« Sylvestre II » : différence entre les versions

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== Gerbert et la légende ==
[[Fichier:Silvester II. and the Devil Cod. Pal. germ. 137 f216v.jpg|vignette|{{nobr|Sylvestre {{II}}}} et le démon : illustration datant de 1460.]]
La légende de Gerbert<ref>Jean-Patrice Boudet, ''Entre science et nigromancie : astrologie, divination et magie dans l'Occident médiéval…''. Paris, Publications de la Sorbonne, 2006, {{p.|269}}.</ref> se développe à partir du {{s-|XIIXI|e}}. dansDe l’œuvrepremières duaffirmations moinelégendaires anglaisapparaissent Guillaume de Malmesbury,dans ''[[HistoireGesta ecclésiastiqueRomanae duEcclesiae peuplecontra anglais|De rebus gestis regum Anglorum]]Hildebrandum'', et dans leun violent pamphlet du cardinal BénonBennon d'Osnabruk, partisan d’[[Henri IV (empereur du Saint-Empire)|{{nobr|Henri {{IV}}}}]] contre la papauté dans la [[querelle des investitures]]. La version la plus détaillée apparaît ensuite au début du {{s|XII}} dans l’œuvre du moine anglais [[Guillaume de Malmesbury]], ''GestaDe Romanaerebus Ecclesiaegestis contraregum HildebrandumAnglorum''<ref>{{harvsp|Riché|1987|p=10-12}}</ref>{{,}}<ref>Théodore-Henri Martin, « Les origines de notre système de numération », dans ''Revue archéologique'', {{XIIIe}} année.</ref>. Ces légendes associent généralement Gerbert à la magie et au diable.
 
Selon Bennon, Gerbert fut en contact avec le diable et lui demanda quand il allait mourir. Il reçut la réponse: "Ce ne sera pas avant que tu aies célébré la messe à Jérusalem." Or (et ceci est historique) il mourut à la [[basilique Sainte-Croix-de-Jérusalem]], à Rome<ref>{{harvsp|Riché|1987|p=10}}</ref>.
Selon la légende, le moine Gerbert s’enfuit étudier les arts magiques chez les Arabes de Séville, passe un pacte avec le diable et devient pape par sortilège.
SelonAu {{s|XIX}}, [[Jules Michelet|Michelet]], rapporte une variante de cette légende: un astrologue avait promis que Gerbert ne mourrait qu'à Jérusalem, ce qui le poussait à prêcher la croisade<ref>Jules Michelet, ''Histoire de France'', tome 2, livre IV, {{p.|125}} (voir [https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Michelet_-_OC,_Histoire_de_France,_t._2.djvu/125 sur Wikisource]).</ref>. Or c'est dans une [[basilique Sainte-Croix-de-Jérusalem|église portant le nom de Jérusalem]], à Rome, qu'il a été pris d'un malaise qui l'a conduit à la mort. Michelet voit dans Gerbert l'un des deux grands mythes du savant magicien au Moyen Âge, l'autre étant [[Albert le Grand]]{{refsou|date=2 février 2023}}.
 
Guillaume de Malmesbury raconte entre autres que Gerbert alla étudier les arts magiques chez les Arabes et passa un pacte avec le diable. Plus tard, il créa une tête parlante qui répondait magiquement à ses questions par "oui" ou "non".<ref>{{harvsp|Riché|1987|p=11-12}}</ref>{{,}}<ref group="note">Sur le mythe des « têtes parlantes » au Moyen Âge, voir E.R. Truitt, Medieval Robots: Mechanism, Magic, Nature, and Art, University of Pennsylvania Press, 2015, {{p.|69}} et s.[https://books.google.fr/books?hl=fr&id=0xYICAAAQBAJ&q=Gilbert#v=onepage&q=talking%20heads&f=false].</ref>. Cette histoire est bien sûr une invention<ref>{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Arthur Dickson|titre=Valentine and Orson; a study in late medieval romance|lieu=New York|éditeur=[[Columbia University Press]]|année=1929|passage=206|lire en ligne=https://babel.hathitrust.org/cgi/pt?id=uc1.b4082826;view=1up;seq=218}}.</ref>.
Son corps repose en la [[basilique Saint-Jean-de-Latran]], dans un sarcophage de marbre qui, selon la légende, ruisselait extérieurement chaque fois qu’un cardinal allait mourir, et inondait le sol d'eau lorsque c'était le tour d'un pape. Juste après la [[tentative d'assassinat de Jean-Paul II du 13 mai 1981|tentative d'assassinat de {{nobr|Jean-Paul {{II}}}} du {{date-|13 mai 1981}}]], des fidèles romains se virent rassurés sur la santé du pape quand ils constatèrent que le sarcophage ne suintait pas<ref>Marie-Hélène Parinaud, « Gerbert d'Aurillac, le pâtre devenu pape », dans ''Historia'', {{n°|806}} (février 2014), {{p.|97}}.</ref>.
 
Au moins depuis Guillaume de Malmesbury, la légende prétend que dans sa quête du savoir, il prit le chemin du monde arabo-musulman.
Ainsi, il aurait visité [[Cordoue]], voire fréquenté l'[[université Al Quaraouiyine]] à Fès au Maroc, où il découvrit des mathématiques utilisant les chiffres arabes<ref>{{Ouvrage|auteur1=Attilio Gaudio|titre=Fès|sous-titre=joyau de la civilisation islamique|éditeur=[[Nouvelles Éditions latines|Nouvelles Éditions Latines]]|année=1982|passage=20|isbn=|lire en ligne={{Google Livres|yczpWGhXj2kC|page=20}}}}.</ref> et la base décimale si pratique pour réaliser des calculs<ref>[http://mourignet.blogspot.fr/ La province d'El Jadida].</ref>{{,}}<ref>[http://www.tourismorocco.com/guide/fes-hotel-riad/avoir-a-que-visiter/universite-quaraouiyine L' Université Quaraouiyine].</ref>.
SelonEn la légende, dans sa quête du savoirréalité, il pritest leseulement chemin du monde arabo-musulman, très proche géographiquement de l'Occident, voire frontalier. Ainsi, il fréquenta l'[[université Al Quaraouiyine]]allé à Fès au Maroc, où il découvrit des mathématiques utilisant les chiffres arabes<ref>{{Ouvrage|auteur1=Attilio Gaudio|titre=Fès|sous-titre=joyau de la civilisation islamique|éditeur=[[Nouvelles Éditions latines|Nouvelles Éditions LatinesVic]]|année=1982|passage=20|isbn=|lire en ligne={{Google Livres|yczpWGhXj2kC|page=20}}}}.</ref> et la base décimale si pratique pour réaliser des calculs<ref>[http://mourignet.blogspot.fr/ La province d'El Jadida].</ref>{{,}}<ref>[http://www.tourismorocco.com/guide/fes-hotel-riad/avoir-a-que-visiter/universite-quaraouiyine L' Université QuaraouiyineCatalogne]].</ref>. Les historiens modernes la considèrent comme une légende, carqui saétait connaissancecertes des [[chiffres arabes]] vientproche de son contact avec l'[[Alal-Andalus|Espagne musulmane]], etmais lesfaisait textespartie arabesdu qu'ilmonde a étudiés en [[Catalogne]] et qu'il a peut-être visité [[Cordoue]] (même si ce n'est pas sûr)chrétien<ref>{{Lien web |titre=Qantara - Gerbert d’Aurillac |url=https://www.qantara-med.org/public/show_document.php?do_id=1505&lang=fr |site=www.qantara-med.org |consulté le=2020-08-20}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Gerbert of Aurillac (ca. 955-1003){{!}} Lectures in Medieval History |url=http://www.vlib.us/medieval/lectures/gerbert.html |site=www.vlib.us |consulté le=2020-08-20}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article |prénom1=Marco |nom1=Zuccato |titre=Gerbert of Aurillac and a Tenth-Century Jewish Channel for the Transmission of Arabic Science to the West |périodique=Speculum |volume=80 |numéro=3 |date=2005-07-01 |issn=0038-7134 |doi=10.1017/S0038713400007958 |lire en ligne=https://www.journals.uchicago.edu/doi/abs/10.1017/S0038713400007958 |consulté le=2020-08-20 |pages=742–763 }}.</ref>{{,}}<ref>{{Chapitre|titre chapitre=Pope Sylvester II|titre ouvrage=SpringerReference|éditeur=Springer-Verlag|lire en ligne=http://dx.doi.org/10.1007/springerreference_59570|consulté le=2020-08-20}}.</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|nom1=Brown, Nancy Marie.|titre=The abacus and the cross the story of the Pope who brought the light of science to the Dark Ages|éditeur=[[Basic Books]]|année=2010|pages totales=328|isbn=978-0-465-02295-3|isbn2=0-465-02295-2|oclc=1162261589|lire en ligne=http://worldcat.org/oclc/1162261589|consulté le=2020-08-20}}.</ref>. Bien que cette affirmation soit souvent répétée, il n'y a aucune preuve d'un voyage au Maroc<ref>{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Justin|nom1=Marozzi|titre=Islamic Empires|sous-titre=Fifteen Cities that Define a Civilization|éditeur=Penguin UK|date=2019-08-29|pages totales=464|isbn=978-0-241-19905-3|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=mP-EDwAAQBAJ&pg=PP119&printsec=frontcover&dq=sylvester+ii+qarawiyyin|consulté le=2020-09-01}}.</ref>.
Bien que cette affirmation soit souvent répétée, il n'y a aucune preuve d'un voyage au Maroc<ref>{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Justin|nom1=Marozzi|titre=Islamic Empires|sous-titre=Fifteen Cities that Define a Civilization|éditeur=Penguin UK|date=2019-08-29|pages totales=464|isbn=978-0-241-19905-3|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=mP-EDwAAQBAJ&pg=PP119&printsec=frontcover&dq=sylvester+ii+qarawiyyin|consulté le=2020-09-01}}.</ref>.
 
Son corps reposait en la [[basilique Saint-Jean-de-Latran]]. Selon un récit datant de la fin du {{s|XII}}, le tombeau laissait échapper des gouttes d'eau. On ajouta à cela la légende que cela annonçait qu'un pape allait mourir<ref>{{harvsp|Riché|1987|p=12-13}}</ref>.
SonSelon corpsune repose en la [[basilique Saint-Jean-de-Latran]]variante, dansle un sarcophage de marbre qui, selon la légende,tombeau ruisselait extérieurement chaque fois qu’un cardinal allait mourir, et inondait le sol d'eau lorsque c'était le tour d'un pape. Juste après la [[tentative d'assassinat de Jean-Paul II du 13 mai 1981|tentative d'assassinat de {{nobr|Jean-Paul {{II}}}} du {{date-|13 mai 1981}}]], des fidèles romains se virent rassurés sur la santé du pape quand ils constatèrent que le sarcophage ne suintait pas<ref>Marie-Hélène Parinaud, « Gerbert d'Aurillac, le pâtre devenu pape », dans ''Historia'', {{n°|806}} (février 2014), {{p.|97}}.</ref>.
 
En [[1648]], lors de la reconstruction de la basilique sous le pontificat d'[[Innocent X|{{nobr|Innocent {{X}}}}]], son tombeau est rouvert pour vérifier cette réputation de magicien et s'il ne reposait pas près du diable : à peine exposé à l'air, le cadavre, bien conservé jusque-là, se réduit en cendres<ref>{{Ouvrage|auteur1=P. F. Lausser|titre=Gerbert. Étude historique sur le dixième siècle|éditeur=[[Éditions Slatkine|Slatkine]]|année=1976|passage=349|isbn=}}.</ref>.
 
Selon [[Jules Michelet|Michelet]], un astrologue avait promis que Gerbert ne mourrait qu'à Jérusalem, ce qui le poussait à prêcher la croisade<ref>Jules Michelet, ''Histoire de France'', tome 2, livre IV, {{p.|125}} (voir [https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Michelet_-_OC,_Histoire_de_France,_t._2.djvu/125 sur Wikisource]).</ref>. Or c'est dans une [[basilique Sainte-Croix-de-Jérusalem|église portant le nom de Jérusalem]], à Rome, qu'il a été pris d'un malaise qui l'a conduit à la mort. Michelet voit dans Gerbert l'un des deux grands mythes du savant magicien au Moyen Âge, l'autre étant [[Albert le Grand]].
 
Dans ''[[L'Homme qui rit]]'' de [[Victor Hugo]] ({{II}},3,{{II}}), Ursus tient pour avéré que {{nobr|Sylvestre {{II}}}} dialoguait avec les oiseaux.
 
Dans ''[[Le Matin des Magiciens]]''<ref group="note">''Le Matin des Magiciens'' est un livre de [[réalisme fantastique]] ; les informations contenues sont à lire avec distanciation car elles ne sont pas forcément véridiques.</ref>, [[Louis Pauwels]] et [[Jacques Bergier]] relatent que le pape {{nobr|Sylvestre {{II}}}} aurait, de son voyage aux Indes, puisé des connaissances stupéfiant ensuite son entourage. Il aurait possédé dans son palais une tête de bronze répondant par oui ou non aux questions qu'il lui posait sur la politique et la situation générale de la chrétienté. Selon ces auteurs, ce procédé était fort simple et correspondait au calcul avec deux chiffres. Il s'agirait d'un automate utilisant le [[système binaire]]. Cette « tête magique » aurait été détruite à sa mort, et les connaissances rapportées par lui soigneusement dissimulées. Cette tête parlante<ref group="note">Sur le mythe des « têtes parlantes » au Moyen Âge, voir E.R. Truitt, Medieval Robots: Mechanism, Magic, Nature, and Art, University of Pennsylvania Press, 2015, {{p.|69}} et s.[https://books.google.fr/books?hl=fr&id=0xYICAAAQBAJ&q=Gilbert#v=onepage&q=talking%20heads&f=false].</ref> aurait été façonnée « sous une certaine conjonction des étoiles qui se place exactement au moment où toutes les planètes sont en train de commencer leur course ». Les historiens médiévistes, plus qualifiés que Pauwels et Bergier, ont par contre montré que cette histoire de tête parlante est une invention postérieure à la mort de Sylvestre II, venant du cardinal schismatique Benno, aux alentours de 1080, reprise par William of Malmesbury dans son ''De gestis regnum Anglorum'' (1125)<ref>{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Arthur Dickson|titre=Valentine and Orson; a study in late medieval romance|lieu=New York|éditeur=[[Columbia University Press]]|année=1929|passage=206|lire en ligne=https://babel.hathitrust.org/cgi/pt?id=uc1.b4082826;view=1up;seq=218}}.</ref>.
 
Selon la légende, dans sa quête du savoir, il prit le chemin du monde arabo-musulman, très proche géographiquement de l'Occident, voire frontalier. Ainsi, il fréquenta l'[[université Al Quaraouiyine]] à Fès au Maroc, où il découvrit des mathématiques utilisant les chiffres arabes<ref>{{Ouvrage|auteur1=Attilio Gaudio|titre=Fès|sous-titre=joyau de la civilisation islamique|éditeur=[[Nouvelles Éditions latines|Nouvelles Éditions Latines]]|année=1982|passage=20|isbn=|lire en ligne={{Google Livres|yczpWGhXj2kC|page=20}}}}.</ref> et la base décimale si pratique pour réaliser des calculs<ref>[http://mourignet.blogspot.fr/ La province d'El Jadida].</ref>{{,}}<ref>[http://www.tourismorocco.com/guide/fes-hotel-riad/avoir-a-que-visiter/universite-quaraouiyine L' Université Quaraouiyine].</ref>. Les historiens modernes la considèrent comme une légende, car sa connaissance des [[chiffres arabes]] vient de son contact avec l'[[Al-Andalus|Espagne musulmane]] et les textes arabes qu'il a étudiés en [[Catalogne]] et qu'il a peut-être visité [[Cordoue]] (même si ce n'est pas sûr)<ref>{{Lien web |titre=Qantara - Gerbert d’Aurillac |url=https://www.qantara-med.org/public/show_document.php?do_id=1505&lang=fr |site=www.qantara-med.org |consulté le=2020-08-20}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Gerbert of Aurillac (ca. 955-1003){{!}} Lectures in Medieval History |url=http://www.vlib.us/medieval/lectures/gerbert.html |site=www.vlib.us |consulté le=2020-08-20}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article |prénom1=Marco |nom1=Zuccato |titre=Gerbert of Aurillac and a Tenth-Century Jewish Channel for the Transmission of Arabic Science to the West |périodique=Speculum |volume=80 |numéro=3 |date=2005-07-01 |issn=0038-7134 |doi=10.1017/S0038713400007958 |lire en ligne=https://www.journals.uchicago.edu/doi/abs/10.1017/S0038713400007958 |consulté le=2020-08-20 |pages=742–763 }}.</ref>{{,}}<ref>{{Chapitre|titre chapitre=Pope Sylvester II|titre ouvrage=SpringerReference|éditeur=Springer-Verlag|lire en ligne=http://dx.doi.org/10.1007/springerreference_59570|consulté le=2020-08-20}}.</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|nom1=Brown, Nancy Marie.|titre=The abacus and the cross the story of the Pope who brought the light of science to the Dark Ages|éditeur=[[Basic Books]]|année=2010|pages totales=328|isbn=978-0-465-02295-3|isbn2=0-465-02295-2|oclc=1162261589|lire en ligne=http://worldcat.org/oclc/1162261589|consulté le=2020-08-20}}.</ref>. Bien que cette affirmation soit souvent répétée, il n'y a aucune preuve d'un voyage au Maroc<ref>{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Justin|nom1=Marozzi|titre=Islamic Empires|sous-titre=Fifteen Cities that Define a Civilization|éditeur=Penguin UK|date=2019-08-29|pages totales=464|isbn=978-0-241-19905-3|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=mP-EDwAAQBAJ&pg=PP119&printsec=frontcover&dq=sylvester+ii+qarawiyyin|consulté le=2020-09-01}}.</ref>.
 
== Œuvres ==
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