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=== Après le feu ===
La cuisson de la viande mais surtout des légumes-racines [[Tubérisation|tubéreuses]] agit comme une forme de « pré-digestion », permettant de consacrer moins d'énergie à la digestion de la viande, des tubercules, ou de protéines telles que le [[collagène]]. Le tube digestif a diminué, ce qui a permis d'octroyer plus d'énergie au cerveau humain<ref>{{Article|langue=en}} Gibbons, |auteur=Ann (Gibbons|date=15 juin 2007). « |titre=Food for Thought »|périodique=[[Science (pdfrevue). ''|Science'' ]]|volume=316 (|numéro=5831): |pages=1558–60. |doi:=10.1126/science.316.5831.1558. {{|PMID|=17569838}}.</ref>. Ainsi, par comparaison, si l'humain moderne mangeait seulement des aliments crus et des produits alimentaires non transformés, il aurait besoin de manger 9,3 heures par jour afin d'alimenter son cerveau<ref name="Gibbons">{{en}}Lien web|langue=en|auteur=Ann Gibbons, [http|url=https://www.sciencemagscience.org/newscontent/2012/10article/raw-food-not-enough-feed-big-brains « |titre=Raw Food Not Enough to Feed Big Brains »], ''ScienceNow'', American Association for the Advancement of|site=[[Science (revue)|Science, ]]|date=22 octobre 2012}}.</ref>. Un [[Crudivorisme|régime essentiellement crudivore]] entraine à long terme une baisse de l'[[indice de masse corporelle]], une [[aménorrhée]] chez les femmes<ref>{{Article|langue=en|auteur=C. Koebnick, C. Strassner, I. Hoffmann, C. Leitzmann|titre=Consequences of a long-term 539 raw food diet on body weight and menstruation: results of a questionnaire survey|périodique=Ann Nutr Metab.|date=1999|volume=43|numéro=2|pages=69-79|doi=10.1159/000012770}}.</ref>.
 
Comme des neuroscientifiques l'ont montré, le nombre de neurones est directement corrélé à la quantité d'énergie (ou de calories) nécessaire pour alimenter le cerveau<ref name="Gibbons"/>. En fournissant plus d'énergie au cerveau, la cuisson des aliments a donc permis de faire sauter un verrou physiologique et métabolique. Aujourd'hui, cet organe ne représente que 2 % de la masse corporelle des hommes modernes mais consomme 20 % de l'énergie basale nécessaire au corps humain. La domestication du feu entrainerait « la croissance du cerveau humain grâce à un [[apport énergétique]] plus important.<ref>Maxime Amblard, (préface de [[Philippe Murer]]), ''Abondance et Pénurie'', Ed. [[Perspectives Libres]], {{date-|2022}}, 325 pages,{{ISBN|979-10-90742-74-1}}, page 43.</ref> »
 
== Notes et références ==