« Décroissance » : différence entre les versions
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* [[Michel Bernard (journaliste)|Michel Bernard]], Vincent Cheynet et Bruno Clémentin coordonnent l'ouvrage collectif ''Objectif décroissance''<ref>Michel Bernard, Vincent Cheynet et Bruno Clémentin, dir. ''Objectif décroissance'', Parangon, 2003</ref>.
* Serge Latouche, ''Décoloniser l'imaginaire''<ref>[[Serge Latouche]], ''Décoloniser l'imaginaire : La pensée créative contre l'économie de l'absurde'', Parangon, 2003; réédité en 2011</ref> : {{citation|Promettre la richesse en produisant de la pauvreté est absurde. Le modèle occidental de développement est arrivé à un stade critique. Ses effets négatifs sur la plus grande partie de l'humanité et sur l'environnement sont évidents. Il est nécessaire de le freiner, de le ralentir, voire de l'arrêter avant que des luttes, des cataclysmes ou des guerres ne se déclenchent. Partout dans le monde apparaissent les îlots d'une nouvelle pensée créative qui aspire à une vie sociale et économique plus équilibrée et plus juste. Cette critique du développement bouscule nos certitudes et remet en question la pensée et la pratique économiques de l'Occident}}.
* En septembre, à l'hôtel de ville de Lyon, premier colloque international sur la décroissance soutenable : plus de {{
===== 2004 =====
* En mars, création du journal ''[[La Décroissance]]'', d'abord bimestriel puis (à partir de 2007), mensuel.
* En France, [[Les Verts (France)|
* En juillet, [[François Schneider]] entreprend un tour de France d'un an sur un âne pour diffuser les idées de la décroissance.
* Lancement du ''{{Lang|it|Rete per la decrescita}}'' en [[Italie]]<ref name=Moins30>{{Article|auteur1=Léo Cerone |titre=Lyon, berceau de la décroissance |périodique=[[Moins !]] Journal romand d'écologie politique |numéro=30 |date=août-septembre 2017 |pages=10 |issn= |lire en ligne= |consulté le= 2017-9-15}}.</ref>.
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{{Article détaillé|Zone à défendre}}
Totalement en marge de ce courant, voire à contre-courant, d'autres militants cherchent à traduire l'idée de décroissance dans un cadre institutionnel, voire dans une optique [[Parti politique|partidaire]] tout en reconnaissant l'extrême difficulté à le faire en l'état des choses. Latouche considère que cette inscription dans le champ politique ne peut s'opérer qu'au prix d'une « décolonisation de l'imaginaire », passant elle-même par une démystification radicale de la société de [[consommation]]<ref>Serge Latouche, ''Survivre au développement. De la décolonisation de l'imaginaire économique à la construction d'une société alternative'', Mille et une nuits, 2004.</ref>. Parmi ces acteurs figure [[Yves Cochet]] (ministre de l'Environnement et de l'Aménagement du territoire en 2001-2002), qui tente en 2004 d'introduire l'idée de décroissance au sein de son parti ([[Les Verts (France)|
Selon Simon Persico, {{citation|le marxisme, la social-démocratie ou le libéralisme sont ancrés [...] dans l'éthique expansionniste}}. Cela concourt selon lui à expliquer les difficultés à adopter des mesures telles que la [[Taxe nationale sur les véhicules de transport de marchandise|taxe poids lourds]] ou la fermeture de la [[centrale nucléaire de Fessenheim]]<ref>[[Revue des sciences humaines]]. Hors-série {{n°|21}} « Les grandes idées politiques. État des lieux ». Mai-juin 2016. Article « L'écologie politique doit-elle prendre parti ? » de Simon Persico. Page 44.</ref>.
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