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La Fédération internationale des femmes diplômées des universités est créée après la [[Première Guerre mondiale]] sous l'impulsion de trois universitaires, l'Américaine [[Virginia Gildersleeve]] du [[Barnard College]], les Britanniques [[Caroline Spurgeon]] de l'[[université de Londres]] et [[Rose Sidgwick]] de l'[[université de Birmingham]], pour favoriser l'entente, promouvoir la paix<ref>{{Lien web |url=http://www.graduatewomen.org/who-we-are/our-story/|titre=Our Story - Graduate Women International (GWI)|consulté le=2017-04-13|langue=en}}</ref> et favoriser les relations et les échanges entre les femmes<ref name="Oertzen">{{Ouvrage|auteur1=Christine von Oertzen|titre=Science, gender, and internationalism : women's academic networks, 1917-1955|éditeur=Springer|date=April 30, 2016|isbn=978-1-137-43890-4|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=CX8YDAAAQBAJ&pg=PA130|consulté le=2 janvier 2019}}</ref>{{,}}<ref name="goodman"/>.
 
L'IFUW est fondée le {{date-|11 juillet 1919}} à la [[London School of Medicine for Women]], avec des membres fondatrices de trois pays, le Canada, le Royaume-Uni et les États-Unis<ref>{{Lien web|url=http://www.graduatewomen.org/who-we-are/our-story/gwi-timeline/|titre=GWI Timeline - Graduate Women International (GWI)|site=Graduate Women International (GWI)|consulté le=2017-04-13|langue=en}}</ref>. Un des objectifs majeurs est alors de favoriser la carrière universitaire des femmes. L'IFUW crée des bourses et favorise la fondation de clubs pour femmes où les universitaires pouvaient séjourner lors de leur séjours de recherche à l'étranger<ref name="goodman">{{article|auteur1=Joyce Goodman|titre=International Citizenship and the International Federation of University Women before 1939|journal=History of Education|date=November 2011|volume=40|numéro=6|pages=701–721|doi=10.1080/0046760x.2011.598469}}</ref>{{,}}<ref>{{Article |auteur1=Marie-Élise Hunyadi |titre=Des études à l’étranger pour promouvoir les carrières académiques féminines? La Fédération internationale des femmes diplômées des universités, entre paix et conquête d’un bastion professionnel masculin (1918–1970) |périodique=[[Paedagogica Historica]] |volume=56 |numéro=6 |date=2020 |pages=729-747 |issn= |e-issn= |lire en ligne=https://doi.org/10.1080/00309230.2020.1769142 |consulté le=21 janvier 2023 |id=}}.</ref>.
 
Lors de la première conférence de la FIFDU à Londres en 1920, des organisations nationales de huit pays, Canada, [[Tchécoslovaquie]], France, Royaume-Uni, [[Italie]], [[Pays-Bas (pays constitutif)|Pays-Bas]], [[Espagne]] et États-Unis, ont participé à la demande d'adhésion à la FIFDU<ref name="goodman"/>, ainsi que des observatrices d'association en cours de formation, Afrique du Sud, Belgique, Danemark, Inde, Norvège. Caroline Spurgeon est élue présidente en 1920<ref>{{Article |langue= |auteur1=Nicole Fouché |titre=Des Américaines protestantes à l'origine des « University Women » françaises 1919-1964 |périodique=Bulletin de la Société de l'histoire du protestantisme français|volume= |numéro= |date=janvier-mars 2000|pages=33-152 |issn= |e-issn= |lire en ligne=https://www.jstor.org/stable/43496166 |consulté le=3 décembre 2022 |id= }}.</ref>. La conférence de Genève en 1929 rassemble une trentaine d'associations nationales<ref>{{Lien web |langue= |titre=Chapter 4 IFUW Troublesome Years and Relief Work |url=https://women2019.wordpress.com/a-to-z/ifuwa/ifuwa-4/ |date=6 juillet 2019 |site=women2019.wordpress.com |consulté le=9 janvier 2022}}.</ref>. En 1939, la FIFDU compte environ {{nombre|80000 membres}} et sans doute {{nombre|94000}} en 1945<ref name=Nature>{{Article |langue= |auteur1= |titre=International Federation of University Women |périodique=[[Nature (revue)|Nature]] |volume=158 |numéro=125-126 |date=27 juillet 1946 |pages=125-126 |issn= |e-issn= |lire en ligne=https://doi.org/10.1038/158125d0 |consulté le=9 janvier 2022 |id= }}.</ref>.