« Concorde (avion) » : différence entre les versions

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| investissement =
| production = {{nombre|20|exemplaires}} <small>(dont 6 non commerciaux)</small>
| années_production = [[1969]]–[[1979]]1969–1979
| plan3vues = Concordev1.0.png
| longueur = 61.66<ref name="dim concorde">{{lien web |langue=en |url=http://www.concordesst.com/dimentions.html|titre=Dimensions - Concordesst.com}}</ref>
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== Développement ==
[[Fichier:Air France Concorde (F-BTSD) short-lived Pepsi logojet.jpg|vignette|Un Concorde dans la courte livrée d'[[Air France]], aux couleurs de la marque de boisson [[Pepsi]], en avril 1996.]]
Encouragés par les progrès de l’aviation supersonique depuis le franchissement du mur du son par [[Chuck Yeager|Charles Yeager]] et son [[Bell X-1]] en [[1947]], américains, soviétiques, anglais et français se lancent dans une course au premier avion supersonique commercial à la fin des années 50<ref>{{lien web|langue=en|url=http://www.concordesst.com/history/eh2.html|titre=Conception du Concorde : développement - Concordesst.com}}</ref>.
 
=== Coopération franco-britannique ===
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* France : un vol de [[Paris]] à destination de [[Rio de Janeiro]] ''via'' [[Dakar]]<ref>{{Lien web|auteur=PO|titre=OPERATION CONCORDE - TELE 70|date=|url=http://www.tele70.com/2016/01/operation-concorde.html|site=TELE 70|consulté le=26 mai 2019}}.</ref>.
* Grande-Bretagne : un vol de [[Londres]] à destination de [[Bahreïn]]<ref>{{Lien web|titre=21 janvier 1976 : le Concorde effectue son premier vol commercial |jour=21|mois=janvier|année=2012|url=http://blogs.lesechos.fr/echos-d-hier/21-janvier-1976-le-concorde-effectue-son-premier-vol-commercial-a8583.html|site=lesechos.fr|consulté le=26 mai 2019}}.</ref>.
Ce double vol inaugural fut retransmis à la télévision dans le monde entier en direct<ref>{{Lien web|titre={{40e}} anniversaire du premier vol commercial de Concorde - Musée de l'Air et de l'Espace |jour=21 |mois=janvier |année=2016 |url=https://www.museeairespace.fr/actualites/40eme-anniversaire-du-premier-vol-commercial-de-concorde/|site=[[Musée de l'Air et de l'Espace|éditeur=museeairespace.fr]] |consulté le=26 mai 2019}}.</ref>. En France, la chaîne TF1 transmet en direct les différentes étapes des vols tout au long de la journée : le journal de {{heure|13}} de [[TF1]] fut dédié au décollage de Paris<ref>{{Lien web|auteur=Institut National de l’Audiovisuel – Ina.fr|titre=Yves Mourousi à bord du Concorde - Vidéo Ina.fr|date=|url=https://www.ina.fr/video/I08086143/yves-mourousi-a-bord-du-concorde-video.html|site=Ina.fr|consulté le=26 mai 2019}}.</ref> et Londres. Les programmes sont interrompus à {{heure|15|30}} pour l'atterrissage du Concorde Air-France à Dakar, puis au journal de {{heure|20}} pour l'arrivée en direct à {{nobr|Rio de Janeiro}}<ref>{{Lien web|auteur=Institut National de l’Audiovisuel – Ina.fr|titre=Arrivée du Concorde à Rio - Vidéo Ina.fr|date=|url=https://www.ina.fr/video/CAA7600181001|site=Ina.fr|consulté le=26 mai 2019}}.</ref>.
 
==== Vols Air France ====
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==== Autres compagnies ====
De 1978 à 1980, la compagnie américaine [[Braniff International]] loua deux Concorde, l'un appartenant à [[British Airways]] et l'autre à [[Air France]]. Ils furent utilisés pour effectuer des vols réguliers à vitesse [[subsonique]] entre l'[[aéroport international de Dallas-Fort Worth|aéroport Fort Worth]] de [[Dallas]] à l'[[aéroport international de Washington-Dulles|aéroport international Dulles]] de [[Washington (district de Columbia)|Washington, D.C.]], vols qui continuaient ensuite vers l'Europe<ref>{{lien web|langue=en|url=https://news.google.co.uk/newspapers?id=VAQkAAAAIBAJ&sjid=MO4DAAAAIBAJ&pg=6783,4192544&dq=concorde+braniff&hl=en|titre=Concorde now reaping profits on N.Y. route|éditeursite=The Spokesman-Review|date=23 novembre 1979}}</ref>. Pour des raisons de légalité, les avions utilisés par Braniff étaient enregistrés aux États-Unis mais aussi dans les deux États d'origine ([[France]], [[Royaume-Uni]]). Les vols Dallas-Washington étaient assurés par des équipages de la Braniff, puis des équipages français et britanniques prenaient le relais pour le vol transatlantique vers Paris ou Londres. Cependant, les vols ne furent pas bénéficiaires, ce qui força Braniff à arrêter les opérations en {{date-|mai 1980}}.
 
=== Autres vols ===
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Avant l'accident de [[Gonesse]], le Concorde n'a jamais connu d'avaries majeures entraînant des pertes humaines.
 
L'[[enquête préliminaire en procédure pénale française|enquête judiciaire]] qui a suivi l'accident met en cause le [[talon d'Achille]] du Concorde, la fragilité des pneumatiques. Des dizaines de cas d'éclatement de pneumatiques sont survenus depuis sa mise en service, avec dans plusieurs cas des perforations d'un réservoir ou d'une aile notamment à [[Washington (district de Columbia)|Washington]] et à [[Dakar]] en [[1979]]<ref name="lemonde">{{article|url=https://www.lemonde.fr/societe/article/2010/05/21/proces-concorde-175-000-euros-d-amende-requis-contre-continental_1361369_3224.html|titre=Blagnac. Procès Concorde : {{unité|175000|euros}} d'amende requis contre Continental|périodique=[[Le Monde]]|date=21 mai 2010}}</ref>.
 
Le {{date-|25|juillet|2000|en aéronautique}}, le F-BTSC du [[vol 4590 Air France]], charter à destination de New York, avec des passagers de nationalité [[Allemagne|allemande]], décolle de l'[[aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle]] puis s'écrase deux minutes après le [[décollage]] sur un hôtel à la Patte-d'Oie de [[Gonesse]], provoquant la mort de {{Unité|113|personnes}} : cent passagers, neuf membres d'équipage et quatre personnes au sol<ref name="rapport bea">Voir également le rapport final du [[Bureau d'enquêtes et d'analyses pour la sécurité de l'aviation civile|Bureau enquêtes et accidents]] (BEA) au {{lien web|url=http://www.bea-fr.org/docspa/2000/f-sc000725/pdf/f-sc000725.pdf|titre=format PDF}} ou au {{lien web|url=http://www.bea-fr.org/docspa/2000/f-sc000725/htm/f-sc000725.html|titre=format HTML}}</ref>.
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==== Roues ====
Il y a quatre roues sur chaque train principal. Les pneus sont gonflés à l'[[azote]] pour limiter l'échauffement des roues. Il n'y a pas de transmetteurs de pression des pneus comme sur les avions actuels, mais, à la suite d'un incident à Washington en [[1979]], un système de détection de sous-gonflage a été installé sur chaque train principal. Il s'agit de mesurer les contraintes du bogie dû, par exemple, à une roue dégonflée ou crevée par des détecteurs d'effort collés sur le bogie. Le signal est envoyé au cockpit sur des voyants au panneau avant et au panneau {{Abréviation discrète|OMN|Officier mécanicien navigant}}.
 
Le test du système est quotidien et l'alarme de sous-gonflage pendant le roulage nécessitait un retour au parking pour vérification. De plus, la vérification des pressions des roues est effectuée avant chaque vol. L'orientation des roues avant est faite à l'aide d'un volant pour chaque pilote. Le signal généré par le volant est envoyé vers un calculateur. Un [[vérin]] [[hydraulique]] commandé électriquement oriente le train avant en fonction de la consigne reçue.
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Un autre projet encore plus ambitieux est étudié par l'agence spatiale allemande ([[Deutsches Zentrum für Luft- und Raumfahrt]]) et soutenu également par l'[[Union européenne]] et l'[[Agence spatiale européenne|ESA]]. Cet avion suborbital, le [[SpaceLiner]], serait capable de relier l'Australie à l'Europe en seulement {{nobr|90 minutes}} en atteignant une vitesse maximale supérieure à [[Nombre de Mach|Mach]] 20.
 
La prochaine génération d'avion supersonique pourrait être l'avion ''Boom'' construit par l'entreprise [[Boom Technology]]<ref>{{Lien web|auteur=Marc Zaffagni|éditeursite=[[Futura-Sciences]]|titre=Avion supersonique Boom : un nouveau démonstrateur pour le successeur du Concorde|année=2017|mois=juin|jour=23|url=http://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/aeronautique-avion-supersonique-boom-nouveau-demonstrateur-successeur-concorde-65204/|consulté le=2 décembre 2017}}.</ref>, ou encore le [[Lockheed Martin X-59 QueSST]] (« Quiet Supersonic Transport »).
 
== Aspects juridiques du programme Concorde ==
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=== Procédures judiciaires pour atterrir à l'aéroport New York JFK ===
==== 4 février 1976 : l'autorisation fédérale d'atterrir aux États-Unis ====
Au moment de délivrer aux compagnies un permis d'exploitation du Concorde sur le sol américain, le contexte américain est assez peu favorable. Sur le plan politique fédéral par exemple, dès 1975 un sénateur et un représentant tentent d'introduire une proposition de loi pour supprimer les aides fédérales aux aéroports laissant atterrir des avions supersoniques ne respectant pas la FAR 36. La tentative échoue, comme les suivantes intentées jusqu'en 1977<ref>{{Ouvrage|titre=Concorde and the Americans|sous-titre=International politics and the supersonc transports|nom=Owen|prénom=Kenneth|éditeursite=Smithonian Institution Press|année=1997}}</ref>.
 
L'administration américaine délivre finalement aux compagnies Air France et British Airways un permis d'exploitation sur le sol américain. Dans sa décision du 4 février 1976, les deux principaux arguments juridiques de la décision du secrétaire d'État W. T. Coleman sont les suivants :
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* {{Ouvrage|auteur1=Jean-Pierre Manel|titre=La Grande aventure de Concorde|éditeur=R. Solar|année=1969|passage=48}}.
* {{Ouvrage|langue=fr|auteur=[[Bernard Marck]]|titre=Histoire de l'aviation|éditeur=[[éditions Flammarion]]|lieu=Paris|année=1997|pages totales=598|passage=57|isbn=978-2-080-10038-2}}.
* {{Ouvrage|langue=en|prénom1=Peter|nom1=Pigott|titre=Air Canada|sous-titre=the history|éditeur=Dundurn, Canadian Electronic Library|lieu=Toronto Ontario Beaconsfield, Quebec|année=2014|pages totales=328|passage=104|isbn=978-1-4597-1952-1|id=Pigott2014}}.
* {{Ouvrage|langue=en,fr|prénom1=Jean-Philippe|nom1=Lemaire|auteur2=Xavier Derégel|traducteur=Edouard Beuve-Méry|préface=André Turcat|titre=Concorde passion|éditeur=LBM|lieu=Paris|année=2009|pages totales=191|isbn=2-915347-73-5}}.
* {{Ouvrage|langue=fr|auteur=Edouard Chemel|titre=Un ciel signé Concorde L'histoire d'un avion d'exception vécue et racontée par Edouard Chemel|éditeur=Seven sept|lieu=Paris|année=2005|pages totales=55|format=Album DVD|isbn=978-2-952-41094-6}}.
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