« Allogreffe » : différence entre les versions

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Le codage{{où}} [[Classification commune des actes médicaux|CCAM]] est {{Citation |FELF009 - Injection intraveineuse d'un produit de thérapie cellulaire pour allogreffe}}.
 
 
== Vols et trafic de tissus humains pour des allogreffes ==
Dans les [[années 2010]], le [[Consortium international des journalistes d'investigation]] (ICIJ) a exploré plusieurs sources, dont celles révélées par des [[lanceurs d'alerte]], vérifiées par le consortium, prouvant que, face à une demande croissante de tissuss dentaires, osseux et autres pour la chirurgie reconstructrice, plastique ou pour des implants cosmétiques (pour des greffes de peau sur grands brûlés, des substances de comblement des rides ou des tissus nécessaires à l'agrandissement de pénis…), l'allogreffe a suscité l'apparition d'un vaste marché mondial des parties du corps prélevées sur des cadavres<ref name=marcheTissusHumain2019>{{Lien web |langue=en-US |titre=From the Archives: How body brokers profited from stolen human tissue |url=https://www.icij.org/investigations/tissue/from-the-archives-how-body-brokers-profited-from-stolen-human-tissue/ |site=icij.org |date=2019-02-15 |consulté le=2021-03-13}}</ref>.
 
Des questions éthiques et de sécurité sanitaire se posent autour de cette industrie qui, selon l'ICIJ, « recycle » plus de {{nombre|30000}} corps humains par an<ref name=BrokerJul2012/>. En 2010, ce sont encore les fabricants de médicaments et les banques de tissus qui sont responsables de garantir l'identité des donneurs de tissus<ref name=OMS/>. Certains pays n'ont réglementé le prélèvement que pour le sang et pour certains organes transplantables (ex : cœur, poumons ainsi que quelques autres organes au Japon). Souvent, il n'y a pas de réglementation pour la peau, la chair ou les os, et, dans de nombreux pays<ref name=OMS/>, il n'est interdit ni de les acheter ni de les vendre. Par exemple, l'ICIJ relève qu'en [[Hongrie]] et en [[Ukraine]] mais aussi en [[Caroline du Nord]] et en [[Alabama]] aux États-Unis, des enquêtes policières ont montré que des fournisseurs de tissus humains ont volé des tissus, commis des [[fraude]]s et des [[contrefaçon]]s et/ou touché des [[pots-de-vin]]<ref name=BrokerJul2012/> pour des tissus récoltés, traités, transformés en implants utilisables, pouvant être utilisés dans les hôpitaux et distribués par de grandes sociétés médicales (Zimmer Biomet coté environ un milliard de dollars en bourse). Au début des années 2000, l'OMS reconnaît l'existence d'un trafic important et, en {{date-|juillet 2012}}, avec divers experts en épidémiologie et santé, l'OMS alerte sur le fait que le commerce de tissus prélevés sur des cadavres d'identité inconnue augmente le risque de propagation de [[maladies infectieuses]]<ref name=OMS>{{Lien web |langue=en-US |titre=WHO Plans Coding System to Track Trade in Human Tissue |url=https://www.icij.org/investigations/tissue/who-plans-coding-system-track-trade-human-tissue/ |site=icij.org |name= WHO Plans Coding System to Track Trade in Human Tissue
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