« Claude Chappe » : différence entre les versions

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| image = AduC 175 Chappe (Claude, 1765-1828).JPG
| légende =
| date de naissance = {{Date|2531|décembre|17631765}}
| lieu de naissance = [[Brûlon]]
| pays de naissance = [[France]]
| date de décès = {{Date|2331|janvierdécembre|1805}}
| lieu de décès = [[Paris]]
| pays de décès = [[France]]
| domicile =
| nationalité = [[Française]]
| champs = [[ingénieur]]
| institutions =
| diplôme = [[Collège Henri IV (de La Flèche)|Collège Royal de la Flèche]]
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}}
 
'''Claude Chappe''' (né le {{Date|2531|décembre|17631765}} à [[Brûlon|Brûlon (Sarthe)]]<ref>Brûlon appartient alors au [[Comté de Laval]], puis à la création des départements à la [[Sarthe (département)|Sarthe]]</ref>, en [[France]] — mort le matin du {{Date|2331|janvierdécembre|1805}} à [[Paris]], inhumé au [[cimetière du Père-Lachaise]] (division 29), est l'inventeur du [[sémaphore (communication)|sémaphore]], procédé de communication de l'information à distance plus rapide que tous ceux qu'on avait utilisés jusqu'alors. Il fut le premier entrepreneur des télécommunications dans l'histoire de l'humanité. Il est le neveu du scientifique [[Jean Chappe|Jean Chappe d'Auteroche]].
 
== Biographie ==
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Le père de Claude Chappe, contrôleur du domaine du roi au département de [[Laval (Mayenne)|Laval]], avait épousé Marie Devernay, d'une vieille famille de bourgeoisie (médecins et chirurgiens) lavalloise. Son frère<ref>Mais l'[[abbé Angot]] n'est pas formel sur cette parenté.</ref> René était receveur de l'enregistrement à [[Lassay-les-Châteaux|Lassay]], en [[1793]].
 
Né le jour de Noël [[17631765]]<ref>''Aujourd'huy, vingt six du mois de décembre mil sept cent soixante trois, ont été baptisé par nous, curé soussigné, assisté de maître Pierre Lefebvre, prêtre souscité, Claude et Marie Marthe, jumeaux, nés, le premier d'hyer et l'autre de ce jour, du légitime mariage de maître Ignace Chappe, avocat en parlement, seigneur d'Auteroche et contôleur général du domaine du roy au département de Laval, demeurant en la ville de Laval et du présent à Brûlon, et de Demoiselle Marie Renée Devernay, son épouse. Ont été parrain de Claude, Claude Nouet, écuyer et ancien officier de la maison du roy, demeurant à Vallon, faisant pour luy, Jacques Roquet, demeurant en la paroisse de Brûlon, canton du même, marraine, dame Madeleine Delafarge, veuve de maître Jean Chappe, aussi avocat en parlement et seigneur d'Auteroche, demeurant en la ville de Mauriac, dans la Haute Auvergne, et faisant pour elle, Marie Plu, épouse du dit Rouquet ; et de Marie, messire Jean François Lefebvre, héros d'armes de France, du titre de Stonge, demeurant paroisse de [[Ceville]], et ce, en présence du père ci-dessus nommé, lesquels ont signé avec nous, fort les dits Roquet et femme, qui ont déclaré ne le savoir de ce enquis.''</ref>, Claude est le second des sept enfants d'Ignace Chappe et de Marie Renée Devernay. Sa sœur jumelle Marie-Marthe est née le lendemain.<ref>Louis PASSELAIGUE, '' Comment Claude Chappe inventa le télégraphe optique'', Le Gonfanon n°83, Argha 2017</ref>
 
Ses quatre frères [[Ignace Chappe|Ignace]] ([[1760]] - [[1829]]), l'aîné, [[Pierre François Chappe|Pierre François]] ([[1765]] - [[1834]]), [[René Chappe|René]] ([[1769]] - [[1854]]) et [[Abraham Chappe|Abraham]] ([[1773]] - [[1849]]) vont chacun jouer un rôle dans le domaine du [[télégraphe]].<br />
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Il quitte son appartement<ref>Il habitait au 23 [[quai d'Orsay]].</ref> parisien en {{date-|décembre 1794}} pour s'installer à l'[[hôtel de Villeroy]]. Il est devenu [[hypocondriaque]]. Il est atteint d'un cancer dans l'oreille.
 
Le {{date|2331 janvierdécembre 1805}}, il se suicide en se jetant dans un puits dans le jardin de son hôtel. Il existe de nombreuses versions de sa mort, qui sont à prendre avec réserve : Il était atteint d'une maladie incurable et douloureuse ; il aurait été victime d'une dépression causée par la maladie et des déclarations de ses rivaux selon lesquels il avait plagié des systèmes de sémaphores militaires<ref>Il avait publié, au sujet des essais de MM. [[Abraham Breguet|Bréguet]] et [[Béthancourt]], qui lui contestaient injustement la priorité de son invention, une ''Lettre sur le nouveau télégraphe'', Paris, [[1798]], in-8°.</ref>. Une autre version est proposée par [[Étienne-Gaspard Robert]] dans ses Mémoires ({{p.|200}}), « un puits, que les fumées du vin l'avaient empêché d'apercevoir». Il est inhumé au cimetière de Vaugirard, puis lors de la désaffectation du cimetière, les restes de Chappe sont transférés aux côtés de son frère, Ignace Chappe, dans le [[cimetière du Père-Lachaise]] ({{29e}} division)<ref name=Moiroux/>{{,}}<ref>https://www.tombes-sepultures.com/crbst_584.html</ref>.
 
En [[1824]], Ignace essaya d’augmenter l’intérêt de l'invention de Claude en utilisant la ligne de sémaphore pour des messages commerciaux, comme les prix des matières premières, mais cela déplut à la communauté d’affaires. La même année, son frère, Jean Chappe, a publié une ''Histoire de la Télégraphie''.
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[[Catégorie:Personnalité liée à Suresnes]]
[[Catégorie:Naissance dans la Sarthe]]
[[Catégorie:Naissance en décembre 17631765]]
[[Catégorie:Décès en janvierdécembre 1805]]
[[Catégorie:Décès à 4140 ans]]
[[Catégorie:Suicide en France]]
[[Catégorie:Suicide par noyade en France]]
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