« Masculinisme (idéologie) » : différence entre les versions

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Certains avancent que le masculinisme serait une démarche visant moins à défendre le droit des hommes qu'à lutter contre un féminisme ayant permis aux femmes {{citation|d'aller trop loin}}<ref name=":1">{{Lien web |langue=fr|format=pdf |auteur=collectif |titre=Contre le masculinisme, petit guide d'autodéfense intellectuelle |url=https://m.centre-hubertine-auclert.fr/sites/default/files/fichiers/contrele-masculinisme-web.pdf |site=centre-hubertine-auclert.fr|éditeur=Editions bambule |date=2013 |consulté le=}}.</ref>. Pour Mélissa Blais et Francis Dupuy-Déry, {{citation|il apparaît tout à fait ridicule (et scandaleux) d’affirmer que le féminisme est allé trop loin et que les hommes sont aujourd’hui sous le contrôle des féministes en particulier et des femmes en général}}<ref>{{article |auteur1=Mélissa Blais |auteur2=Francis Dupuis-Déri |titre= Antiféminisme : pas d'exception française |périodique=Travail, genre et sociétés |volume=2 |numéro=32 |pages=151-156 |année=2014 |lire en ligne=https://www.cairn.info/revue-travail-genre-et-societes-2014-2-page-151.htm }}.</ref>.
 
Selon ''[[Le Temps (quotidien suisse)|Le Temps]]'', les masculinistes « récupèrent les discours des féministes pour affirmer qu’à cause d’elles, les hommes sont devenus le nouveau sexe faible. Nostalgiques d’un patriarcat tout puissant, ils fédèrent de plus en plus d’adeptes ». [[Warren Farrell]], professeur d'université considéré comme le père du mouvement masculiniste avec son livre de 1993 ''Le mythe de la domination masculine'', pense que «Les hommes gagnent plus, mais les femmes ont une vie plus équilibrée. Elles ont tort de penser que parce que les hommes gagnent plus, ils ont plus de pouvoir». Le documentaire de [[Cassie Jaye]] ''[[The Red Pill]]'' met en avant les masculinistes les plus connus comme Paul Elam qui compare les «[[féminazie]]s» au [[Ku Klux Klan]] et « la même complainte » des témoignages avec les statistiques « 75% des suicides sont commis par des hommes, 93% des victimes d’accidents de travail sont des hommes, sans oublier la garde des enfants, trop souvent confiée à la mère, etc ». Le sociologue [[Michael Kimmel]] qui ne nie pourtant pas le désarroi masculin et évoque les [[Angry white male]] dans un de ses ouvrages et pense que « le féminisme est bon pour les hommes » est très critiqué par les masculinistes. Selon Caroline Dayer, spécialiste en [[discrimination]] et enseignante à l’[[Université de Genève]] les masculinistes « ne veulent pas l’égalité mais imposer une vision figée des rapports sociaux, qui participe à la volonté de maintien des privilèges, et s’apparente à des logiques [[Racisme|racistes]]. Leur idéologie se fonde sur l’[[androcentrisme]], c’est-à-dire que seuls les hommes et leur point de vue comptent. Ce discours est d’autant plus saillant dans un contexte de crise, pour barrer les avancées vers l’égalité concrète.» Les « champions » des masculinistes sont [[Donald Trump]] et [[Eric Zemmour]]. Selon l’anthropologue Mélanie Gourarier «Faire croire à la disparition d’un âge d’or, d’une culture, d’une identité, est une ruse du pouvoir qui ne date pas d’hier. On trouve déjà des discours sur le masculin affaibli par les femmes au XVIIIe siècle, alors que les rapports de force ne se sont jamais inversés»<ref>[https://www.letemps.ch/societe/masculinistes-detestent-femmes Ces masculinistes qui détestent les femmes], Le Temps, 28/3/2017</ref>.
 
== Mouvements masculinistes ==