« Opération Waldfest » : différence entre les versions

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| date = {{date|Septembre 1944-}}-{{date|novembre 1944}}
| lieu = [[Massif des Vosges]], {{[[France}}]]
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| issue = Retrait allemand après la destruction systématique des villages.
| combattants1 = {{Troisième Reich}}
| combattants2 = {{Royaume-Uni}} <br>{{France libre}}
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L'''L'Operationopération ''Waldfest''''' (« Fête de la forêt ») pendant la [[Seconde Guerre mondiale]] est une opération allemande dans les [[Massif des Vosges|Vosges]] pour contrer la [[Résistance intérieure française|résistance française]], l'opération alliée [[Opération Loyton|Loyton]] et mettre en œuvre une [[Politiquepolitique de la terre brûlée|politique de la terre brulée]] devant la ligne « [[Ligne fortifiée#Schutzwall West|''Schutzwall West'']] » (Mur de protection Ouest) qui doit stopper ou freiner l'avance des alliés<ref name="Gedenkorte">{{Lien web |langue=Germande |titre=Aktion Waldfest |url=https://www.gedenkorte-europa.eu/de_de/article-aktion-waldfest.html |éditeur=Gedenkorte Europa |date= |consulté le=2 November 2018-11-02}}.</ref>. Elle prévoit de déporter tous les hommes en âge de combattre en [[Allemagne]] comme travailleurs forcés.
 
Elle a été réalisée en deux étapes, entre {{date|septembre 1944-}} et {{date|novembre 1944}}, par des unités de la ''[[Wehrmacht]]'' et de l{{'}}''[[Allgemeine SS]]''.
 
Elle a entraîné la destruction de 7 500 {{unité|7500|bâtiments}}. 39 [[Special Air Service|SAS]] prisonniers sont exécutés en application de [[Adolf Hitler|l']] « [[Ordreordre Commando|ordre commando]] »]] d'[[Adolf Hitler|Hitler]]. Près de 1 500 français{{unité|1500|Français}} civils ou combattants sont tués dans les combats ou exécutés et près de 14 000 {{unité|14000|civils}} sont envoyés en Allemagne comme travailleurs forcés. 3 800 {{unité|3800|civils}} sont déportés vers les camps de concentration, les deux tiers y sont morts. Après la guerre, un certain nombre de responsables allemands de la Wehrmacht et des SS sont jugés et condamnés pour crime de guerre.
 
Pendant la [[Première Guerre mondiale]], une offensive allemande, dans l'Est de la France, a porté le même nom<ref>{{Ouvrage|langue=en|prénom1=William F.|nom1=Buckingham|titre=Verdun 1916 : The Deadliest Battle of the First World War|éditeur=|année=|isbn=|lire en ligne=https://books.google.com.au/books?id=kRitCwAAQBAJ&pg=PR49&dq=operation+waldfest}}.</ref>.
 
== Étymologie ==
Waldfest est composé des mots [[allemand]]s ''Wald'' (forêt) et ''Fest'' (fête). Il peut se traduire en français par « fête de la forêt ».
 
== Contexte ==
[[Fichier:Persuit_to_the_West_WallPersuit to the West Wall.jpg|droite|vignette|<center>redresse=1.5|Front occidental en 1944.</center>]]
À la suite de la réussite du [[Bataille de Normandie|débarquement alliéeallié en Normandie]] le {{Date France|6|juin|1944}} et avant la [[libération de Paris]] le {{Date France|26|août|1944}}, les forces allemandes dans les [[Massif des Vosges|Vosges]] ont reçu l'ordre d'établir une position défensive à l'ouest de la ligne de crête, baptisée « [[Ligne fortifiée#Schutzwall West|''Schutzwall West'']] » (Mur de protection Ouest)<ref name="Gedenkorte" />. Jusqu'à 30 000 {{unité|30000|membres}} de la [[Jeunesses hitlériennes|jeunesse hitlérienne]] allemande<ref>{{Lien web |langue=Frenchfr |titre=Pexonne ou la force tranquille d’un village lorrain |url=https://histoire-lorraine.fr/index.php/l-z/pexonne |éditeur=histoire-lorraine.fr |date= |consulté le=2 November 2018}}.</ref> sont affectés à la construction de la ligne fortifiée. Prévue comme une fortification massive s'étendant du sud de la Belgique à la frontière suisse, elle n'est pratiquement pas achevée en raison d'un manque de ressources, mais aussi du harcèlement des groupes de [[Maquis (résistance)|maquisards]]{{Sfn|Wiedeking|2017}}.
 
Le plan allemand prévoit de détruire tous les villages devant cette position défensive pour éliminer tout abri pour les forces alliées au cours de l'hiver à venir. La population locale doit être évacuée et la population masculine âgée de 15 à 60 ans doit être déportée en Allemagne comme travailleurs forcés. Cette politique de la terre brûlée a auparavant été appliquée principalement en Europe de l'Est mais jamais sur le front occidental<ref name="Gedenkorte" />.
 
Le {{Date France|8|juillet|1944}}, [[Wilhelm Keitel]], chef du haut commandement des forces armées allemandes, ordonne que tous les civils valides impliqués ou soupçonnés d'être dans la résistance locale doivent être emmenés dans des [[Camp de transit|camps de transit]] et déportés vers l'Allemagne comme travailleurs forcés<ref name="Gedenkorte" />. Le {{Date France|2|novembre|1944}}, le général [[Hermann Balck]], commandant du groupe d'[[Groupegroupe d'armées G|armées G]], ordonne que toutes les forces allemandes dans les Vosges se retirent sur la ligne défensive « ''[[Ligne fortifiée|Schutzwall West]]'' ». La zone à l'ouest de la position doit être détruite et tous les biens comme le bétail et la nourriture évacués. La population locale doit être soit déportée, soit concentrée dans une partie du village. Ces dernières doivent être sélectionnées de manière à pouvoir être prises sous le feu de l'artillerie tandis que les autres parties des villages sont détruites. Tous les ponts doivent être détruits et les forces ennemies ne doivent pas trouver de bâtiments habitables pendant l'hiver.
 
L'[[Alsace]], à l'est de la ligne de crête des Vosges a été [[Annexion de l'Alsace (1940)|annexée en 1940]]. L'action des maquis y est plus difficile tandis que, dans la partie ouest, elle augmente considérablement au milieu de 1944.
 
== L'opération ''Waldfest'' ==
L'opération ''Waldfest'' s'est déroulée en deux parties, ''Waldfest'' 1 et ''Waldfest'' 2{{Sfn|Jones|2016|p=265}}. [[Heinrich Himmler]] accorde une importance particulière à l'opération. AÀ [[Gérardmer]] le {{Date France|6|septembre|1944}}, il participe à une conférence pour s'assurer que la frontière allemande à l'ouest est défendue à tout prix<ref name="Gedenkorte" />.
 
Pendant ''Waldfest'', les responsables pour la ''Wehrmacht'' sont les généraux Erich von Kirchbach et [[Hermann Balck]], pour la ''[[Gestapo]]'' et les ''SS'', [[Carl Oberg]], [[Chef supérieur de la SS et de la Police|''SS'' et chef de police]] et pour la France (basé à [[Nancy]] mais relocalisé à [[Fraize]] à la mi-{{date|septembre 1944-}}), [[Friedrich Suhr]], SS et chef de police en [[Alsace]], et [[Erich Isselhorst]], commandant de la ''[[Sicherheitspolizei]]'' pour la [[République de Bade|Bade]] et l'Alsace<ref name="Gedenkorte" />.
 
La base principale de l'opération est le [[Camp de sûreté de Vorbruck-Schirmeck|camp de sureté de Schirmeck (''Sicherungslager'' Schirmeck-Vorbruck)]]<ref name="Gedenkorte" />, commandé par [[Karl Buck]]{{Sfn|Jones|2016|p=267}}.
 
La ''Wehrmacht'' et les unités SS sont soutenues par des collaborateurs français et la [[milice française]]<ref name="Rabodeau">{{Lien web |langue=Germande |titre=Rabodeau |url=https://www.gedenkorte-europa.eu/content/list/500/ |éditeur=Gedenkorte Europa |date= |consulté le=3 Novembernovembre 2018}}.</ref>.
 
=== Déroulement des opérations ===
 
==== ''Waldfest'' 1 ====
[[FiCHIER:IGP8147.jpg|vignette|redresse=1.5|L'imposant monument aux victimes de la déportation de la petite ville vosgienne de [[Senones]].]]
Waldfest 1 commence en {{Date France||septembre|1944}}, sous le commandement d'Isselhorst et de son adjoint, Wilhelm Schneider. Elle est dirigée depuis [[Strasbourg]], après que la Wehrmacht aita été incapable de vaincre les mouvements de résistances locaux. Les efforts d'Isselhorst ont été couronnés de succès et les agents du SAS dans la région, faisant partie de l'[[opération Loyton]], sont capturés ou tués {{Sfn|Jones|2016|p=265}}. La première étape de l'opération a duré du {{date|1er septembre- 1944-}} au {{Date France|30|septembre|1944}}. L'opération est réalisée par de petits [[Einsatzkommando|Einsatzkommandos]], variant en effectif de {{Nombre|30}} à {{Unité|100|hommes}} hommes{{Sfn|Wiedeking|2017}}. Ils sont soutenus par des ''Jagdkommando'' (Commandoscommandos de chasse de la ''Wehrmacht'') sous le commandement du ''Generalmajor'' [[Franz Vaterrodt]], basé à Strasbourg {{Sfn|Wiedeking|2017}}.
 
==== ''Waldfest'' 2 ====
Waldfest 2, la deuxième étape de l'opération, a duré du {{date|1er}} octobre 1944-}} à {{date|novembre 1944}}. Elle vise la résistance locale, le [[Groupes mobiles d'Alsace|Groupe mobile d'Alsace (GMA)]] Vosges <ref name="Gma">{{Lien web |langue=Germande |titre=Groupe Mobile d'Alsace – GMA |url=https://www.gedenkorte-europa.eu/content/article/1233/-/ |éditeur=Gedenkorte Europa |date= |consulté le=2 November 2018}}.</ref> mais aussi la population civile, les villes et les villages<ref name="Gedenkorte" />.
 
La vallée du [[Rabodeau]] a, déjà été visée danslors de la première phase le {{date|24 septembre, quand1944-}} lorsque {{Nombre|424|civils}} civils ont étéfurent déportés dans des [[Camps de concentration nazis|camps de concentration]] où {{Nombre|362}} mourront, elle; est frappéesera une seconde fois lefrappée lors des journées du {{date|5 octobre- 1944-}} et {{date|6 octobre 1944-}}. CetteDurant fois,ces deux jours {{Nombre|392|jeunes}} jeunes hommes sont ainsi arrêtés et déportés, {{Nombre|; 246}} périront. Une troisième attaque dans la vallée, la plus violente, sur la vallée a lieu le {{date|8 novembre 1944-}}. Cette fois, près de {{Nombre|8000|civils}} civils sont expulsés et envoyés en Allemagne comme travailleurs forcés, ; certains seront libérés en chemin par l'armée française qui approche. Les événements de la vallée du Rabodeau ont conduit le général [[Charles de Gaulle|général de Gaulle]] à la surnommer « La Vallée des Larmes » après la libération<ref name="Rabodeau" />.
 
L'opération « ''Waldfest'' » prend fin définitivement en {{Date France||novembre|1944}} lorsque la région a étéest libérée par la [[100e division d'infanterie (États-Unis)|{{100e |division}} d'infanterie américaine]]<ref>{{Lien web |langue=Frenchfr |titre=L’Aktion Wald Fest. Pourquoi et Comment |url=http://www.resistance-deportation.org/spip.php?article159l |éditeursite=www.resistance-deportation.org |date=2008-07-12 July 2008 |consulté le=2 November 2018-11-02}}.</ref> du [[6e corps d'armée (États-Unis)|VI Corps]] lors de l'[[Bataille de Bruyères|opération ''Dogface'']] {{Sfn|Adams|2010|p=307}}.
 
== Le prix payé ==
 
=== Exécution des soldats des SAS capturés ===
Isselhorst ordonne l'exécution des membres des [[Special Air Service|SAS]] britanniques capturés, ainsi que d'un certain nombre de civils français, de trois prêtres français et de quatre aviateurs américains. Le responsable de l'exécution, Karl Beck, juge imprudent de laisser des charniers de soldats alliés abattus dans une zone si proche de la ligne de front. Les prisonniers sont alors transférés à [[Gaggenau]] (Allemagne) le {{Date France|21|novembre|1944}}. Ils sont d'abord détenus dans une prison locale, puis, le {{date|25 novembre 1944-}} ou peu après, emmenés dans une forêt des environs et abattus d'une balle dans la tête dans un cratère de bombe. Un prisonnier tente de s'échapper, mais il est également tué<ref name="Gedenkorte" />{{,}} {{Sfn|Jones|2016}}.
 
=== Population civile française ===
L'opération ''Waldfest'' a vu {{Nombre|376|civils}} civils exécutés et {{Nombre|110|combattants}} combattants du maquis tués au combat. Un millier de civils sont morts dans les bombardements et {{Nombre|3762}} déportés vers des camps de concentration, les deux tiers n'en reviendront pas<ref name="Gedenkorte" />.
 
Plus de {{Nombre|11000|civils}} civils des Vosges sont déportés en Allemagne comme travailleurs forcés, soit directement, soit dans le cadre du [[Service du travail obligatoire (France)|Service du travail obligatoire]]. Après-guerre, ils n'obtiennent pas le statut de déporté car ils ne remplissent pas les critères de détention dans des prisons ou des camps de concentration. Ce n'est que dans les années 1970 que les déportés reçoivent le titre de « Patriotes transférés en Allemagne ». L'Allemagne n'a commencé à les indemniser qu'à partir d'{{date|avril 2000}}, date à laquelle il en reste peu en vie, et selon des critères très stricts<ref name="Gedenkorte" />.
 
''Waldfest'' a également vu la destruction de plus de {{Nombre|7500|bâtiments}} bâtiments dans la région<ref name="Gedenkorte" />. Le {{date|14 novembre 1944-}}, à [[Saint-Dié-des-Vosges]], {{Nombre|2000|maisons}} maisons sont détruites ou incendiées pendant cinq jours tandis que la [[Cathédrale Saint-Dié de Saint-Dié-des-Vosges|cathédrale]] est dynamitée. La ville est libérée par l'armée américaine le {{date|23 novembre 1944-}}. [[Saint-Dié-des-Vosges]] est la ville la plus détruite de l'est de la France pendant la Seconde Guerre mondiale<ref name="Saint">{{Lien web |langue=Germande |titre=Saint-Dié-des-Vosges |url=https://www.gedenkorte-europa.eu/content/list/495/ |éditeur=Gedenkorte Europa |date= |consulté le=2 November 2018-11-02}}.</ref>.
 
== Après la guerre ==
Après la fin de la guerre, le major Eric Barkworth du 2nd [[Special Air Service]] Regiment est chargé d'établir ce qu'il est advenu des SAS capturés puis exécutés. Ses efforts aboutissent à la poursuite et à la condamnation de certains des coupables{{Sfn|Jones|2016|p=267}}.
 
Pour le meurtre des parachutistes du SAS, Erich Isselhorst, Karl Oberg et Wilhelm Schneider sont condamnés à mort par un tribunal militaire britannique à [[Wuppertal]] (Allemagne) en {{Date|juin 1946}} <ref name="Legal">{{Lien web |langue= |titre=Trial by a military court of General Victor Alexander Friedrich Willy Seeger and 5 others (including Erich Isselhorst) |url=https://www.legal-tools.org/doc/a0e9f2/pdf/ |série= |éditeur=[[Legal Tools]] |date=July 1945-07 |consulté le=}}.</ref>. Isselhorst est remis aux Français<ref name="Isselhorst">{{Lien web |langue=Germande |auteur1=Lilla |prénom1=Joachim |titre=Isselhorst, Erich |url=https://verwaltungshandbuch.bayerische-landesbibliothek-online.de/isselhorst-erich |éditeur=[[Bavarian State Library]] |date= |consulté le=2 November 2018-11-02}}.</ref>. Le général Willy Seeger, à l'époque des faits, responsable d'une division de la Wehrmacht de réserve en Alsace, est condamné à trois ans de prison et Helmut Schlierbach à dix ans tandis qu'un sixième accusé, [[Julius Gehrum]], est acquitté et libéré. Mais il est ensuite condamné à mort par la France en {{Date|mai 1947}}<ref>p{{Ouvrage 379|auteur=Damien -Lewis "|titre=Les chasseurs nazis" - Damien Lewis - |année=2015 |passage=379}}.</ref>.
 
Isselhorst est, une nouvelle fois, condamné à mort en {{Date|mai 1947}} par un [[Tribunal militaire aux armées (France)|tribunal militaire français]], et exécuté à [[Strasbourg]] le {{Date|23/02/ février 1948}}<ref name="Isselhorst" />. Schneider est exécuté par les Britanniques à [[Hamelin (Allemagne)|Hameln]] (Allemagne) le {{Date|23/01/ janvier 1947}}<ref>{{Lien web |langue= |titre=Post World War II hangings under British jurisdiction at Hameln Prison in Germany. |url=http://www.capitalpunishmentuk.org/hameln.htm |éditeur=capitalpunishmentuk.org |date= |consulté le=4 November 2018-11-04}}.</ref>, tandis qu'Oberg est gracié.
 
Karl Buck, commandant du [[camp de sûreté de Vorbruck-Schirmeck]]{{Sfn|Jones|2016|p=267}}, est condamné à mort par un tribunal militaire britannique et français, sa condamnation est commuée en détention à perpétuité. Il est libéré en 1955. Il est inculpé à sept autres reprises en Allemagne de l'Ouest, mais n'est jamais condamné et il meurt libre en 1977<ref>{{Ouvrage|langue=de|titre=Der Ort des Terrors : Geschichte der nationalsozialistischen Konzentrationslager Bd. 9 : Arbeitserziehungslager, Durchgangslager, Ghettos, Polizeihaftlager, Sonderlager, Zigeunerlager,Zwangsarbeitslager|lieu=Munich|éditeur=Wolfgang Benz, Barbara Distel|année=2009|passage=514|isbn=978-3-406-57238-8|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=CZVHDs9POg4C&pg=PA299&dq=Karl+Friedrich+Titho|consulté le=4 Novembernovembre 2018}}.</ref>.
 
Hermann Balck est condamné par un tribunal militaire français à [[Colmar]] à vingt ans de travaux forcés pour son rôle dans les opérations de terre brûlée mais n'est jamais extradé<ref name="Balck">{{Lien web |langue=Germande |titre=Balck, Hermann (1893 Danzig – 1982 Eberbach-Rockenau) |url=https://www.gedenkorte-europa.eu/content/article/1235/-/l |éditeur=Gedenkorte Europa |date= |consulté le=2 November 2018-11-02}}.</ref>.
 
Hans-Dietrich Ernst, impliqué dans la déportation des Juifs d'[[Angers]], fait également partie de l'opération ''Waldfest''. Il est condamné à mort par contumace à trois reprises par la France, mais jamais extradé<ref name="Ernst">{{Lien web |langue=Germande |titre=Ernst, Hans-Dietrich (1908 Oppeln/Oberschlesien – 1991 Leer/Ostfriesland) |url=https://www.gedenkorte-europa.eu/content/article/1207/-/ |éditeur=Gedenkorte Europa |date= |consulté le=3 November 2018-11-03}}.</ref>.
 
== Hommage ==
En 2015, le livre ''bilingue'' allemand-français ''Die Männer von Saint-Dié: Erinnerungen an eine Verschleppung - Les hommes de Saint-Dié: Souvenirs d'une déportation'' (The men of Saint-Dié: Memories of deportation) est publié conjointement par l' ''Association des déportés de Mannheim'' et la ''Gesamtschule Mannheim-Herzogenried'', une école de [[Mannheim]], en Allemagne. Il contient les témoignages de soixante travailleurs forcés français de [[Saint-Dié-des-Vosges]] déportés à Mannheim<ref>{{Lien web |langue=Germande |titre=Die Männer von Saint-Dié /Les hommes de Saint-Dié: Erinnerungen an eine Verschleppung /Souvenirs d'une déportation. Dt./Franz. (Reihe Geschichtswissenschaft, Band 47) |url=https://www.amazon.de/M%C3%A4nner-Saint-Di%C3%A9-hommes-Verschleppung-Geschichtswissenschaft/dp/382550297X |éditeur=Book review by amazon.de |date= |consulté le=3 novembre 2018}}.</ref>.
 
== Notes et références ==
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== Voir aussi ==
 
=== Bibliographie ===
*{{Ouvrage|langue=en|prénom1=John A.|nom1=Adams|titre=The Battle for Western Europe, Fall 1944|sous-titre=An Operational Assessment|lieu=Bloomington (Ind.)|éditeur=[[Indiana University Press]]|année=2010|pages totales=368|isbn=978-0-253-35435-8|lire en ligne=https://books.google.com.au/books?id=0gaoU1_rejEC&pg=PA364&dq=operation+dogface+1944|référence simplifiée=}}.
* {{Ouvrage|langue=en|prénom1=Benjamin F.|nom1=Jones|titre=Eisenhower's Guerrillas : The Jedburghs, the Maquis, and the Liberation of France|éditeur=[[Oxford University Press]]|année=2016|pages totales=400|isbn=978-0-19-994208-4|lire en ligne=https://books.google.com.au/books?id=tjMiCwAAQBAJ&pg=PA376&dq=operation+waldfest|référence simplifiée=}}.
* {{Ouvrage|langue=de|prénom1=Elmar|nom1=Wiedeking|titre=Lebenslinien–Menschen im Krieg|éditeur=|année=2017|isbn=978-3-00-055555-8|lire en ligne=https://www.spurensuche-wiedeking.de/lebenslinien-menschen-im-krieg/leseproben-radarstellung-elsass-vogesen-sas-viombois-generalmajor-vaterrodt-elsa%C3%9F-vogesen/#_Toc471819873|référence simplifiée=}}.
 
=== Articles connexes ===
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* [[Liste des opérations lors de la Seconde Guerre mondiale]]
* [[Maquis des Vosges]]
* [[Groupes mobiles d'Alsace|Groupes mobiles d'Alsace (GMA)]]
 
=== Liens externes ===
 
* {{Lien web |langue=fr |auteur=Gerard Villemin |titre=L’Aktion Wald Fest. Pourquoi et Comment |url=http://www.resistance-deportation.org/spip.php?article159 |site=resistance-deportation.org |date=12 juillet 2008 |consulté le=14 juin 2020}}.
* {{Lien web |langue=fr |auteur=Gérard Villemin |titre=Eradication du Maquis. Prémisses de l’opération "Wald Fest" |url=http://www.resistance-deportation.org/spip.php?article142 |site=resistance-deportation.org |date=4 décembre 2007 |consulté le=14/06/2020}}.
*{{Lien web |langue=fr |auteur=Gérard Villemin |titre=Le prix payé |url=http://www.resistance-deportation.org/spip.php?article60 |site=resistance-deportation.org |date=03/02/2007-02-03 |consulté le=14/06/2020-06-14}}.
 
{{Portail|Histoire militaire|Seconde Guerre mondiale|Résistance française|Lorraine|Vosges}}
 
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/wiki/Opération_Waldfest ».