<ref>[http://www.phaleristique.com/russie_imperiale/saint_andre/ah0141.htm Ordre impérial de Saint-André l'apôtre le premier nommé de Russie].</ref>, et de [[Ferdinand VII]] le collier de l'[[Liste des chevaliers de l'ordre de la Toison d'or|ordre de la Toison d'Or]] (brevet {{numéro|919}}).
[[File:Vernet Greffulhe.jpg|vignette|Cordélia de Castellane.]]
Cette même année, à 55 ans, il devient l'amant de Cordélia de Castellane qui en a 30, fille du banquier Louis Greffulhe, épouse du comte [[Boniface de Castellane (1788-1862)|Boniface de Castellane]] futur maréchal de France, connue pour sa beauté et son esprit. Il la rencontre chez son ancien ami devenu son adversaire politique [[Mathieu Molé|le comte Molé]], qui est alors son amant, dans son domaine de Champlâtreux. Cette liaison s'achèvera l'année suivante. Les lettres à Mme de Castellane sont les seules lettres passionnées qui nous soient parvenues de Chateaubriand : « J'ai enfin saisi ce rêve de bonheur que j'ai tant poursuivi. C'est toi que j'ai adorée si longtemps sans te connaître<ref>Chateaubriand : 1768-1848 : exposition du centenaire, Paris, Bibliothèque nationale, 1948, catalogue, 410.</ref>... »
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Il rentre aussitôt dans l'opposition, mais pour s'unir cette fois au parti libéral, et combat à outrance le ministère Villèle, soit à la [[Chambre des pairs]], soit dans le ''[[Journal des débats]]'', où il donne le signal de la défection : il se montre alors le chevalier défenseur de la [[liberté de la presse]]<ref>{{Lien web|titre=Chateaubriand et la presse : pour un journalisme politique libre {{!}} Le blog de Gallica|url=https://gallica.bnf.fr/blog/17122018/chateaubriand-et-la-presse-pour-un-journalisme-politique-libre|site=gallica.bnf.fr|consulté le=2019-02-21}}</ref> et de l'[[guerre d'indépendance grecque|indépendance de la Grèce]], ce qui lui vaut une grande popularité.
 
À la chute de Villèle, il est nommé [[Liste des ambassadeurs de France près le Saint-Siège|ambassadeur]] [[Ambassade de France près le Saint-Siège|à Rome]] (1828), où Céleste l'accompagne cette fois et où elle tient son rang d'ambassadrice avec brio, mais il donne sa démission à l'avènement du [[Ministère Jules de Polignac|ministère Polignac]], ce qui est son déclin politique.
 
Une série d'assiettes en porcelaine de Sèvres ornées d'un décor floral peint par Jacob-Ber (ou Sisson) dont il disposa dans cette fonction est conservée à la Banque de France (reproduction couleur dans ''Trésors de la Banque de France - Histoire et richesses de l'hôtel de Toulouse '', 1993, pp 102 et 103)
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[[Victor Hugo]] rapporte que « M. de Chateaubriand, au commencement de 1847, était paralytique; Mme Récamier était aveugle. Tous les jours, à trois heures, on portait M. de Chateaubriand près du lit de Mme Récamier. [...] La femme qui ne voyait plus cherchait l'homme qui ne sentait plus <ref>{{Ouvrage |langue=fr |auteur1=Victor Hugo |titre=Choses vues, 1847-1848 |éditeur=Gallimard |lieu=Paris |année=1972 |pages totales=505 |passage=p. 48 |isbn=2-07-036047-4}}</ref>. »
 
L'ancien secrétaire de Chateaubriand, un certain Pilorge, confia à Victor Hugo que dans les derniers temps de sa vie Chateaubriand était presque tombé en enfance et n'avait plus que deux à trois heures de lucidité par jour <ref>{{Ouvrage |langue=fr |auteur1=Victor Hugo |titre=Choses vues 1847-1848 |éditeur=Gallimard |lieu=Paris |année=1972 |pages totales=505 |passage=p. 214 |isbn=2-07-036047-4}}</ref>.
 
Chateaubriand meurt à [[Paris]] le {{date-|4 juillet 1848}} au [[Rue du Bac|120 rue du Bac]].
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* {{Écrit|titre=[[Atala]]|éditeur=Migneret|année=1801|genre=essai [[apologétique]]}}
* {{Écrit|titre=[[René (roman)|René]]|éditeur=Migneret|année=1802|genre=roman}}
* {{Ouvrage |titre=Atala. René |éditeur=Pierre Beaume |lieu=Espagne |année=1825 |lire en ligne=http://tolosana.univ-toulouse.fr/fr/notice/110762789}}
* {{Écrit|titre=[[Génie du christianisme]]|année=1802}}<!-- La version de 1803 chez Migneret est une réédition ! -->
* {{Écrit|titre=[[Les Martyrs (Chateaubriand)|Les Martyrs]]|éditeur=Le Normant (Paris)|année=1809|genre=œuvre apologétique}}
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* Jean d'Ormesson, ''Mon dernier rêve sera pour vous : une biographie sentimentale de Chateaubriand'', Jean-Claude Lattès, 1982, 444 p.
* [[George D. Painter]], ''Chateaubriand, Une biographie'', 2 vol., Gallimard, 1979
* [[Yvon Chatelin]], ''Le vrai voyage de Monsieur de Combourg. Chateaubriand en Amérique - 1791'', 2018, L'Harmattan, 256 p. Roman historique très documenté
 
==== Actes de colloque ====
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* Marie-Élisabeth Bougeard-Vetö, ''Chateaubriand traducteur, De l’exil au Paradis perdu'', [[Éditions Honoré Champion]], 2005, 832 p.,{{ISBN|978-2-7453-1182-5}};
* Jean-Christophe Cavallin, ''Chateaubriand mythographe. Autobiographie et allégorie dans les ''Mémoires d’outre-tombe''.'' Éditions Honoré Champion, 2000, 580 p.,{{ISBN|978-2-7453-0208-3}};
* Hervé Bleuchot : Chateaubriand et l'islam, ''Mélanges offerts au doyen François-Paul Blanc,'' 2011, Presses universitaires de Perpignan et Université de Toulouse 1 Capitole, tome I, p. 209-230. [https://independent.academia.edu/HervéBleuchot Réédité sur internet]
* Jean-Christophe Cavallin, ''Chateaubriand cryptique ou Les Confessions mal faites'', Éditions Honoré Champion, 2003 224 p.,{{ISBN|978-2-7453-0903-7}};
* [[Jean-Paul Clément]], ''Chateaubriand politique, De l’Ancien Régime au Nouveau Monde'', Paris, Hachette-Pluriel, 1987;
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* [[Pierino Gallo]], ''Chateaubriand et l'épopée du Nouveau Monde. Intertextualité, imitations, transgressions'', Paris, Eurédit, 2019, 188 p. {{ISBN|978-2-84830-241-6}};
* [[Emmanuel Godo]], ''Génie du christianisme de Chateaubriand'', éditions du Cerf, collection de l'Abeille, 2011
*[[Benjamin Hoffmann]], ''L'Amérique posthume'', essai, Éditions Classiques Garnier, coll. « L'Europe des Lumières », 2019 {{ISBN|978-2-406-07822-7}}.
* Gérard Jullien de Pommerol et Hugues Lépolard, « Chateaubriand et l'Ordre de Malte » in ''Cahier de la Société de l'histoire et du patrimoine de l'ordre de Malte'', {{n°|17}}, 2006, {{p.|12-42}};
* Philippe Moisan, ''Les Natchez de Chateaubriand : l’utopie, l’abîme et le feu'', Éditions Honoré Champion, 1999. 186 p.,{{ISBN|978-2-7453-0097-3}};
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** ''Atala au tombeau'' ou ''Les Funérailles d'Atala'', Huile sur toile, 1808, [[Musée du Louvre]] (Paris)<ref>Notice de présentation d'[http://www.louvre.fr/llv/œuvres/detail_notice.jsp?CONTENT%3C%3Ecnt_id=10134198673225730&CURRENT_LLV_NOTICE%3C%3Ecnt_id=10134198673225730&FOLDER%3C%3Efolder_id=9852723696500815&baseIndex=47&bmLocale=fr_FR Atala au tombeau] sur le site du Musée du Louvre</ref>.
** ''Portrait de Chateaubriand méditant sur les ruines de Rome'', Huile sur toile, 1808. Légué en 1848 par [[Juliette Récamier]] à la ville de Saint-Malo (Musée d'Histoire et d'Ethnographie). Une réplique réalisée par Girodet en 1811 se trouve au Musée de l'Histoire de France du Château de Versailles<ref>Notice [http://www.museehistoiredefrance.fr/index.php?option=com_œuvre&Itemid=3&view=detail&cid=233 Chateaubriand méditant] sur le site du musée.</ref>.
* Une statuette de ''François-René de Chateaubriand'', sculptée par [[Guillaume Bonnet (sculpteur)|Guillaume Bonnet]] en 1847 (?) et exposé au salon de 1848<ref>{{Ouvrage |langue=fr |auteur1=Elisabeth Hardouin-Fugier |titre=Guillaume Bonnet (1820-1873), à propos des bustes de la série "Les Lyonnais célèbres" |éditeur= |année= |isbn=}}</ref>.
* Le ''Portrait de François René (1768-1848) Vicomte de Chateaubriand'', de Pierre Louis Delaval.
* Le ''Portrait de Chateaubriand'' de [[Paulin Guérin]] (que l'on trouve parfois attribué à [[Pierre-Narcisse Guérin]])<ref>On peut lire à ce sujet l'article d’Éric Bertin, historien de l'Art : « [http://www.latribunedelart.com/Etudes_2005/Bertin_Chateaubriand_Girodet.htm#3n À propos des portraits de Chateaubriand peints par Guérin, Girodet et Delaval, et, incidemment, de son buste sculpté par David d’Angers] »</ref>.
* Les sculptures de :
** [[Francisque Duret]] : ''Chactas en méditation sur la tombe d'Atala'', Bronze, 1836, [[Musée des Beaux-Arts de Lyon]]<ref>[http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/joconde_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_98=INSC&VALUE_98=%20sign%e9&NUMBER=40&GRP=174&REQ=%28%28sign%e9%29%20%3aINSC%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%24%2534P&SPEC=1&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=1&MAX3=100&DOM=All Notice de la Base Joconde], sur le site du Ministère de la Culture</ref>.
** [[Aimé Millet]] : ''Chateaubriand'', sculpture en pied. L'original en bronze, réalisé en 1875, fut détruit pendant la Seconde Guerre mondiale ; le modèle en plâtre se trouve au [[Musée des Beaux-Arts de Rennes]]<ref>[http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/joconde_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_1=Ctyob&VALUE_1=&FIELD_2=AUTR&VALUE_2=Aim%e9%20Millet&FIELD_3=Clieu&VALUE_3=&FIELD_4=REPR&VALUE_4=&FIELD_5=Cdate&VALUE_5=&FIELD_6=Cdecv&VALUE_6=&FIELD_7=LOCA&VALUE_7=&FIELD_8=Mat%e9riaux%20%2f%20Techniques&VALUE_8=&FIELD_9=Titre&VALUE_9=&NUMBER=3&GRP=0&REQ=%28%28Aim%e9%20Millet%29%20%3aAUTR%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%24%2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=1&MAX3=100&DOM=All Notice de la Base Joconde], sur le site du Ministère de la Culture</ref>.
* La statue en granit réalisée par [[Alphonse Camille Terroir]] en 1930, qui se trouve sur la place de la ville de [[Combourg]]<ref>[http://patrimoine.region-bretagne.fr/main.xsp?execute=show_document&id=MERIMEEIA35017547 Notice du monument] sur le site du patrimoine de la Bretagne</ref>.
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* Le Portrait de Chateaubriand par le peintre sculpteur [[Antoine Étex]].
* La lithographie ''Chateaubriand et Pauline De Beaumont'' par le peintre [[Henri Félix Emmanuel Philippoteaux|Félix Philippoteaux]].
* La lithographie ''La maison de Chateaubriand, [[Rue d'Enfer (Paris, rive gauche)|rue d'Enfer]], n°84'' par le peintre [[Jean-Jacques Champin]] (''Paris historique'', Éditions F.G. Levrault, 1838).
 
Il existe par ailleurs un prix littéraire, le [[prix Combourg]], qui récompense chaque année un écrivain dont le style honore la mémoire et l’œuvre de Chateaubriand.
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* [[Tombeau de Chateaubriand]]
* [[Liste des ambassadeurs de France au Royaume-Uni]]
* [[Liste des ambassadeurs de France près le Saint-Siège]]
* [[Georges Libri-Bagnano]]