« Bas-en-Basset » : différence entre les versions

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== Géographie ==
La commune est traversée par la [[Loire]], le fleuve marquant,, la limite communale sur deux sections distinctes au sud-est et à l'est, la limite communale. Une plaine avec des étangs s'étend depuis la Loire jusqu'à des collines à l'ouest. La commune est limitrophe au département de la Saône-et-Loire au nord-est<ref name="geoportl" group="c">{{Géoportail |latitude= 46.175117 |longitude= 3.867822 |zoom= 6 |couches= Hydro |desc= La Pacaudière, carte interactive }} Couches « Cartes IGN classiques » et « Hydrographie » activées.</ref>. Ces étangs se sont formés après l'exploitation intensive des sables de la Loire. Les cavités exploitées à l'époque se sont remplies d'eau et abritent une faune et une flore protégées.
 
=== Localisation ===
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Elle se situe à {{unité|50|km}} par la route<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre [[chef-lieu#France|chefs-lieux de communes]] par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.</ref> du [[Le Puy-en-Velay|Puy-en-Velay]]<ref>{{Lien web |url=https://fr.distance.to/Bas-en-Basset,Haute-Loire,Auvergne-Rhône-Alpes,FRA/Le Puy-en-Velay,Haute-Loire,Auvergne-Rhône-Alpes,FRA |titre=Distance entre Bas-en-Basset et Le Puy-en-Velay |site=https://fr.distance.to |auteur=Stephan Georg |consulté le=2 novembre 2021}}.</ref>, [[préfecture]] du département, et à {{unité|25|km}} d'Yssingeaux<ref>{{Lien web |url=https://fr.distance.to/Bas-en-Basset,Haute-Loire,Auvergne-Rhône-Alpes,FRA/Yssingeaux,Haute-Loire,Auvergne-Rhône-Alpes,FRA |titre=Distance entre Bas-en-Basset et Yssingeaux |site=https://fr.distance.to |auteur=Stephan Georg |consulté le=2 novembre 2021}}.</ref>, [[sous-préfecture]]
 
=== Communes proches et limitrophes ===
 
Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à [[orthodromie|vol d'oiseau]].</ref> sont<ref>{{Lien web
|url=https://www.villorama.com/ville/bas-en-basset/villes-proches.html
|titre=Communes les plus proches de Bas-en-Basset
|site=www. villorama.com
|consulté le=2 novembre 2021
}}.</ref>{{,}}<ref name="geoportl" group="c"/> :
[[Valprivas]] ({{Unité|5.1 km}}), [[Monistrol-sur-Loire]] ({{Unité|5.2 km}}), [[Beauzac]] ({{Unité|5.3 km}}), [[Malvalette]] ({{Unité|6.7 km}}), [[Rozier-Côtes-d'Aurec]] ({{Unité|7.3 km}}), [[La Chapelle-d'Aurec]] ({{Unité|8.3 km}}), [[Saint-Hilaire-Cusson-la-Valmitte]] ({{Unité|8.7 km}}), [[Saint-Maurice-de-Lignon]] ({{Unité|9.4 km}}).
 
{{Section communes limitrophes d'article de commune de France
| commune = Bas-en-Basset<ref name="geoportl" group="c"/>
| élision=
| nord = [[Rozier-Côtes-d'Aurec]]<br><smallsup>[[Loire (département)|Loire]]</smallsup>
| commune = Bas-en-Basset
| nord = [[Rozier-Côtes-d'Aurec]]<br><small>[[Loire (département)|Loire]]</small>
| nord-est = [[Malvalette]]
| est = [[La Chapelle-d'Aurec]]
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| sud-ouest = [[Tiranges]]
| ouest = [[Valprivas]]
| nord-ouest = [[Saint-Hilaire-Cusson-la-Valmitte]]<br><smallsup>[[Loire (département)|Loire]]</smallsup>
| description =
}}
 
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forêts (43,8 %), zones agricoles hétérogènes (26,7 %), prairies (15,1 %), zones urbanisées (6,8 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (2,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,8 %)<ref name="CLC">{{Lien web |url=https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/corine-land-cover-0 |titre=CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). |site=le [https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/ site des données et études statistiques] du ministère de la Transition écologique.|consulté le= 24 avril 2021}}</ref>.
 
L'[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la [[carte de Cassini]] ({{s-|XVIII|e}}), la [[carte d'état-major]] (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte"c">{{Lien web |url=https://remonterletemps.ign.fr/comparer/basic?x= 4.11&y= 45.3066666667&z=14&layer1=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.MAPS.SCAN-EXPRESS.STANDARD&layer2=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.MAPS.SCAN50.1950&mode=vSlider|titre=Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.|auteur =[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] |site = remonterletemps.ign.fr |consulté le= 24 avril 2021}}. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.
 
<gallery mode="packed" heights="200px">
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== Histoire ==
=== Préhistoire et Antiquité ===
 
{{refnec|Malgré la découverte de silex datant du [[néolithiqueNéolithique]] près de la [[Loire]], il n'y a aucune preuve d'une occupation permettantepermanente du territoire aux temps [[Préhistoire|préhistoriques]].}}
=== Préhistoire et Antiquité ===
 
=== Antiquité ===
Malgré la découverte de silex datant du [[néolithique]] près de la [[Loire]], il n'y a aucune preuve d'une occupation permettante du territoire aux temps [[Préhistoire|préhistoriques]].
La commune de Bas-en-Basset est située dans le nord de l'ancien territoire des [[Vellaves]], proche du territoire des [[Ségusiaves]]. À cette époque, s'y trouve une sorte de « pôle » proto-urbain comprenant trois sites proches les uns des autres, avec d'ouest en est : le « Mont Malorum », site fortifié sur une éminence surplombant la plaine ; à Basset, une agglomération ouverte en rive droite (côté est) de la Loire, occupée principalement pendant le {{-s-|II}} ; et à Bas, une autre agglomération ouverte en rive gauche de la Loire<ref name="geoportl" group="c"/>{{,}}<ref name="2015deberge_cabanis">{{ouvrage |libellé= Deberge ''et al.'' 2015 |lang= fr |auteur1= Yann Deberge |directeur1= oui |auteur2= Manon Cabanis |auteur3= Pierre Caillat |auteur4= Magali Garcia |auteur5= Matthew Loughton |auteur6= Jean-François Pasty |auteur7= Laure Simon |auteur8= Alain Wittmann |auteur9= Marcel Brizard |auteur10= Pascal Combes |titre= Nouvelles observations sur l'occupation laténienne (IIe s. av. J-C.) et gallo-romaine (Ier-IIe s. ap. J-C.) de Bas-en-Basset (Haute-Loire), Le Maray II |nature ouvrage= Rapport de fouille archéologique |lieu= |éditeur= Inrap |date= 2015 |pages= |passage= |lire en ligne= https://www.inrap.fr/dap/nouvelles-observations-sur-l-occupation-latenienne-iie-s-av-j-c-et-gallo-romaine-16128 |format= sur ''inrap.fr'' |consulté le= 06/2022 }}.</ref>.
 
Selon Lauranson (2012), les premières mentions du Mont Mallorum dans la littérature archéologique sont de l'abbé J.-M. Theillère (1882<ref>
Puis apparaît un village [[Vellaves|Vellaune]]<ref>Groupe de recherche archéologique vellave - "Le Mont-Malorum", de Romain Lauranson, le 4 mai 2012.</ref> sur le Mont-Malorum, sur la frontière d'avec les [[Ségusiaves]]. Son extension maximale est comprise entre quatre et six hectares. Y furent retrouvées des pièces de monnaie<ref>Site internet https://auvergne-centrefrance.com __"Bas-en-Basset - Ville du département de la Haute-Loire.</ref>, ainsi qu'une « grosse cargaison » de poteries [[Gaulois (peuples)|gauloises]] et d'amphores<ref>Livre d'[[Albert Boudon-Lashermes]] __"Le vieux Puy - Podium Sanctae Mariae"__, année 1989, page 2.</ref>. Après l'invasion [[Empire romain|romaine]], le Mont Malorum sera voué à l'exploitation agricole jusqu'à la fin du {{s-|XIX}}.
{{ouvrage |libellé= Theillière 1882 |lang= fr |auteur1= J.-M. Theillière |titre= Les châteaux du Velay et autres questions d'histoire locale |volume= V |tome= 2 |lieu= <!-- Saint-Étienne ou Le Puy --> |éditeur= |date= 1882 |pages= |passage= 163-164 |lire en ligne= <!-- |format= sur ''xxx'' --> }}. Cité dans {{harvsp|Lauranson|2012}}.
</ref>), et des fouilles mentionnées par A. Boudon-Lashermes dont les écrits retiennent la mention d'une « grosse cargaison » d'amphores et de poteries celtiques<ref>
{{Ouvrage |libellé= Boudon-Lashermes 1989 |langue= fr |auteur1= Albert Boudon-Lashermes |lien auteur1= Albert Boudon-Lashermes |préface= Michel Pomarat |titre= Podium Sanctae Maria : La Déesse Vélauna et les trois images de N.D. du Puy |lieu= Le Breuil-de-Doue |nature ouvrage= auparavant inédit, l'écriture de cet ouvrage précède celle des ''Origines de la cité d'Anis'' et du ''Grand Pardon de N.-D. et l'église du Puy de 992 à 1921'' |éditeur= Association des amis de Boudon-Lashermes |pages= IV-217 p. |passage= 2 |url= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k33675886/f7.item |format= sur ''gallica'' }}.
</ref>. Vers les années 1980 L. Simonnet et Y. Theillère y font des prospections qui ont livré de modestes quantités de mobilier<ref>{{article |libellé= Theillère 1991 |lang= fr |auteur1= Yves Theillère |titre= État des découvertes archéologiques faites sur la commune de Bas-en-Basset (Haute-Loire) |périodique= Cahiers de la Haute-Loire |date= 1991 |pages= 9-64 (voir p. 37) |présentation en ligne= https://cahiersdelahauteloire.fr/produit/cahiers-de-la-haute-loire-annee-1991/ }}. Cité dans {{harvsp|Lauranson|2012}}.</ref> ; des sondages par L. Simonnet n'ont rien révélé<ref>{{article |libellé= Lauranson 2012 |langue= fr |auteur1= Romain Lauranson |titre= Le Mont-Malorum |nature article= notice intégrée au rapport annuel 2006 du PCR « Sites fortifiés et occupations de hauteur en Auvergne de l’âge du bronze final à la fin des âges du fer » |périodique= Groupe de recherche archéologique vellave |date= 4 mai 2012 |pages= |lire en ligne= http://archeograv.fr/le-mont-mallorum/ |format= sur ''archeograv.fr'' |consulté le= 06/2022 }}.</ref>. {{refnec|Son extension maximale serait comprise entre quatre et six hectares.}} Outre les amphores et poteries mentionnées plus haut, {{référence insuffisante|le site a livré des pièces de monnaie<ref>{{lien web |lang= fr |titre= Bas-en-Basset - Ville du département de la Haute-Loire |site= auvergne-centrefrance.com |url= http://www.auvergne-centrefrance.com/geotouring/villages/hteloire/bas-en-basset/bas-en-basset.htm |consulté le= 06/2022 |brisé le= }}.</ref>}}. {{refnec|Après l'invasion [[Empire romain|romaine]], le Mont Malorum est voué à l'exploitation agricole jusqu'à la fin du {{s-|XIX}}.}}
 
Dans la plaine, par contre, la spécialité fut « durant des millénaires »<ref>Livre "Le monde souterrain de Haute-Loire", de Jean-Paul Béal, année 2018, page 75.</ref> la [[poterie]], grâce au gisement d'argile de ''Ranchevoux'', exploité en souterrain, et ce encore jusqu'à la fin du {{s-|XIX}}<ref>{{ouvrage |libellé= Béal 2018 |lang= fr |auteur1= Jean-Paul Béal |préface= François Fichet de Clairfontaine |titre= Le monde souterrain de Haute-Loire |éditeur= éds. du Roure |date= 2018 |pages= |passage= 75 |isbn= 978-2-919762-63-7 }}.</ref>.
 
{{référence insuffisante|Le nom ''Bas'' trouverait son origine dans la présence d'un consul romain nommé ''Caius Bassus'', propriétaire de biens dans le ''Territorium Bassence''<ref>http://basenbasset.fr{{lien __"Bas-en-Bassetweb -|lang= fr |titre= À la découverte du petit patrimoine" |site= basenbasset.fr |url= http://basenbasset.fr |consulté le= |brisé le= 06/2022 }}.</ref>.}} {{référence insuffisante|Le Bas-en-Basset [[Culture gallo-romaine|gallo-romain]], dans la plaine, parait avoir été important : traversé par une [[Voie romaine|route]], on y a retrouvé des colonnes ; une stèle funéraire ; des monnaies ; des objets divers originaires de la région ou de Gaulle ; et certains autres qui ornaient habituellement les temples romains<ref>https://www.leprogres.fr,{{lien articleweb du|lang= 19fr novembre 2017|titre= "Bas-en-Basset - À la découverte du passé gallo-romain de "Navogne" |site= leprogres.fr |éditeur= ''[[Le Progrès (Lyon)|Le Progrès]]'' |date= 19/11/2017 |url= https://www.leprogres.fr/haute-loire-43-edition-monistrol/2017/11/19/a-la-decouverte-du-passe-gallo-romain-de-navogne |consulté le= 06/2022 |brisé le= }}.</ref>.}}
 
{{refnec|Le [[Velay]] est ravagé lors des [[invasions barbares]] par les [[Vandales]]<ref group="Note">Page Wikipedia de la ville d'[[Espaly-Saint-Marcel]].</ref>, les [[Burgondes]], les [[Wisigoths]]. Il passe ensuite sous domination [[Francs|franque]].}}
 
=== Moyen Âge ===
 
''Bas'' est lié à la seigneurie ''de Rochebaron'', dont le [[château de Rochebaron|château]] est bâti au {{s-|XI}}<ref>Selon les sites internet, ce château est parfois daté du {{s-|XI}}, et parfois du {{s-|XII}}. Cependant il faut noter que la Famillefamille de Rochebaron apparaît en 960 (voir texte plus bas).</ref> sur un éperon en bordure du Mont Malorum, à {{unité|650|mètres}} d'altitude, dominant de plus de {{unité|200|mètres}} le cours de la [[Loire]] et la plaine. Il est fortement remanié au {{s-|XV}}.
 
Citons quelques seigneurs moyenâgeux du lieu, sans trop entrer dans les détails :
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* Pons {{Ier}} de Rochebaron (~1010-~1070), seigneur de Rochebaron, marié avec ??, trois enfants : Lambert I (~1040-1214) ; Lambert II (? ?) ; Pons II (~1100-~1169) ;
* Lambert I de Rochebaron (~1040-1214), seigneur de Rochebaron en 1184, chevalier. En 1213, le roi [[Philippe II Auguste|Philippe Auguste]] confisque le château et le donne à [[Robert de Mehun]], suite sans doute à la révolte de la Famille parce qu'un des leurs, Brocard de Rochebaron, s'était fait destitué de sa charge d'évêque. Cette donation est appuyée par le pape [[Clément IV]] en 1264. {{refnec|L'affaire se tasse, mais les seigneurs de Rochebaron doivent ''rendre hommage'' aux [[Comté de Forez|comtes de Forez]] en 1325}} ;
* Pons II de Rochebaron (~1100-~1169), seigneur de Rochebaron, chevalier, marié à Gotolende de [[Baffie]]<ref group="Note">Il y a peu d'informations sur cette famille, sinon qu'elle est originaire du [[Forez]]. [[Guillaume de Baffie]] est évêque de [[Clermont-Ferrand|Clermont]] de 1096 à 1103. Au {{s-|XIII}} une certaine Philippie ou Philippa de Baffie (née vers 1225) se marie avec [[Guillaume VIII Dauphin d'Auvergne (v.1175-1240)|Guillaume VIII d'Auvergne]], puis avec Robert II de Courcelles.</ref> ;
* Pons III de Rochebaron (1215-1271), seigneur de Rochebaron, chevalier, marié avec [[Allègre|Alaïs d'Allègre]] ;
* Briand de Rochebaron (1270-1311), seigneur de Rochebaron, chevalier, marié avec [[Liste des comtes d'Auvergne|Jeanne d'Auvergne]], puis avec [[Châtillon-en-Bazois|Agnès de Chatillon]], puis avec [[Saint-Nectaire|Elise de Saint Nectaire]] ;
* Héracle (ou Héraclée - 1305-1362), baron, marié à [[Baronnies du Gévaudan|Blaye de Douchanès]] ;
* Guigues de Rochebaron, baron, seigneur de Rochebaron, marié à [[Château de Rochebonne|Marguerite de Châteauneuf de Rochebonne]] ;
* {{refnec|Héracle II (ou Héraclée - 1376-1419), baron de Rochebaron, [[Sénéchaussée de Beaucaire|sénéchal de Beaucaire]], marié à [[Buzet-sur-Baïse|Marguerite du Buzet]] puis à [[Chaudeyrolles|Elide de la Rouë]]<ref group="Note">Les origines géographiques de Marguerite de Buzet et de Elide de la Rouë sont à vérifier.</ref>. Il est excommunié en 1406 par l'évêque de [[Mende (Lozère)|Mende]] à cause d'excès commis sur des clercs. Partisan des [[Guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons|Bourguignons]] lors de la [[guerre de Cent Ans]], il prend et pille [[Aurec-sur-Loire|Aurec]] ; fait des incursions dans l'Auvergne et le [[Gévaudan]] ; prend [[Serverette]], qui doit être délivrée après un siège sanglant en 1419}}. Il se soumet ensuite au [[Charles VII (roi de France)|dauphin Charles]] après la [[Traité de Pouilly-le-Fort|paix du Ponceau]] ;
* Guigon de Rochebaron (1400-1424), baron de Rochebaron, marié à [[Saint-Priest-la-Roche|Catherine de La Roche]]. C'est certainement lui qui en 1421, aidé de Bourguignons, assiège la ville du [[Le Puy-en-Velay|Puy]], et ne pouvant la prendre ravage les environs. Il est le père de :
** Artaud, chevalier de l'[[Ordre de Saint-Jean de Jérusalem]],
** Antoinette, qui épouse le 2 juin 1434 [[Maison de Polignac|Louis de Chalencon-Polignac]] (1424-1480)<ref group="Note">Ce mariage a certainement été organisé pour « raccommoder » les partis, au sortir des luttes fratricides de la [[guerre de Cent Ans]]. À noter, l'âge de Guigon à sa mort (24 ans) ; et celui de Louis lors de son mariage (10 ans).</ref> ;
* Guillaume de Chalencon-Rochebaron (~1440-1521), fils d'Antoinette, baron de Rochebaron, marié à [[Compains|Madeleine de La Motte-Brion]].
 
Ligne 322 ⟶ 328 :
En 2018, la population âgée de {{unité|15 à 64 ans}} s'élève à {{nombre|2597 personnes}}, parmi lesquelles on compte 76,3 % d'actifs (69,3 % ayant un emploi et 7,1 % de chômeurs) et 23,7 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>{{,}}<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le [[taux de chômage]] communal (au sens du recensement) des {{nobr|15-64 ans}} est inférieur à celui de la France et du département.
 
La commune fait partie de la couronne de l'[[aire d'attraction de Saint-Étienne]], du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte"c">{{Lien web |url=https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/outils/cartographie-interactive/#c=report&chapter=p01&report=r01&selgeo1=com2021.43020&selgeo2=fra.99|titre=Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes.|auteur =Agence nationale de la cohésion des territoires |site =l'observatoire des territoires |consulté le= 10 avril 2021}}.</ref>{{,}}<ref group=I>{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/information/4803954|titre=Base des aires d'attraction des villes 2020|site=site de l'Insee |consulté le= 10 avril 2021}}.</ref>. Elle compte {{unité|1152|[[emploi]]s}} en 2018, contre {{formatnum:1013}} en 2013 et 882 en 2008. Le nombre d'[[Population active|actifs]] ayant un emploi résidant dans la commune est de {{formatnum:1811}}, soit un [[indicateur de concentration d'emploi]] de 63,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 55,7 %<ref group=I>{{lien web|titre=Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Bas-en-Basset|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/5397619?geo=COM-43020#ancre-EMP_T5 |consulté le=25 janvier 2022}}.</ref>.
 
Sur ces {{formatnum:1811}} actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 460 travaillent dans la commune, soit 25 % des habitants<ref group=I>{{lien web|titre=ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/5397661?geo=COM-43020#ancre-ACT_T4 |consulté le=25 janvier 2022}}.</ref>. Pour se rendre au travail, 88,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,8 % les [[Transport en commun|transports en commun]], 4,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>{{lien web|titre=ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/5397661?geo=COM-43020#ancre-ACT_G2 |consulté le=25 janvier 2022}}.</ref>.
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Fichier:Bas-en-Basset (Haute-loire) tour.JPG|Tour rehaussée de brique.
Fichier:Bas-en-Basset (Haute-loire) porte charretiere.JPG|Porte charretière dans le bourg.
Fichier:Bas-en-Basset (Haute-loire) maison classee.JPG|Maison Girard<ref group="Note">Anciennement classée aux monuments historiques et déclassée par le décret du 25 avril 2017 du fait de son délabrement et du don de l'ensemble de papiers peints panoramiques des années 1800-1810.</ref>, démolie en 2018.
Fichier:Bas-en-Basset (Haute-loire) croix 02.JPG|Croix de Bas-en-Basset classée aux monuments historiques.
</gallery>
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=== Notes et cartes ===
* Notes
{{Références|groupe=Note|pasdecol=oui}}
 
* Cartes
{{Références|groupe=Carte"c"}}
 
=== Références ===
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==== Autres sources ====
{{Références|taille=40}}
 
{{Portail|communes de France|Loire|Haute-Loire}}
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