« Legio XIIII Gemina » : différence entre les versions

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[[Fichier : LEG XIIIIXIV Gemina.gif|thumb|right|Le capricorne, emblème habituel de la Legio XIIII Gemina.]]
 
La '''Legio XIIIIXIV Gemina''' (litt : la {{14e}} légion jumelle), devenue par la suite '''Legio XIIIIXIV Gemina Martia Victrix''' (litt : la {{14e}} légion jumelle victorieuse grâce à Mars), est une légion romaine<ref group=N>Le nombre (indiqué par un chiffre romain) porté par une légion peut porter à confusion. Sous la république, les légions étaient formées en hiver pour la campagne d’été et dissoutes à la fin de celle-ci; leur numérotation correspondait à leur ordre de formation. Une même légion pouvait ainsi porter un numéro d’ordre différent d’une année à l’autre. Les nombres de I à IV étaient réservés aux légions commandées par les consuls. Sous l’empire, les empereurs numérotèrent à partir de « I » les légions qu’ils levèrent. Toutefois, cet usage souffrit de nombreuses exceptions. Ainsi Auguste lui-même hérita de légions portant déjà un numéro d’ordre qu’elles conservèrent. Vespasien donna aux légions qu’il créa des numéros d’ordre de légions déjà dissoutes. La première légion de Trajan porta le numéro XXX, car 29 légions étaient déjà en existence. Il pouvait donc arriver, à l’époque républicaine, qu’existent simultanément deux légions portant le même numéro d’ordre. C’est pourquoi s’y ajouta un ''cognomen'' ou qualificatif indiquant (1) ou bien l’origine des légionnaires (''Italica'' = originaires d’Italie), (2) un peuple vaincu par cette légion (''Parthica'' = victoire sur les Parthes), (3) le nom de l’empereur ou de sa ''gens'' (famille ancestrale), soit qu’elle ait été recrutée par cet empereur, soit comme marque de faveur (''Galliena'', ''Flavia''), (3) une qualité particulière de cette légion (''Pia fidelis'' = loyale et fidèle). Le qualificatif de « Gemina » désignait une légion reconstituée à partir de deux légions ou plus dont les effectifs avaient été réduits au combat. À noter que dans les textes, les chiffres « 4 » et « 9 » désignant des légions sont rendus par « IIII » et « VIIII » plutôt que par « IV » et « VIIII (Adkins (1994) {{pp.|55 et 61}}).</ref> possiblement levée par [[Jules César]] avant la conquête des [[Gaules]], détruite presque immédiatement, puis reconstituée avant le [[Siège d'Alésia|siège d’Alésia]]. Elle participa à presque toutes les batailles livrées par César durant la guerre civile.
 
Une nouvelle ''Legio XIIII'' apparait après 14 av. J.-C., création nouvelle ou reconstitution de l’ancienne. Elle fut utilisée par Octave pour mettre un terme à l’occupation de la Sicile par [[Sextus Pompée|Pompée]]{{Précision nécessaire}}, ce dernier menaçant l’approvisionnement en blé de Rome, puis pour assurer la victoire finale sur [[Marc Antoine]] à la [[bataille d’Actium]]. À la suite de cette bataille, elle intégra des soldats provenant des anciennes légions de Marc Antoine et obtint ainsi son surnom de ''Gemina'' (jumelle – voir note 1). Elle aurait dû participer à la campagne avortée de [[Tibère]] contre les [[Marcomans]], mais ce plan dut être abandonné, une révolte s’étant déclarée en [[Pannonie]]. Après l’humiliante défaite de [[Teutoburger Wald|Teutoburg]] où furent annihilées en [[Germanie supérieure]] trois légions et de nombreuses cohortes d’auxiliaires, elle fut stationnée à [[Mayence]] avec la ''XVI Gallica''.
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