« Affaire Élodie Kulik » : différence entre les versions

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En [[octobre 2011]], c'est l'affaire criminelle française dont le nombre de prélèvements d'ADN est le plus important : entre {{formatnum:5000}}<ref name="20minutes">{{Lien web |url=https://www.20minutes.fr/societe/860466-affaire-kulik-dix-ans-apres-nouvelle-technique-adn-permet-identifier-meurtrier-deja-mort |titre=Affaire Kulik: Dix ans après, une nouvelle technique ADN permet d'identifier un meurtrier déjà mort |auteur=William Molinié |date=16 janvier 2012 |site=[[20 Minutes|20minutes.fr]] |consulté le=16 janvier 2012}}.</ref> et {{formatnum:6000}}<ref name="europe1">{{Lien web |url=http://www.europe1.fr/Faits-divers/Affaire-Elodie-Kulik-5-personnes-entendues-906319/ |titre=Affaire Élodie Kulik : 5 personnes entendues |auteur=Avec Pierre de Cossette |date=16 janvier 2012 |site=[[Europe 1|europe1.fr]] |consulté le=16 janvier 2012}}.</ref>.
=== Identification d'un des agresseurs ===
En [[janvier 2012]], quelques jours après une [[marche blanche]] en mémoire de Kulikd'Élodie pour le {{10e|anniversaire}} du drame<ref>{{Lien web |url=http://www.lavoixdunord.fr/Region/actualite/Secteur_Region/2012/01/08/article_elodie-24-ans-tuee-en-2002-dans-la-somme.shtml |titre=Pour Élodie Kulik, 24 ans, tuée en 2002 : "Un hommage et un appel" aujourd'hui… |auteur=Bernard Virel |date=8 janvier 2012 |site=[[La Voix du Nord]].fr |consulté le=16 janvier 2012}}.</ref>, un des agresseurs est identifié par recoupement avec le [[Fichier national automatisé des empreintes génétiques]] (FNAEG), où figure l'ADN de son père<ref name="lefigaro">{{Lien web |url=http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/01/16/01016-20120116ARTFIG00516-le-meurtre-d-elodie-kulik-bientot-elucide.php |titre=Affaire Kulik : l'ADN a parlé dix ans après le meurtre |auteur=Angélique Négroni |date=16 janvier 2012 |site=[[Le Figaro]].fr |consulté le=16 janvier 2012}}.</ref>, alors emprisonné pour une affaire d'[[Agression sexuelle en droit pénal français#Agression sexuelle sur mineur ou personne vulnérable|agression sexuelle sur mineurs]]<ref name="parisienidentite" /> : cette recherche en parentèle est une première en France (mise au point par le commandant de gendarmerie Emmanuel Pham-Hoai, chef du département de biologie de l'[[Institut de recherche criminelle de la Gendarmerie nationale|IRCGN]]<ref>{{Lien web |auteur1=[[Georges Fenech]] |auteur2=[[Alain Tourret]] |auteur institutionnel=[[Assemblée nationale (France)|Assemblée nationale]] |titre=Rapport d'information sur la prescription pénale |date=mars 2018 |url=http://www.assemblee-nationale.fr/14/rap-info/i2778.asp |site=assemblee-nationale.fr |consulté le=2 mars 2018}}.</ref>) pour cette technique venue des [[États-Unis]] et qui se base sur l'ADN nucléaire<ref>{{Lien web |url=http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-regionale/Le-violeur-d-Elodie-Kulik-identifie |titre=Le violeur d'Élodie Kulik identifié |date=16 janvier 2012 |site=[[Le Courrier picard]].fr |consulté le=16 janvier 2012}}.</ref>. Ce jeune homme, Grégory Wiart, [[plombier]] né en [[1979]], s'est tué dans un accident de voiture le {{Date|1|novembre|2003}}<ref name="Le Parisien 18012012">{{Lien web |auteur=Timothée Boutry |url=http://www.leparisien.fr/faits-divers/video-affaire-kulik-consternation-et-stupeur-au-village-du-suspect-18-01-2012-1817319.php |titre=Vidéo. Affaire Kulik : consternation et stupeur au village du suspect |site=[[Le Parisien|leparisien.fr]] |date=18 janvier 2012 |consulté le= }}.</ref>, en fonçant sur une ligne droite, sur une route sèche, pour aller s'encastrer sous un camion arrivant en face.
 
Le {{date-|24 janvier 2012}}, l'exhumation du corps de Grégory Wiart est organisée dans le cimetière de [[Montescourt-Lizerolles]] afin de pouvoir définitivement comparer les ADN et ces dernières confirment l'identité de l'agresseur<ref name="parisienidentite">{{Lien web |url=http://www.leparisien.fr/faits-divers/meurtre-d-elodie-kulik-les-analyses-adn-confirment-l-identite-de-l-agresseur-26-01-2012-1830904.php |titre=Meurtre d'Élodie Kulik : les analyses ADN confirment l'identité de l'agresseur |auteur=Avec AFP |date=26 janvier 2012 |site=[[Le Parisien]].fr |consulté le=27 janvier 2012}}.</ref>. Ses relations de l'époque<ref name="lefigaro" /> sont placées sur [[écouteRenseignement (surveillance)#Écoutesd'origine électromagnétique en France|écoute]] par les gendarmes.
 
En {{date-|mars 2012}}, les parents de Grégory Wiart déclarent que leur fils n'était pas le genre à laisser par négligence un préservatif sur une scène de viol. Ils révèlent qu'il avait subi à plusieurs reprises des mauvais traitements : « resté deux jours attaché à un arbre, humilié » et une autre fois « séquestré, enfermé dans un coffre », en [[2001]]<ref>{{Lien web |consulté le= |url=http://www.aisnenouvelle.fr/article/region/affaire-kulik-les-parents-de-gregory-wiart-parlent |titre=Affaire Kulik : les parents de Grégory Wiart parlent |site=[[L'Aisne nouvelle]].fr |date=27 mars 2012}}.</ref>, « pour des histoires d'argent », témoignage concordant avec celui recueilli auprès d'un trentenaire de Montescourt-Lizerolles<ref>{{Lien web |consulté le= |titre=Meurtre d'Élodie Kulik : les langues prêtes à de délier |url=http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/meurtre-delodie-kulik-les-langues-pretes-a-se-delier |site=L'Union.fr |date=20 janvier 2013}}.</ref>, selon lequel un ami de Grégory Wiart était connu pour réclamer d'imaginaires dettes à des personnes du secteur, dont l'une au moins raconte qu'il l'avait poursuivi avec sa camionnette<ref name="union">{{Lien web |consulté le= |titre=Et si Élodie n'était pas la seule victime |url=http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/et-si-elodie-netait-pas-la-seule-victime |site=L'Union.fr |date=21 janvier 2013}}.</ref>.
 
Par ailleurs, trois jeunes de Montescourt-Lizerolles, ou y ayant des attaches, meurent dans des circonstances suspectes au premier semestre [[2008]], sans qu'un lien puisse être prouvé avec l'affaire Élodie Kulik. Éric Mouton, de [[Jussy (Aisne)|Jussy]], à 4 kilomètres, esta été retrouvé mort en janvier 2008 dans un canal un mois après sa disparition, avec des traces de coups dans le bas du dos et le foie éclaté, sa mère Ginette Mouton estimant que la piste criminelle ne fait aucun doute<ref>{{Lien web |consulté le= |url=http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-regionale/Des-morts-suspectes-autour-du-village-du-violeur-d-Elodie-Kulik |titre=Des morts suspectes autour du village du violeur d'Élodie Kulik |site=[[Le Courrier picard]].fr |date=30 janvier 2012}}.</ref>. Selon la gendarmerie, la famille Mouton a reçu des coups de téléphone d'un homme se moquant du nom de famille à l'heure exacte de la disparition<ref>{{Lien web |consulté le= |url=http://www.aisnenouvelle.fr/article/faits-divers-%E2%80%93-justice/eric-mouton-une-mort-enigmatique |titre=Éric Mouton : une mort énigmatique |site=[[L'Aisne nouvelle]].fr |date=4 novembre 2008}}.</ref> et un témoin affirme qu'il a été séquestré dans des caves à Jussy durant plus de quinze jours<ref>{{Lien web |consulté le= |url=http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/et-si-elodie-netait-pas-la-seule-victime |titre=Et si Élodie n'était pas la seule victime ? |site=[[L'Union (journal français)|L'Union]].fr |date=21 janvier 2012}}.</ref>. Julien Cordier, {{Nobr|20 ans}}, « connu pour entretenir des relations avec les amis de Grégory Wiart »<ref name="union"/>, est retrouvé mort carbonisé dans une voiture de location en {{date-|avril 2008}}, mais l'autopsie ne fait pas état de traces de coups ou de fractures<ref>{{Article |consulté le= |titre=Mort mystérieuse du CD1, la piste criminelle en partie écartée |périodique=[[L'Aisne nouvelle]] |date=18 mai 2008}}.</ref>. Un troisième jeune, Nelson Paquet, 17 ans, est retrouvé mort dans un canal, des traces de coups ayant été relevées à l'autopsie, après un décès ayant eu lieu entre le {{date-|7 août}} et le {{date-|10 août 2008}}. Le [[Ministère public (France)|parquet]] de [[Laon]] ne privilégie aucune thèse<ref>{{Lien web |consulté le= |url=http://www.aisnenouvelle.fr/article/faits-divers-%E2%80%93-justice/affaire-nelson-le-mystere |titre=Affaire Nelson : le mystère |site=[[L'Aisne nouvelle]].fr |date=24 août 2008}}.</ref>. Comme Éric Mouton, il n'avait pas d'eau dans les poumons et n'est pas mort noyé<ref name="union"/>.
 
En [[avril 2012]], un témoin révèle qu'une amie de Grégory Wiart a reçu pendant près d'un an des lettres postées en [[2002]] - [[2003]] la menaçant de finir étranglée, violée et brûlée<ref>{{Lien web |consulté le= |titre=Affaire Kulik : le corbeau connaissait le scénario du crime |url=http://www.lunion.presse.fr/article/marne/affaire-kulik-le-corbeau-connaissait-le-scenario-du-crime |site=L'Union.fr |date=14 avril 2012}}.</ref>. La gendarmerie révèle un peu plus tard avoir découvert après une planque discrète devant le domicile, que la personne qui glissait les missives dans la boîte aux lettres et celle qui en était destinataire ne faisaient qu'une : il s'agissait de l'ex-compagne de Grégory Wiart, mère de son fils<ref>{{Lien web |consulté le= |url=http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/affaire-kulik-que-sait-lex-compagne-de-gregory-wiart |titre=Affaire Kulik : Que sait l'ex-compagne de Grégory Wiart ? |site=[[L'Union (journal français)|L'Union.fr]] |date=14 décembre 2012}}.</ref>, qui a sans doute voulu attirer l'attention de ses parents.