« Centrale nucléaire de Flamanville » : différence entre les versions

Le {{date-|3|janvier|2007}}, un tir de mine projette des débris sur les installations de la tranche {{N°|2}}. {{citation|Un accident heureusement sans conséquence}}<ref>[https://www.francetvinfo.fr/societe/nucleaire/fissures-soudures-ratees-comment-le-chantier-de-l-epr-de-flamanville-s-est-transforme-en-un-fiasco-a-pres-de-11-milliards-d-euros_2874077.html Fissures, soudures ratées... Comment le chantier de l'EPR de Flamanville s'est transformé en un fiasco à près de {{nobr|11 milliards}} d'euros], francetvinfo, {{Date-|1 mars 2019}}.</ref>.

 

 

Deux rapports de l'[[Autorité de sûreté nucléaire]] (ASN) sont publiés les 6 novembre et {{date-|28 avril 2008}}, qui établissent que {{citation|des fissures}} sont apparues {{citation|à la coulée d'un bloc de béton composant la plate-forme (le radier) de l'îlot nucléaire de l'EPR}}. C’est pourquoi, en mai 2008 l'ASN ordonne la suspension des travaux de bétonnage pendant un mois. Cette décision {{incise|une première dans l'histoire des centrales nucléaires en France}} contraint EDF à arrêter les travaux<ref>[https://cdn.greenpeace.fr/blog/documents/Brief_technique_EPR_juin_2008.pdf Réacteur EPR de Flamanville : où en est-on ?] {{pdf}}, juin 2018, [[Greenpeace]], 8 p.</ref>. Une lettre d'injonction de Thomas Oudré, chef de division, exige qu'EDF mette au point des procédures de contrôle satisfaisantes avant toute reprise des travaux<ref>''[[Le Canard enchaîné]]'', le 4 juin 2008, page 3.</ref>. L'ASN autorise finalement, le {{date-|20 juin 2008}}, la reprise des activités de coulage du béton suspendues le 21 mai<ref>''[[Sud Ouest]]'', le 21 juin 2008.</ref>.

 

 

Le {{date-|7 mai 2009}}, le pôle nucléaire du groupe [[CTI]] creuse les sept piscines de la centrale, dont trois dans le bâtiment combustible et quatre dans le bâtiment réacteur. Au sujet de ces travaux, Jean-Mathieu Rambach, ingénieur en génie civil à l'[[Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire]], précise que « les parois en béton de la piscine du réacteur seront recouvertes d’une peau métallique, qui constituera le cuvelage et donc assurera l’étanchéité »<ref>[http://www.lemoniteur.fr/189-qualite-securite/article/solutions-techniques/859427-beton-de-l-epr-de-flamanville-origines-des-malfacons Béton de l’EPR de Flamanville : origines des malfaçons], ''Le Moniteur'', 31 août 2011.</ref>.

À la fin de l'année 2012, 93,5 % du génie civil et 41,2 % des montages électro-mécaniques sont achevés. L’année 2013 est marquée par plusieurs étapes cruciales de la construction de la centrale, en particulier pour les éléments électriques<ref>[http://energie.edf.com/fichiers/fckeditor/Commun/En_Direct_Centrales/Nucleaire/Centrales/Flamanville/Vie_Centrale/photos/DP_%20RESULTATS%202012_FLA%201_2_3.pdf Bilan annuel 2012] {{pdf}}, EDF.</ref>.

 

 

Au début du mois d’avril, les premières armoires de contrôle commande sont installées dans la partie nucléaire des installations. La pose et le raccordement de ces armoires sont confiés à l’entreprise [[Groupe Snef|Snef]]{{Référence nécessaire|date=décembre 2019}}. Avec cette étape, le site entre dans sa configuration définitive d’alimentation électrique.

 

 

==== Cuve et couvercle non conformes aux spécifications ====