« Comminges » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
m v2.04b - Correction syntaxique (Espace insécable - Orthographe et typographie)
FDinguirard (discuter | contributions)
m bas Comminges --> Bas Comminges ; haut Comminges --> Haut Comminges
Balises : Révoqué Éditeur visuel
Ligne 38 :
 
== Géographie ==
Cette ancienne province de la [[France]] méridionale, autrefois entre le duché de Gascogne et la province du Languedoc, aujourd'hui répartie entre les départements de la [[Haute-Garonne]], des [[Hautes-Pyrénées]], de l'[[Ariège (département)|Ariège]] et du [[Gers (département)|Gers]], se divisait dans le sud de son territoire en Comminges languedocien, dit aussi basBas Comminges et petit Comminges, dans le nord-est, avec pour villes principales [[Muret (Haute-Garonne)|Muret]], [[Samatan (Gers)|Samatan]] et [[Lombez]] ; en Comminges gascon ou hautHaut Comminges, dans le sud, entre la [[Barousse]], la [[Comté de Bigorre|Bigorre]], l'[[Aspétois]] et le [[Couserans]] avec pour villes principales [[Bagnères-de-Luchon]], [[Saint-Béat]] et [[Barbazan]].
 
Elle est issue du [[comté de Comminges]] qui s'étendait de [[Muret (Haute-Garonne)|Muret]] à [[Luchon]]. Le comté du Comminges n'occupe qu'une partie du Comminges. La vicomté du [[Nébouzan]], les enclaves commingeoises de la [[Rivière-Verdun|jugerie de Rivière-Verdun]] et les enclaves languedociennes du [[Petit-Comminges|diocèse civil dit du petit Comminges]] occupant le reste de son territoire. La [[Vicomté de Couserans|vicomté du Couserans]] et le [[comté d'Aure]] (ou le pays des [[Quatre Vallées|Quatre-Vallées]]), dépendant, du comté du Comminges, complètent sa zone d'influence.
 
Le basBas Comminges se divise en petits pays languedociens et gascons, irrigués par la [[Save (Garonne)|Save]], la [[Noue (affluent de la Garonne)|Noue]], la [[Louge]], le [[Touch (rivière)|Touch]] et surtout la [[Garonne]] : le [[Muretain]], le [[Savès]] et le Comminges, parsemé d'enclaves, ressemblant à un gruyère.
 
Le hautHaut Comminges se divise en petits pays axés principalement sur la haute vallée de la [[Garonne]] et sur celle de son affluent la [[Pique (rivière)|Pique]] : [[Larboust]], [[pays de Luchon]], Ballongue, [[vallée d'Oueil|Oueil]], Bavartès, Layrines, et [[Frontignes]].
 
Le terme de [[Nébouzan]] s'applique plus spécifiquement à la région de [[Saint-Gaudens]].
Ligne 108 :
Le diocèse civil, dit « du petit Comminges » (onze paroisses dans quatre enclaves), dépendait du Languedoc comme les quatre enclaves du diocèse civil de Toulouse dispersées dans le Couserans. À la création des départements, le comté du Comminges fut partagé entre les départements du Gers, des Hautes-Pyrénées, de l'Ariège et de la Haute-Garonne.
 
Sur certaines cartes anciennes, une distinction est faite entre le basBas Comminges et le hautHaut Comminges (voir carte du Béarn, de la Bigorre, de l'Armagnac et des pays voisins, par Guillaume Delisle en 1712).
 
==== Le basBas Comminges ====
Le basBas Comminges était partagé entre le comté de Comminges, la jugerie de Rivière-Verdun, la vicomté du Nébouzan et trois des quatre enclaves du Languedoc (réunies dans le diocèse civil appelé petit Comminges).
 
La châtellenie de Muret comprenait : [[Muret (Haute-Garonne)|Muret]] (se sépare de [[Eaunes]] en 1771, absorbe [[Ox (Haute-Garonne)|Ox]], Saint-Amans-et-Ribonnet, Saint-Pierre-de-Bajourville, Estantens ou Saint-Cassien et La Combe ou Lacombe, se sépare de Ribonnet rattaché à [[Beaumont-sur-Lèze]]), [[Bois-de-la-Pierre]], Eaunes (séparée de Muret en 1771), Estantens ou Saint-Cassien, La Combe ou Lacombe, Ox, Saint-Amans-et-Ribonnet, Saint-Pierre-de-Bajourville, (paroisses éphémères de 1790 à l'an VIII, toutes absorbées par Muret, seul Ribonnet fut détaché et rattaché à Beaumont-sur-Lèze), [[Fontenilles]], Frousins ([[Frouzins]] en 1801), La Bastide-des-Feuillans ([[Labastide-Clermont]] en 1794), [[Labastidette|La Bastidette]] (Labastidette), La Casse (Lacasse), La Vernoze (Lavernose) ([[Lavernose-Lacasse]] en 1964), Laouach (absorbé par Le Fauga), Le Hauga, puis Fauga ([[Le Fauga]] en 1801), Lannes, Lespéries (commune de l'an IV à 1836, absorbé par [[Rieumes]] en 1836), [[Mauzac (Haute-Garonne)|Mauzac]], Pins (Pins-Justaret en 1801), [[Poucharramet]] (absorbe Saint-Jean-de-Poucharramet en l'an VIII), [[Roques (Haute-Garonne)|Roques]], [[Roquettes]], Saint-Hjlaire (fusion puis absorption de Villeneuvette en l'an XII), Saint-Jean-de-Poucharramet (rattaché à [[Poucharramet]] en l'an VIII), Sahuguède ([[Saiguède]], fusion éphémère en l'an VIII avec [[Bonrepos-sur-Aussonnelle|Bonrepos]]), [[Saubens]], Villeneuvette (commune de l'an II à l'an XII puis fusion avec [[Saint-Hilaire (Haute-Garonne)|Saint-Hilaire]]).
Ligne 127 :
La châtellenie d'Aurignac comprenait : [[Aurignac]] (absorbe une partie de Ramefort en 1825), [[Auzas]], [[Bachas]], Baman, [[Benque]], [[Beauchalot|Bauchalot]] (Beauchalot en 1807), [[Boussan]] (absorbe une partie de Ramefort en 1825), [[Boussens (Haute-Garonne)|Boussens]], [[Bouzin]], Castéra, Vignoles ([[Castéra-Vignoles|Castéra-Vignoles, fusion en 1839)]], Castillon (Castillon-de-Saint-Martory en 1801), Cazeneuve, Montaut (Cazeneuve-Montaut, fusion en 1825), [[Charlas]], [[Ciadoux]], Deilhac, [[Eoux]], [[Escanecrabe]] (ou Saint-Sabin d'Escanecrabe), Esparron, [[Estancarbon]], [[Francon (Haute-Garonne)|Francon]], Gariscan (absorbé par Latoue en 1793), Gensac-d'Aurignac (Gensac-de-Boulogne en 1929, enclave entre le Magnoac, en Gascogne, et le Nébouzan), Lalouret, Laffiteau ou La Petite-Fitau, ([[Lalouret-Laffiteau]], fusion en 1848), La Lagoutte-Gontaut (Proupiary), [[Landorthe]], Larcan, Laton (devient Latour puis Latoue en 1801, absorbe Gariscan en 1793), [[Lescuns]], Lestelle (Lestelle-de-Saint-Martory en 1921), [[Lieoux]] (absorbé par Saint-Gaudens en 1973), Lussan, Adeilhac ([[Lussan-Adeilhac]], fusion en 1839), [[Mancioux]], Marignac-d'Aurignac ([[Marignac-Laspeyres]] en 1801), Martignan (rattaché à Fabas en l'an IV), Martres (Martres-Tolosane en 1929), Mengué (commune de 1790 à 1791, absorbé par Aulon), [[Mondavezan|Mont-d'Avezan]] (Mondavezan), Montastruc (Montastruc-Savès en 1801), Montégut-d'Aurignac (Montégut-Bourjac en 1925), Montgaillard d'Aurignac ([[Montgaillard-sur-Save]] en 1929), Montoulieu ([[Montoulieu-Saint-Bernard]] en 1921), Montoussin, [[Peyrissas]], Saint-Andreau (Saint-André en 1801, absorbe une partie de Ramefort en 1825), [[Saint-Ignan]], Saint-Lary-d'Aurignac (Saint-Lary-Bonjean en 1921, Saint-Lary-Boujean en 1955), [[Saint-Marcet]] (ou Saint-Marcel), [[Saint-Martory]], [[Saint-Médard (Haute-Garonne)|Saint-Médard]], Saman, Saux, Pomarède (Saux-et-Pomarède, fusion en 1804), [[Samouillan]], [[Sana (Haute-Garonne)|Sana]], [[Savarthès]], [[Terrebasse]] (ou Esquiétdaze), Tillet (absorbé par Montoussin en 1790), Tournas (fusion avec Cassagnabère en 1855), ainsi que Cazeaux (Cazaux-Savès) et Caumont [enclave entre la châtellenie de Samatan (comté de Comminges), l'enclave de Gimont (jugerie de Rivière-Verdun) et l'aide de Sauveterre (comté de Comminges)] .
 
==== Le hautHaut Comminges ====
Le hautHaut Comminges était partagé entre le comté du Comminges, la vicomté du Nébouzan, la jugerie de Rivière-Verdun, la vicomté des Quatre-Vallées, et une des quatre enclaves du diocèse civil du petit Comminges dépendant du Languedoc.
 
La châtellenie de Salies comprenait : Salies (Salies-du-Salat en 1958), Ausseing, Bager (Bagert en 1801), Barjac, Belloc (absorbé par Betchat de 1790 à 1794), Betbèze (Belbèze en 1801, devient Belbèze-Escoulis en 1921, se sépare d'Escoulis en 1952, devient Belbèze-en-Comminges en 1957), Betchat (absorbe Belloc de 1790 à 1794), Cazavet, Castagnède, Caumont, Contrazy, Couret (absorbe Escaich en 1793), Couts ou Coux (commune de 1790 à 1791), Escoulis (se sépare de Belbèze en 1952), Figarol, Gajan, La Bastide (La Bastide-du-Salat en 1801), La Cave (Lacave), Lorp, Sentaraille (Lorp-Sentaraille, fusion en 1971), Mane, Marsoulas, Mercenac, Monclar (Montclar-les-Prés en 1929 et [[Montclar-de-Comminges]] en 1937), Montégut (Montégut-en-Couserans en 1962), Montesquieu (Montesquieu-Avantès en 1801), Montgaillard (Montgaillard-de-Salies en 1929), Prat, Bonrepaux ([[Prat-Bonrepaux]], fusion en 1971), Roquefort ([[Roquefort-sur-Garonne]] en 1921), Saint-Vincent, Saint-Araille, Lizier (Saint-Lizier en 1801), Sarradas (Cassagne en 1801), Souech (Soueich en 1801), Touille, Torignon puis Torignan-Vieux (Taurignan-Vieux en 1801), Torignon-Castet puis Taurignan-Castel (Taurignan-Castet en 1801).
Ligne 178 :
De 1469 jusqu'à la Révolution, la jugerie de Rivière et la jugerie de Verdun furent réunies pour former la jugerie de Rivière-Verdun composée de nombreuses enclaves dans le comté du Comminges et les vicomtés dépendantes, la vicomté du Nébouzan, l'État des Quatre-Vallées et dans le duché de Gascogne. Ces enclaves étaient réparties de la frontière espagnole jusqu'au sud de Montauban, entre la Gascogne, le Languedoc, la Bigorre et le Nébouzan. Seules, ici, sont indiquées les douze enclaves (sur vingt-huit !) dans le comté de Comminges et les vicomtés dépendantes.
 
Dans le basBas Comminges, et ce jusqu'à la Révolution, la jugerie avait de nombreux territoires enclavés dans le comté de Comminges :
* L'enclave de Sepx.
* L'enclave d'Alan avec : Alan, Le Frechet, Arnaud-Guilhem, La Fite (Lafitte-Toupière en 1793), Montaut et Cazeneuve (Cazeneuve-Montaut en 1825).
Ligne 188 :
* L'enclave de Rieumes avec : Rieumes (absorbe Lespérès en 1836), Forgues, Le Lherm (Lherm) et Sajas,
 
Dans le hautHaut Comminges, ces territoires, composés de plusieurs enclaves entre la Gascogne, le Languedoc et le Comminges provenant de la jugerie de Rivière, comprenaient :
* L'enclave de Génos avec : Génos, Adervielle, Pouchergues (Adervielle-Pouchergues, fusion en 1987), [[Aranvielle]], [[Armenteule]], Avajan, Bareilles, Billère, Castillon (Castillon-de-Larboust en 1801), Cathervielle, Cazeaux (Cazeaux-de-Larboust en 1801), Cazaux-Debat, Cazaux-Dessus (Cazaux, fusion en 1793), Fréchet ([[Cazaux-Fréchet]], fusion en 1806), Anéran, Camors (Cazaux-Frechet-Anéran-Camors, fusion en 1978), Estarvielle (absorbe Garin en 1794), Garin (absorbe Saint-Tritous en 1793, absorbé par Estarvielle en 1794), Germ, Gouaux (absorbe Larboust en 1793, devient Gouaux-de-Larboust en 1801), [[Bordères-Louron|Ilhan]], Jurvielle, Larboust (absorbé par Gouaux en 1793), Loudenvielle, Loudervielle, Mont, Oô, Portet (Portet-de-Luchon en 1801), Poubeau, Saint-Aventin, Saint-Calix, Saint-Tritous (absorbé par Garin en 1793), Trébons (Trébons-de-Luchon en 1929) et Vielle (Vielle-Louron en 1801).
* L'enclave de Saint-Béat avec : Saint-Béat (seule la partie gauche de la paroisse séparée de la partie droite par la Garonne) et Arlos.
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/wiki/Comminges ».