« Mouvement des Gilets jaunes » : différence entre les versions

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Le '''mouvement des Gilets jaunes''' {{incise|du nom des [[Gilet de haute visibilité|gilets de haute visibilité]] de couleur jaune portés par les manifestants}} est un [[Mouvement social|mouvement de protestation]] non structuré et sporadique apparu en [[France]] en {{date-|Janvieroctobre 2018}} à Périgueux, sous l'intitulé "Colère 24". Ce mouvement social spontané trouve son origine dans la diffusion {{Incise|principalement sur les [[Média social|médias sociaux]]}} plus exactement facebook d’où part ld'appelappels à manifester contre les choix despotiques de la gouvernance en place, sans appel à l'avis du peuple. Nous pouvons noté le changement de la vitesse réglementaire sur les routes et l'augmentation du prix des carburants automobiles issue de la hausse de la [[taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques]] (TICPE),. etc,Les etc..manifestations ont lieu essentiellement le samedi.
 
À partir du {{date-|17 novembre 2018}}, la contestation s'organise autour de blocages illégaux de routes et [[Carrefour giratoire|ronds-points]] et de [[manifestation]]s tous les samedis. Ces protestations mobilisent surtout les habitants des zones [[Campagne|rurales]] et [[Périurbanisation|périurbaines]], mais s’organisent également dans des [[métropole]]s, où se produisent plusieurs épisodes violents, en réponses à la déficience de la [[Police nationale (France)|police]] et des [[Compagnies républicaines de sécurité|CRS]] aux manifestation et aux énormes mobilisation de la population en place notamment sur l’[[avenue des Champs-Élysées]] ou à proximité.
Les manifestations ont lieu essentiellement tout les samedi.
 
Dés le premiers rendez-vous à [[Périgueux]] les manifestants dépassent le trajet prévue qui est déclaré ce jours à la mairie,suite à cela il se retrouve autour du rond point de "[[Trélissac]]" en [[Dordogne (département)|Dordogne]], le but étant dans un premier temps de rassembler les automobilistes et les passants puis de prendre de plus en plus de rond point mais de ne pas créer de blocage, malheureusement dés le premier jours un énorme embouteillage pendant toute l'aprés-midi se déroule de Boulazac à Marsac sur l'Isle, le jour du 1er soir on peut noter un barouf d'honneur devant le rond point de"l'éléphant bleu" à [[Marsac-sur-l'Isle|Marsac]].
 
Ce mouvement de "Colère 24" s’élargir en considérant un colère par département sur toute la F[[France|rance]] et se multiplie par des Comptes [[Facebook]] par localité, associé systématiquement à un groupe administrateur. Ce mouvement initiateur après avoir perduré plusieurs semaines, et créer le mouvement "drapeau blanc", se réduit petit à petit, car sans subvention, ni média associé, malgrés les caisses communes de plusieurs dizaines de groupe.
 
Ainsi chaque manifestation perpétué dans chaque grande ville de France se réduit peu à peu, Jusqu'à ce qu'une manifestation autour du [[Boulevard périphérique de Paris|périphérique à Paris]], permette de remarqué, des" Gilets jaunes" sur le tableau de bord, s'en suit une mode de porter en soutient ce "[[Gilet de haute visibilité|Gilet Jaune]]" pourtant présent depuis le tout début des manifestation, il en devient naturellement la marque de fabrique.
 
L'information est alors relayé tout les jours à la radio, mettant alors en route une machine de rassemblement National, avec un vecteur commun contre l'injustice et la mauvaise représentation des intérêt du peuple par sa gouvernance.
 
À partir du {{date-|17 novembre 2018}}, la contestation s'organise autour de blocages illégaux de routes et [[Carrefour giratoire|ronds-points]] et de [[Manifestation|manifestations]], devenant régulier tous les samedis, ou les gens peuvent se rassembler en paix, avec les habitant de leurs quartiers, en général de façon festive et autour de "[[pique-nique]]" de fortune.
 
Ces protestations mobilisent surtout les habitants des zones [[Campagne|rurales]] et [[Périurbanisation|périurbaines]], mais s’organisent également dans des [[métropole]]s, où se produisent plusieurs épisodes violents, en réponses à la déficience de la [[Police nationale (France)|police]] et des [[Compagnies républicaines de sécurité|CRS]] aux manifestation et aux énormes mobilisation de la population en place notamment sur l’[[avenue des Champs-Élysées]] ou à proximité.
 
Rapidement, les revendications du mouvement s'élargissent, notamment à l'amélioration du niveau de vie des classes populaires et moyennes, la justice fiscale et sociale, la démission du président de la République, [[Emmanuel Macron]], le rétablissement de l'[[impôt sur la fortune]] et l'instauration du [[référendum d'initiative citoyenne]]. Lors des rassemblements, le plus souvent non déclarés, plusieurs milliers de personnes sont blessées, aussi bien du côté des manifestants que des forces de l'ordre. Des institutions telles que l'[[Organisation des Nations unies|ONU]] et le [[Conseil de l'Europe]], ainsi que des associations comme [[Amnesty International]], critiquent une conduite inadaptée du [[maintien de l'ordre]] et s’interrogent sur l'usage d'[[arme]]s telles que les [[Lanceur de balles de défense|LBD]] et les [[Grenade de désencerclement|grenades de désencerclement]].
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Ce mouvement social trouve ses racines dans une remise en cause de la [[politique fiscale]], un sentiment de [[déclassement]] d'une partie de la population et de délaissement d'une partie des territoires situés à l'écart des grandes métropoles — la « [[La France périphérique|France périphérique]] » théorisée par le géographe [[Christophe Guilluy]] — et une défiance grandissante à l'égard du fonctionnement des institutions françaises{{refnec}}.
 
Ce mouvement s'inscrit dans une vague de mouvements sociaux à l'échelle mondiale qui commence à la fin de 2018 et qui continue en 2020, en réaction à {{citation|des régimes politiques vieillissants et à la montée des inégalités}} selon ''[[Les Décodeurs]]'' du ''Monde''<ref name="DéclencheurLocal">{{Lien web |auteur1=Nicolas Bourcier |auteur2=Harold Thibault |auteur3=Aline Leclerc |auteur4=Gary Dagorn |titre=Du déclencheur local à la révolte globale : la convergence des luttes dans le monde |url=https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2019/11/08/du-declencheur-local-a-la-revolte-globale-la-convergence-des-luttes-dans-le-monde_6018514_4355770.html |date=8 novembre 2019 |site=lemonde.fr |consulté le= 20 novembre 2019}}.</ref>. Les [[Manifestations de 2019 en Équateur|manifestations en Équateur]] et [[Manifestations de 2019 en Iran|en Iran]] ont en particulier le même déclencheur que le mouvement des Gilets jaunes, à savoir une hausse du prix des carburants<ref name="DéclencheurLocal"/>{{,}}<ref name="GrogneGronde">{{Lien web |auteur1=Nadine Epstain |auteur2=Elise Delève |titre=La grogne gronde aux quatre coins du monde |url=https://www.franceculture.fr/geopolitique/la-grogne-gronde-aux-quatre-coins-du-monde |date=18 novembre 2019 |site=franceculture.fr |consulté le= 20 novembre 2019}}.</ref> et le changement des limitations de vitesse passant de "80" à "90" kilomètres /heures sur toute la France.
 
=== Niveau de vie, prix des carburants et fiscalité ===
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Au début du mouvement, [[Éric Drouet]] et [[Maxime Nicolle]], administrateurs de groupes Facebook du mouvement, disaient chercher à renouveler la façon de gérer un mouvement social. Par ce nouveau média, ils voulaient instituer ce que ''Libération'' nomme une « démocratie de l'audience », d'autant que Facebook survalorise par ses algorithmes le contenu des ''groupes'' au détriment des contenus postés par des ''pages'' et donc par les médias traditionnels. Dans cet esprit, Éric Drouet avait voulu que la rencontre entre lui-même, Priscillia Ludosky et le ministre de l'Écologie, [[François de Rugy]], soit filmée dans un souci de transparence<ref>{{lien web|url=https://www.liberation.fr/debats/2018/11/30/dans-le-combat-final-des-gilets-jaunes-jupiter-va-affronter-des-moderateurs-facebook_1695023|titre=Dans le combat final des gilets jaunes, Jupiter va affronter des modérateurs Facebook|auteur=[[Vincent Glad]]|date=30 novembre 2018|éditeur= Libération|consulté le=29 décembre 2018|site=Libération}}.</ref>.
 
Plusieurs manifestants sont désignés comme porte-parole par des Gilets jaunes ou sont mis en avant par les médias. Au début du mouvement, les principales personnalités médiatisées sont [[Éric Drouet]], qui a lancé sur Facebook l'appel au rassemblement du {{date-|17 novembre 2018}}, Priscillia Ludosky, à l'origine de la [[pétition en ligne]] de {{date-|mai 2018}} appelant à la baisse des prix du carburant<ref>{{lien web|url=http://www.leparisien.fr/economie/votre-argent/gilets-jaunes-la-petition-de-priscillia-ludosky-depasse-le-million-de-signatures-29-11-2018-7957536.php|titre=Gilets jaunes : la pétition de Priscillia Ludosky dépasse le million de signatures|date=29 novembre 2018|site=leparisien.fr|consulté le=11 décembre 2018}}.</ref>, Jacline Mouraud, dont la vidéo à l'adresse d’Emmanuel Macron est devenue virale<ref name="Figures">{{Article|langue=fr|auteur1=Alexis Feertchak|titre=« Gilets jaunes » : des figures émergent, de prochaines actions déjà envisagées|périodique=[[Le Figaro]]|date=2018-11-19|lire en ligne=http://www.lefigaro.fr/politique/2018/11/19/01002-20181119ARTFIG00111-gilets-jaunes-quelles-suites-pour-le-mouvement.php|consulté le=2018-11-25}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article|auteur1=Delphine Bancaud|titre=« Gilets jaunes »: Qui sont les figures de proue du mouvement?|périodique=[[20 minutes]]|date=20 novembre 2018|lire en ligne=https://www.20minutes.fr/societe/2375255-20181120-video-gilets-jaunes-figures-proue-mouvement}}.</ref>. Ils sont en général issus d'horizons différents et dans des situations professionnelles diverses. Mais l'historien [[Gérard Noiriel]] souligne que {{Citation|le combat des Gilets jaunes a été lancé par des gens qui appartenaient plutôt à la [[petite bourgeoisie]] indépendante}} mais {{citation|aucun salarié d'usine}}, citant Éric Drouet, Priscillia Ludosky, [[Maxime Nicolle]], Fabrice Schlegel, Jacline Mouraud<ref name=noiriel />, Benjamin Cauchy<ref>{{Article|langue=français|auteur1=Fanette Bon|titre=Qui sont les "Gilets Jaunes Libres"|périodique=Ouest France|date=2/12/2018|lire en ligne=https://www.ouest-france.fr/societe/gilets-jaunes/qui-sont-les-gilets-jaunes-libres-6103938}}.</ref>{{,}}<ref name=noiriel/> et Christophe Chalençon<ref name=noiriel>{{Harvsp|Noiriel|2019|p=22-23}}.</ref>. En 2020, [[Jérôme Fourquet]] de l'IFOP et Chloé Morin, experte associée à la [[Fondation Jean Jaurès]], estiment quant à eux que les figures symboliques telles que Maxime Nicolle, Ingrid Levavasseur et Éric Drouet sont représentatives des métiers pâtissant d'un faible degré de reconnaissance salariale et symbolique, fortement mobilisés lors de la [[Pandémie de Covid-19 en France|pandémie de Covid-19]]<ref name="PremiersTranchée">{{Lien web |auteur1=[[Jérôme Fourquet]] |auteur2=Chloé Morin |titre=Aides-soignants, caissiers, camionneurs… Les gilets jaunes sont devenus les «premiers de tranchée» |url=https://www.lefigaro.fr/vox/societe/aides-soignants-caissiers-camionneurs-les-gilets-jaunes-sont-devenus-les-premiers-de-tranchee-20200409 |site=lefigaro.fr |consulté le= 9 avril 2020}}.</ref>. D’autres figures apparaissent dans les médias, comme [[François Boulo]]<ref>{{lien web|url=https://www.liberation.fr/france/2019/03/03/francois-boulo-la-robe-jaune_1712744|titre=François Boulo, la robe jaune|date=3 mars 2019|site=Libération.fr}}.</ref>, Ingrid Levavasseur<ref>{{article|url=https://www.marianne.net/politique/qui-est-ingrid-levavasseur-liste-gilet-jaune-europeennes|titre=Qui est Ingrid Levavasseur, à la tête d'une liste gilets jaunes aux européennes|auteur=Alexandra Saviana|périodique=Marianne|date=24 janvier 2019}}.</ref>, [[Thierry-Paul Valette]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Cette figure des gilets jaunes blessé à l'arme blanche, il dénonce une "agression politique" |url=https://www.huffingtonpost.fr/entry/thierry-paul-valette-figure-des-gilets-jaunes-agresse-a-larme-blanche_fr_5d026008e4b0dc17ef057e8d |site=Le HuffPost |date=2019-06-13 |consulté le=2022-06-03}}</ref> ou [[Jérôme Rodrigues]]<ref>{{lien web|url=https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/01/28/blessure-du-gilet-jaune-jerome-rodriguez-l-executif-tente-d-eteindre-l-incendie_5415515_3224.html|titre=La blessure à l’œil du « gilet jaune » Jérôme Rodrigues inquiète le gouvernement|date=28 janvier 2019|site=Le Monde}}.</ref>. A noter les premiers représentants du groupe [[Facebook]] "colère 24" qui ne souhaite pas être révélé, mais sont sans nul doute les initiateurs réel de cette grande révolte populaire.
 
<gallery mode="packed" heights="200px" caption="Quelques figures du mouvement">