« SS Frankfurt » : différence entre les versions

Dès le début de la [[Première Guerre mondiale]], en {{date-|août 1914}}, il reste à quai à Brême avant d'être confisqué par la [[Royal Navy|Marine britannique]] à la fin de la guerre<ref name="">{{en}} [http://www.oulton.com/cwa/newsships.nsf/45cc5cb7c20526ef85256529004f20f0/d687b39c91012655852567d0003f9211!OpenDocument D'après ''North Atlantic Seaway'', volume 2 de N.R.P. Bonsor, {{p.|562}} cité sur le forum the TheShiplist]</ref>. À la suite du [[Traité de Versailles]], il est cédé par la [[République de Weimar]] au [[Royaume-Uni]] au titre de dédommagement des [[Dommage de guerre|réparations de guerre]]<ref group="Note">Le Traité de Versailles reconnaissant l'Allemagne seule responsable de la guerre, celle-ci est condamnée à payer des réparations de guerre et à céder, outre ses colonies, du matériel et des navires aux vainqueurs à titre de dédommagement. C'est ainsi que la plupart des paquebots allemands sont cédés à la France, le Royaume-Uni et les États-Unis pour désarmer la marine allemande et rééquiper les marines alliées durement touchées par la guerre sous-marine.</ref> comme de nombreux navires allemands cédés aux vainqueurs et comme ses ''[[sister-ship]]s''<ref group="Note">Le ''Köln II'' et le ''Breslau'' sont cédés aux États-Unis, le ''Kassel'' à la France, le ''Hannover II'', le ''Chemnitz'' et le ''Brandenburg'' sont aussi cédés au Royaume-Uni.</ref>.

Après avoir reçu le [[CQD]] du ''Titanic'' et sa position, le ''Frankfurt'' répond «  OK standby  ». À {{Heure|0|34}}, le ''Frankfurt'' s'enquiert de la situation du ''Titanic''. L'opérateur radio du ''Titanic'', [[Jack Phillips]] le rabroue d'un sec {{Citation|Vous êtes un imbécile ; tenez-vous à l'écart<ref name=Miscellany2>{{harvsp|John D.T. White|2011|p=121}}</ref> !}} L'opérateur radio du ''Frankfurt'' comprend ce message comme une invitation à ne pas venir à son aide et ne fait hélas pas route vers le ''Titanic''. À {{Heure|1|35}}, il demande pourtant au ''Titanic'' si d'autres navires sont arrivés sur les lieux mais la question reste sans réponse<ref name=Miscellany3>{{harvsp|John D.T. White|2011|p=123}}</ref>. Enfin, à {{Heure|1|45}}, il tente une dernière fois de contacter le navire en détresse, sans succès<ref name=Miscellany3/>.

* {{ouvrage | id = | langue = en | nom1 = John D.T. White | titre = The RMS «  Titanic  » Miscellany | éditeur = Irish Academic Press | lieu = Dublin | année = 2011 | pages totales = 300| isbn = 978-0-7165-3086-2 | isbn10 = }}