« Philosophie des mathématiques de Ludwig Wittgenstein » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Malik2Mars (discuter | contributions)
m →‎Un formalisme anthropologique : cr ancre (mais ? +trad non ? ;)).
Ligne 45 :
À cette période, Wittgenstein adapte une vision anthropologique du formalisme, selon laquelle « nous ''faisons'' des mathématiques » (''Recherches philosophiques'' (abrégé RP), 159). Le mathématicien invente des calculs mathématiques purement formels, des axiomes « stipulés » (''RP'', 202), des règles syntaxiques de transformation et des procédures de décision qui nous permettent d'inventer la « vérité mathématique » et la « fausseté mathématique »{{Sfn|Rodych|2007|loc=''2. The Middle Wittgenstein’s Finitistic Constructivism''}}.
 
L'idée centrale du formalisme de Wittgenstein de 1929 à 1944 est que les mathématiques sont essentiellement syntaxiques, et dépourvues de référence et de sens. Comme le relèvent plusieurs commentateurs, qui ne qualifient par ailleurs pas tous Wittgenstein de « formaliste »<ref>Comme le relève {{Harvsp|Kielkopf|1970}}, {{Harvsp|Klenk|1976}} et {{Harvsp|Fogelin|1968}}.</ref>, contrairement au [[Platonisme mathématique|platonisme]], les signes et les propositions d'un calcul mathématique ne font référence à rien. Comme le note Wittgenstein{{sfn|McGuinessMcGuinness|1985}},{{Citation bloc|Les nombres ne sont pas représentés ; les nombres sont là. Cela signifie non seulement que les nombres sont là dans l'usage, mais aussi que les chiffres ''sont'' les nombres, car « l'arithmétique ne parle pas des nombres, elle travaille avec les nombres ».|3=''[[Recherches philosophiques]]'', 109|référence=}}
 
=== Finitisme ===