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La famille '''famille de Lambert des Granges''', ''olim'' '''Lambert''' et '''de Lambert''' est une [[Liste de familles subsistantes d'ancienne bourgeoisie française |famille subsistante d'ancienne bourgeoisie française]] en voie d'[[agrégation à la noblesse]] à la fin du {{s-|XVIII}}, installée au début du {{s-|XVII}} dans la France du sud-est. Sa filiation suivie remonte à César Lambert (1578-1657), négociant maritime à [[Marseille]], originaire de [[Loudun]] ([[département de la Vienne]]), dont le fils André Lambert puis de Lambert (1633-1719) devint [[Corps royal du génie#Les ingénieurs du roi|ingénieur du roi]].
 
A partir du milieu du {{S-|XVII}} et jusqu'à la [[Restauration (histoire de France)|Restauration]], elle donne deux [[Corps royal du génie#Les ingénieurs du roi|ingénieurs du roi]] , dont un qui passera au service de [[Pierre Ier le Grand|Pierre le Grand]] et deviendra le premier ingénieur général russe, elle donne également cinq générations de militaires. Elle compte des officiers de marine dont deux capitaines de vaisseau, un [[Corsaire dunkerquois|capitaine corsaire]], un [[Garde-marine|garde marine]], un [[Intendant (royaume de France)|intendant]] général de Saint-Domingue, un officier supérieur de la maison du [[Louis XVIII|comte de Provence]], un officier de cuirassier de la garde du roi [[Louis XVIII]], quatre chevaliers de l'[[Ordre royal et militaire de Saint-Louis]], dont 3 successifs ( 1711, 1744, 1791). Elle se fixe au milieu du {{s-|XVIII}} en [[Bordelais (pays)|Bordelais]] où elle a possédé les seigneuries de la Garosse, la Tour et Gamarde.
 
Elle est membre de l’association [[Société des Cincinnati|Société des Cincinnati de France]]<ref group=N>[[Association à but non lucratif|association]] supprimée en 1792 et refondée en 1925, reconnue d'utilité publique par décret du 20 juillet 1976</ref> par représentation collatérale de [[Toussaint de Lambert]] , officier d'origine, admis en 1784.
 
== Historique ==
La famille de Lambert des Granges est une [[Liste de familles subsistantes d'ancienne bourgeoisie française |famille subsistante d'ancienne bourgeoisie française]]<ref name=":0" />{{,}}<ref name="Dioudonnat">Pierre-Marie Dioudonnat, simili''Le simili-nobiliaire français'', Sedopols, 1994, page 407.</ref> en voie d'[[agrégation à la noblesse]] à la fin {{s-|XVIII}}<ref name=":5">{{OuvrageLien web|auteur1url=Arnaudhttps://www.academia.edu/43458818/La_Noblesse_Fran%C3%A7aise CLEMENT|titre=La Noblessenoblesse française Française|passage=p.574|éditeurauteur=MisArnaud àClément disposition sur ACADEMIA.EDU|datesite=Janvieracademia.edu 2023|lirepage=574 |en ligne le=https://www.academia.edu/43458818/La_Noblesse_Fran%C3%A7aise |consulté le=20 Janvierjanvier 2023}}.</ref>. Elle est fixée à [[Marseille]] au {{s-|XVII}} avec César Lambert (1578-1657), négociant maritime de la ville de Marseille, « marchand, originaire de la paroisse de [[Loudun]] », qui épouse le 20 mars [[1606]] à [[Marseille]] Jeanne Borelly<ref name="Mariage1606">[https://www.geneanet.org/registres/view/35981/1207[Archives et bibliothèque départementales Gaston Defferre|Archives départementales des Bouches du Rhône]] (AD13), 2B5 1601-1607 Folio 1205 : enregistrement le 20 mai 1606 du contrat de mariage de César Lambert, marchand originaire de la paroisse de Loudun avec Suzanne Borelly ([https://www.geneanet.org/registres/view/35981/1207 lire en ligne]).</ref>. Il eut pour fils André Lambert, baptisé le 5 avril 1633 à Marseille<ref name="Baptême1633">[https://www.archives13.fr/ark:/40700/vtafb236b64debecc37/daogrp/0/29[Archives Archiveet bibliothèque départementales desGaston Bouches-du-RhôneDefferre|AD13]], Marseille, paroisse Saint Martin 1633, folio 29 : acte de baptême le 5 avril 1633 à Marseille (paroisse Saint-Martin) de André Lambert, fils de César Lambert et Jeanne de Borelly ([https://www.archives13.fr/ark:/40700/vtafb236b64debecc37/daogrp/0/29 lire en ligne]).</ref> qui devint [[Corps royal du génie#Les ingénieurs du roi|ingénieur du roi]] et qui de son mariage en 1654 avec Jeanne de Martinon, eut six enfants dont deux fils : Joseph Gaspard (1655), qui eut une fille unique et Nicolas Claude (1666) qui continua la lignée. Elle compte quatre chevaliers de l'[[Ordre royal et militaire de Saint-Louis]], dont 3 successifs ( 1711, 1744, 1791) <ref name=":5" />.Cette famille se fixe au milieu du {{s-|XVIII}} en [[Bordelais (pays)|Bordelais]] où elle est y toujours représentée et où elle a possédé les seigneuries de la Garosse, la Tour et Gamarde<ref name="Meller">[http://1886.u-bordeaux-montaigne.fr/items/show/3954 Pierre Meller, ''Armorial du Bordelais : Sénéchaussées de Bordeaux, Bazas et Libourne'', Paris, H. Champion, 1906, pages 282 à 283 ([http://1886.u-bordeaux-montaigne.fr/items/show/3954 lire en ligne]).</ref>.
 
== Liens de filiation entre les personnalités notoires ==
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== Personnalités ==
'''I)''' '''César Lambert''' (né en 1578 à [[Loudun]] et mort à 79 ans le 22 mars 1657 à [[Marseille]])<ref>[[Archives et bibliothèque départementales desGaston Bouches-du-RhôneDefferre|AD13]], Chapelle Saint Marie de l'ancien couvent des Capucins de Marseille Décès: Registre, cote 10A Folio 85.</ref>. Négociant maritime à Marseille<ref name=":32">{{Ouvrage|auteur1=Louis Bergasse|titre=Histoire du commerce de Marseille , T4 de 1599 à 1660.|passage=Pages 94,111,118,146|lieu=Paris|éditeur=PLON, Publiée par la Chambre de Commerce de Marseille, sous la direction de Gaston Rambert|date=1954|pages totales=684}}</ref>, il épouse le 20 mars 1606 à [[Marseille]] Jeanne Borelly<ref name="Mariage1606" />. Il est propriétaire d'une maison de commerce maritime en relation avec le Levant. En effet "le registre de l'amirauté de Marseille permettant d'établir la liste des principales maisons de commerce de Marseille", mentionne que la maison de César Lambert était engagée dans le commerce maritime avec l'Italie, l'Espagne, la Syrie, et l'Egypte<ref name=":32" />{{,}}<ref name=":33">{{Ouvrage|auteur1=Peter N. Miller|titre=Peiresc's World|passage=67,68,71,84, 95,184,186, 190-196, 218,220,266, 315, 331,345,348,|lieu=USA|éditeur=Harvard University Press|date=2015}}</ref>. Il correspond <ref>{{Article|auteur1=AUFRERE Sydney|titre=Nicolas -Claude Fabri de Peiresc et ses correspondants de la nation du Caire, Santo Seghezzi, Jacques Albert et César Lambert|périodique=Annales Islamologiques|date=1991|pages=ANISL 1991 p.311-319}}</ref>{{,}}<ref name=":33" />avec [[Nicolas-Claude Fabri de Peiresc|Nicolas -Claude Fabri de Peiresc]] (1580-1637), qui marque un intérêt appuyé pour l'Egypte où César Lambert voyagea de 1627 à 1632<ref name=":33" />. César Lambert a laissé de nombreux témoignages de ses voyages, dont ses lettres originales adressées en 1627 à [[Nicolas-Claude Fabri de Peiresc|Peiresc]], conservées par la [[bibliothèque Inguimbertine]] de [[Carpentras]] décrivant spécialement le [[Le Caire|Caire]] et [[Alexandrie]]<ref>{{Ouvrage|auteur1=Cesar Lambert|titre=Correspondance adressée à Nicolas Fabri de Peiresc|passage=Ms 1777, fol.342; Ms 1821,fol.368; Ms1871, fol.467|lieu=Carpentras, Bibliothéque Inguimbertine, archives et musée.|date=1627}}.</ref>. Ses relations d'Egypte "véritables et curieuses" retracent dans un ouvrage collectif <ref>{{Ouvrage|auteur1=Collectif|titre=Relations Véritable et Curieuses de Madagascar, du bBésil (.. ) et trois relations d'Egypte et une du royaume de Perse.|passage=p.3-51, du sieur Cesar de Marseille|lieu=Paris|éditeur=Augustin Courbe|date=1651|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=TA1SBEHn0ckC&lpg=RA1-PA2&ots=Jpyl1Ye8XE&dq=relation%20du%20sieur%20cesar%20lambert%20de%20marseille&hl=fr&pg=RA2-PA3#v=onepage&q=cesar%20lambert%20&f=false}}</ref> ce qu'il a vu de plus remarquable au Caire, Alexandrie, et autres villes d'Egypte dans les années 1627 à 1632. De son mariage avec Jeanne Borelly il eut André Lambert, baptisé le 5 avril 1633 à Marseille (paroisse Saint-Martin)<ref name="Baptême1633" /> .
 
'''II)''' '''André Lambert''' ou '''de Lambert''' (baptisé le 5 avril 1633 à Marseille<ref name="Baptême1633" /> et inhumé le 4 octobre 1719 à Marseille (paroisse Saint Martin<ref name="Inhumation1719">[https://www.archives13.fr/ark:/40700/vta1d1cfd851b6b3c65/daogrp/0/79 [Archives et bibliothèque départementales desGaston Bouches-du-RhôneDefferre|AD13]], Registres de la paroisse de Saint-Martin, 1719 Vue 79/105 ([https://www.archives13.fr/ark:/40700/vta1d1cfd851b6b3c65/daogrp/0/79 lire en ligne]).</ref>).
 
Ingénieur militaire <ref name=":0" />, André Lambert est cité comme collaborateur de [[Pierre-Paul Riquet]], entrepreneur du [[Canal du Midi]]<ref name=":30">{{Ouvrage|auteur1=Jacques Morand|titre=Le canal du Midi et Pierre-Paul Riquet|sous-titre=histoire du canal royal en Languedoc|éditeur=Édisud|année=1993|pages totales=143|passage=P. 49 et 50|isbn=|lire en ligne=https://books.google.fr/books?hl=fr&id=KWHbAAAAMAAJ&dq=chevalier+de+clerville+lambert&focus=searchwithinvolume&q=+lambert}}</ref>.D'une grande expérience, notamment pour la réalisation d'ouvrages en 1664 sur le Lot et l'année suivante sur l'Agoût<ref>{{Ouvrage|langue=|auteur1=Guy Caillens|titre=L'odyssée Royale, l'audacieuse construction du Canal du Midi|lieu=Perpignan|éditeur=TDO Editions|date=2021|pages totales=435|isbn=978-2-36652-260-0|lire en ligne=https://www.google.fr/books/edition/L_Odyss%C3%A9e_Royale/C9ktEAAAQBAJ?hl=fr&gbpv=1&dq=andr%C3%A9+de+lambert+canal+du+midi&pg=PT143&printsec=frontcover}}</ref>, Il représente [[Pierre-Paul Riquet|Riquet]] dans la passation de marchés en qualité de directeur pour le roi des ouvrages du canal de communication entre les deux mers, notamment le 16 mai 1667<ref>{{Ouvrage|auteur1=Mireille Oblien-Brière|titre=Riquet, le génie des eaux|sous-titre=Portrait intime|éditeur=Privat|année=|pages totales=528|isbn=|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=h6tjmHlgfbYC&pg=PT110&q=Lambert}}</ref> et le {{1er}} mars 1668<ref>{{Ouvrage|auteur1=[[Jean-Denis Bergasse]]|titre=Le Canal du Midi|sous-titre=Des siècles d'aventure humaine|éditeur=J.D Bergasse|année=1982|passage=P.59|isbn=|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=YV7bAAAAMAAJ&q=%22Andre+Lambert+qui+traite+souvent+au+nom+de+Riquet%22&dq=%22Andre+Lambert+qui+traite+souvent+au+nom+de+Riquet%22&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjirP2Ftcb1AhUaJEQIHSrZARkQ6AF6BAgCEAI}}</ref>.
 
En [[1676]], il est nommé architecte à l'arsenal de [[Rochefort (Charente-Maritime)|Rochefort]]<ref>{{Ouvrage|auteur1=René Mémain|titre=La marine de guerre sous Louis XIV : Le Matériel. Rochefort, arsenal modèle de Colbert|éditeur=Hachette|année=1937|pages totales=1065 pages|passage=P. 533|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=sYQgAAAAMAAJ&q=%22Il+est+remplac%C3%A9+par+Lambert%22&dq=%22Il+est+remplac%C3%A9+par+Lambert%22&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwip5oDWucb1AhVrJEQIHXDZDNMQ6AF6BAgDEAI}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|auteur1=|titre=Revue des Amis du Musée National de la Marine|périodique=Neptunia, Volumes 169 à 172|date=1988|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=mzYfAQAAIAAJ&q=toulon+seigneley+lambert&dq=toulon+seigneley+lambert&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjN6OH_pajXAhWCahoKHU7AA8c4ChDoAQhCMAY|pages=}}</ref>.
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Il est l'auteur selon le site Gallica de la BNF en 1710 de l'ouvrage ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5710170z/f4.item.r=kouchimen Le prince Kouchimen, histoire tartare, et Don Alvar del Sol, histoire napolitaine]''<ref name=":26">{{Ouvrage|auteur1=Antoine-Alexandre Barbier|titre=Dictionnaire des Ouvrages Anonymes par Antoine-Alexandre Barbier, Volume 3|éditeur=Paul Daffis|année=1875|passage=1023|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=Y_iVcJSgyEoC&pg=PA1023&dq=%22fran%C3%A7ais+du+nom+de+Joseph-Gaspard+Lambert%22&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwiW95OLjcf1AhUORfEDHa8PC8MQ6AF6BAgKEAI#v=onepage&q=%22fran%C3%A7ais%20du%20nom%20de%20Joseph-Gaspard%20Lambert%22&f=false}}</ref> {{,}}<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5710170z/f4.item.r=kouchimen ''Le prince Kouchimen, histoire tartare, et Don Alvar del Sol, histoire napolitaine'', Paris, 1710, chez Jacques Estienne.]</ref>, ouvrage critique contre [[Alexandre Danilovitch Menchikov|Menchikov]], ministre du tsar.
 
'''III)''' [[Nicolas de Lambert|Nicolas-Claude de Lambert]] (1666-1727). Officier de marine et d'artillerie, et [[Corsaire dunkerquois|corsaire]], [[Ordre royal et militaire de Saint-Louis|chevalier de Saint- Louis]] (1711).
'''III)''' [[Nicolas de Lambert|Nicolas - Claude de Lambert]], né à [[Lavaur (Tarn)|Lavaur]] le 5 juillet [[1666 en France|1666]]<ref name=":6">{{Lien web|titre=Archives Départementales du Tarn, Reg. Paroisse Saint Alain de Lavaur, F. 43, Vue 12/13, cote 1E_140_004_03.|url=http://archivesenligne.tarn.fr/indexvisio.php?num_cd=&cote=1E_140_004&lot=03&base=1E&commune=159&type_acte=&date_debut=&date_fin=&paroisse=&deb=11&url_image=/archives/E_serie/1E/1E_140_004_03/1E_140_004_03_012.JPG|date=}}</ref> et mort à [[Toulon]] le 18 août [[1727]]<ref name=":3">{{Lien web|titre=Arch Départementales du Var, Toulon (Var, France)-- Reg Sainte-Marie, paroisse 1727 1727 7 E 144/54, vue 38/65.|url=https://archives.var.fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YTo3OntzOjQ6ImRhdGUiO3M6MTA6IjIwMTgtMDQtMTMiO3M6MTA6InR5cGVfZm9uZHMiO3M6MTE6ImFya29fc2VyaWVsIjtzOjQ6InJlZjEiO3M6MToiMiI7czo0OiJyZWYyIjtzOjU6IjEwOTc4IjtzOjIyOiJmb3JjZV9udW1faW1hZ2VfZGVwYXJ0IjtpOjM3O3M6MTY6InZpc2lvbm5ldXNlX2h0bWwiO2I6MTtzOjIxOiJ2aXNpb25uZXVzZV9odG1sX21vZGUiO3M6NDoicHJvZCI7fQ==#uielem_move=0%2C0&uielem_rotate=F&uielem_islocked=0&uielem_zoom=89|date=}}</ref>. Officier de marine et d'artillerie, et [[Corsaire dunkerquois|corsaire]], [[Ordre royal et militaire de Saint-Louis|chevalier de Saint- Louis]], le 27 novembre 1711<ref name=":2">Archives Nationales, MAR/C/7/162 Dossier Personnel.</ref>. Son parrain est le chevalier [[Louis Nicolas de Clerville|Nicolas de Clerville]], ingénieur militaire, intendant général des fortifications de France, prédécesseur de [[Sébastien Le Prestre de Vauban|Vauban]]. Marié à [[Dunkerque]] le 25 mai [[1706 en France|1706]] en secondes noces à Marie Claude Le Normant <ref>{{Lien web|titre=Arch départ du Nord, registre paroisse de Dunkerque, vue 43/1080, N° 167, Folio 34|url=http://archivesdepartementales.lenord.fr/?id=viewer&doc=accounts%2Fmnesys_ad59%2Fdatas%2Fir%2FEtat%20civil%2FFRAD059_MI_A_Z_2011_07_01%2Exml&page_ref=102390&lot_num=1&img_num=1&index_in_visu|date=}}</ref>, fille du greffier en chef du [[Grand Conseil (France)|Grand Conseil]] sous le règne du roi [[Louis XIV]], en présence des frères de cette dernière, Ange Le Normant de Mezy, commissaire de la Marine, et de Claude-Simon Le Normant, chevalier de Beaumont. Elle était aussi la cousine germaine de Sébastien-François-Ange Le Normant de Mezy<ref>[http://www.biographi.ca/fr/bio/le_normant_de_mezy_sebastien_francois_ange_4F.html Sébastien-François-Ange Le Normant de Mezy]</ref>, conseiller d'État, intendant des armées navales qui fut l'adjoint du ministre de la Marine [[Claude Louis d'Espinchal|Massiac]] ; ainsi que de Monsieur [[Charles-Guillaume Lenormant d'Étioles|Le Normant d'Etioles]] mari de la marquise de [[Madame de Pompadour|Pompadour]]<ref>{{Ouvrage|auteur1=Frédéric d'Agay|titre=La Provence au service du roi, 1637-1831 Vol. 2|éditeur=Honoré Champion|année=2011|passage=P. 462|isbn=|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=VxpKAQAAIAAJ&dq=%22et+de+Marie-Claude+LE+NORMAND+de+BEAUMONT%22}}</ref>. <br/>Artefeuil (en 1759)<ref name=":27">{{Ouvrage|auteur1=Artefeuil|titre=Histoire héroïque et universelle de la noblesse de Provence T2|éditeur=chez la Veuve Girard|lieu=Avignon|année=1759|pages totales=549|passage=page 180|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=jvXROUHPd14C&pg=PA180&q=%22Nicolas+de+Lambert+de+Lavor%22}}</ref> et [[François-Alexandre Aubert de La Chenaye-Desbois|La Chesnaye-Desbois]] (en 1775)<ref name=":28">{{Ouvrage|auteur1=François-Alexandre Aubert de La Chenaye-Desbois|titre=Dictionnaire de la noblesse : contenant les généalogies, l'histoire et la chronologie des familles nobles de France. Tome 10|éditeur=|année=1775|passage=page 693|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=iZ1YAAAAMAAJ&pg=PA693&q=%22Lambert+de+Lavor%22}}</ref> dans leur dictionnaire respectif, le nomment "noble Nicolas de Lambert de Lavor en Languedoc", époux de dame Marie-Claude Le Normant, fille du greffier en chef du [[Grand Conseil (France)|Grand Conseil]] sous le règne du roi [[Louis XIV]]. Artefeuil précise que Nicolas de Lambert (de Lavaur en Languedoc) porte les armes ''De gueules à un levron d'argent assis sur une terrasse de sinople''<ref>[https://books.google.fr/books?id=tqVYAAAAMAAJ&pg=RA1-PA89&lpg=RA1-PA89&dq=Lambert+Lavor&source=bl&ots=LLuaUrLnqK&sig=NcfTg1DU-E_j5mAcLnGUb_YHguQ&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiana-kptrWAhUrjVQKHZ5pAGUQ6AEILTAA#v=onepage&q=Lambert%20Lavor&f=false Artefeuil ''Histoire héroïque et universelle de la noblesse de Provence'', Volume 4, page 189]</ref>, qui sont différentes des armes portées par ses descendants.
Marié (1) en 1693 à Louise Fontaine, puis (2) en 1705 à Marie-Claude Le Normant.<br>
Artefeuil (en 1759)<ref name=":27">{{Ouvrage|auteur1=Artefeuil|titre=Histoire héroïque et universelle de la noblesse de Provence T2|éditeur=chez la Veuve Girard|lieu=Avignon|année=1759|pages totales=549|passage=page 180|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=jvXROUHPd14C&pg=PA180&q=%22Nicolas+de+Lambert+de+Lavor%22}}</ref> et [[François-Alexandre Aubert de La Chenaye-Desbois|La Chesnaye-Desbois]] (en 1775)<ref name=":28">{{Ouvrage|auteur1=François-Alexandre Aubert de La Chenaye-Desbois|titre=Dictionnaire de la noblesse : contenant les généalogies, l'histoire et la chronologie des familles nobles de France. Tome 10|éditeur=|année=1775|passage=page 693|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=iZ1YAAAAMAAJ&pg=PA693&q=%22Lambert+de+Lavor%22}}</ref> dans leur dictionnaire respectif, le nomment "noble Nicolas de Lambert de Lavor en Languedoc", époux de dame Marie-Claude Le Normant, fille du greffier en chef du [[Grand Conseil (France)|Grand Conseil]] sous le règne du roi [[Louis XIV]]. Artefeuil précise que Nicolas de Lambert (de Lavaur en Languedoc) porte les armes ''De gueules à un levron d'argent assis sur une terrasse de sinople''<ref>[https://books.google.fr/books?id=tqVYAAAAMAAJ&pg=RA1-PA89&lpg=RA1-PA89&dq=Lambert+Lavor&source=bl&ots=LLuaUrLnqK&sig=NcfTg1DU-E_j5mAcLnGUb_YHguQ&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiana-kptrWAhUrjVQKHZ5pAGUQ6AEILTAA#v=onepage&q=Lambert%20Lavor&f=false Artefeuil ''Histoire héroïque et universelle de la noblesse de Provence'', Volume 4, page 189]</ref>, qui sont différentes des armes portées par ses descendants.
 
'''IV)''' '''[[Claude-Ange Lambert]]''' (1706-1758), écuyer<ref>{{Ouvrage|auteur1=Alain Texier|titre=Qu'est-de que la noblesse|éditeur=Tallandier|année=1988|pages totales=601|passage=P. 39. Tableau des grâces conférés par le service dans les forces armées.|isbn=}}</ref>{{,}}<ref name="Loix" /> [[Intendant (Royaume de France)|intendant]] de justice, police, finances et de la marine de [[Saint-Domingue (colonie française)|Saint-Domingue]] en janvier 1757<ref>[http://ecole.nav.traditions.free.fr/officiers_lambert_claude_ange.htm Anne Mezin, Correspondance des consuls de France à Cadix. M.Vergé Franceschi, Dictionnaire d’histoire maritime.]</ref>.
Il commence sa carrière<ref name=":2" /> comme enseigne de vaisseau de bombardier à Toulon (1691), sous-lieutenant d'artillerie à Dunkerque (1692), capitaine de galiote, lieutenant d'artillerie (1695), capitaine d'artillerie à Rochefort ([[1705]])<ref name="Hrodej p300">[https://books.google.fr/books?id=BPNnAAAAMAAJ&q=%22LAMBERT+Nicolas+Claude+de,+orig.+de+Paris%22&dq=%22LAMBERT+Nicolas+Claude+de,+orig.+de+Paris%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwimndnTrd_WAhXLx1QKHWgiCg0Q6AEIJjAA Philippe Hrodej, ''Jacques Cassard: Armateur et corsaire du Roi-Soleil'', Presses universitaires de Rennes, 2002, page 300.]</ref>. Comme plusieurs officiers de marine <ref>{{Ouvrage|auteur1=Alain Blondy|titre=Pirates, corsaires et Flibustiers|passage=219,376|lieu=Paris|éditeur=Perrin|date=10 novembre 2021|pages totales=416|isbn=2262087512|lire en ligne=https://www.google.fr/books/edition/Pirates_corsaires_et_flibustiers/AncvEAAAQBAJ?hl=fr&gbpv=1&dq=alain+blondy+pirates+lambert&pg=PT278&printsec=frontcover}}</ref>, il fut affecté en qualité de [[Corsaire dunkerquois|Corsaire]] à Dunkerque et Toulon. Il commanda en cette qualité quatre navires du roi armés en course : ''Les Jeux'', ''Le Toulouse'', ''Le Téméraire''<ref>[https://books.google.fr/books?id=BPNnAAAAMAAJ&q=%22Nicolas+Claude+de+Lambert%22&dq=%22Nicolas+Claude+de+Lambert%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjo2L3qiNjWAhVDSyYKHcXzAwUQ6AEIJjAA Philippe Hrodej, ''Jacques Cassard: Armateur et corsaire du Roi-Soleil'', Presses universitaires de Rennes, 2002, page 106.]</ref>", et ''L'Heureux Retour''<ref name=":25">{{Ouvrage|auteur1=Yvon le Cozannet et Gérard Ducable,|titre=Le Corsaire du Roi Soleil, Jean Doublet|éditeur=Edition du Rocher|année=1980|passage=pages 243 à 253, note 3 pages 331|isbn=}}</ref>. Le botaniste [[Louis Feuillée]] qui s'embarque à Marseille le {{date|14 décembre 1707}} sur le ''Saint-Jean-Baptiste'' , navire marchand commandé par l'ancien corsaire [[Jean Doublet]], décrit avec ce dernier, le combat livré par L'Heureux Retour, en mai 1708, dont ils sont les témoins oculaires<ref>{{Ouvrage|auteur1=Yvon le Cozannet et Gérard Ducable|titre=Le Corsaire du Roi Soleil, Jean Doublet, Edition du Rocher,|éditeur=Editions du Rocher|année=1980|passage=ages 243 à 253, note 3 page 321.|isbn=}}</ref>. ''Le 9 mai'', ''c'est le périlleux passage du détroit de Gibraltar surveillé par les bateaux de guerre anglais. l'Heureux Retour, attaqué par deux frégates anglaises (vers 5 heures du soir''<ref name=":25" />'') « l'une de soixante canons et l'autre de soixante et douze », engage le combat (n'ayant que du 12 dans l'entrepont pont et du 6 en haut avec en tout 40 pièces''<ref name=":25" />''), afin d'immobiliser les deux bateaux ennemis et de permettre au reste du convoi de prendre le large. Mais l'issue d'un tel combat ne pouvait faire de doute. « Lorsque M. de Lambert se voit forcé d'amener son pavillon (après 11 heures du soir''<ref name=":25" />''), il reçoit les Anglais qui viennent prendre possession du navire, une mèche à la main, debout auprès de plusieurs barils de poudre. Le premier compliment qu'il leur adressa était qu'il prétendait, avant même de parler de capitulation, qu'on lui accordât les demandes qu'il ferait, sans quoi il allait mettre le feu aux poudres et faire sauter son navire<ref>{{Ouvrage|auteur1=RP Louis Feuillée,|titre=Journal des Observations Physiques, Mathématiques et Botaniques|éditeur=|année=|passage=P. 19, P.111-114|isbn=|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=YIYky4EvxKAC&pg=PA19&dq=corsaire+%22l%27heureux+retour%22+lambert}}</ref>. On lui accorda tout ce qu'il demandait ». « Ce sacrifice ne fut point inutile, car, tandis que les deux frégates, sérieusement touchées, rentraient à Gibraltar avec leur prise, le bateau du [[Louis Feuillée|Père Feuillée]] poursuivait hâtivement sa route<ref>{{Article|auteur1=Charles Bourgeois|titre=Le Père Louis Feuillée, astronome et botaniste du roi (1660-1732)|périodique=Revue d'Histoire de pharmacie, N°192|date=1967|lire en ligne=|pages=P. 340-341}}</ref> ».''<br>Son dossier personnel aux archives de la marine nous apprend qu'il avait été autorisé en 1712 à commander un des vaisseaux armés pour le compte du roi d'Espagne sous le commandement du sieur de [[Mézy-sur-Seine|Mezy]] son beau frère, comme le précise son épouse dans sa supplique au [[Philippe d'Orléans (1640-1701)|régent]], lorsqu'il fut compromis six ans plus tard dans les détails de la [[conspiration de Cellamare]]. En effet accusé d’avoir offert ses services à l'Espagne, il avait été incarcéré par lettre de cachet en 1718 à la [[Tour royale|Grosse Tour]] de Toulon. Il en était sorti au bout de quelques mois, « mais il avait dû désormais vivre dans la retraite jusqu’à sa mort en 1727<ref name="Tramond p2">[https://books.google.fr/books?id=9c8pAQAAMAAJ&q=%22%C3%A9tait+le+fils+d'un+certain+Nicolas-Claude,+qui+se+faisait+appeler%22&dq=%22%C3%A9tait+le+fils+d'un+certain+Nicolas-Claude,+qui+se+faisait+appeler%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjqsoSyvuHWAhWqwVQKHb5iCoQQ6AEIKjAB J. Tramond ''"Sainte-Domingue en 1756 et 1757 d'après la correspondance de l'ordonnateur Lambert, 1929, page 2.'']</ref>». Son acte de sépulture<ref name=":3" /> précise néanmoins, qu'à sa mort, il était commandant de la compagnie des bombardiers de Toulon. D'où une fille, Marie -Thérèse qui épouse le 13 octobre 1745 à Toulon Jean-Baptiste de Nas seigneur de Tourris, lieutenant de vaisseau, fils de feu François de Nas, seigneur de Tourris, capitaine de vaisseau et chevalier de saint Louis<ref>{{Lien web|auteur1=AD var Paroisse sainte Marie, Toulon, Folio 95, Vue 96/126|titre=Acte de mariage|url=https://archives.var.fr/ark:/73531/s0052b34d777bfe1/52b34d77df9a8|date=}}</ref>{{,}}<ref name=":27" />{{,}}<ref name=":28" />, et deux fils '''Claude-Ange''' et '''René-Nicolas-Charles'''.
 
[[Fichier:Toussaint de Lambert.jpg|vignette|Toussaint de Lambert, chevalier de Saint-Louis, capitaine de vaisseau, admis en 1784 au sein de la Société des Cincinnati de France]]
'''IV)''' '''[[Claude-Ange Lambert]]''', né à [[Toulon]] le 3 septembre [[1706]], décédé au Cap le 9 décembre 1758, écuyer<ref>{{Ouvrage|auteur1=Alain Texier|titre=Qu'est-de que la noblesse|éditeur=Tallandier|année=1988|pages totales=601|passage=P. 39. Tableau des grâces conférés par le service dans les forces armées.|isbn=}}</ref>{{,}}<ref name="Loix" />[[Intendant (Royaume de France)|intendant]] de justice, police, finances et de la marine de [[Saint-Domingue (colonie française)|Saint-Domingue]] en janvier 1757<ref>[http://ecole.nav.traditions.free.fr/officiers_lambert_claude_ange.htm Anne Mezin, Correspondance des consuls de France à Cadix. M.Vergé Franceschi, Dictionnaire d’histoire maritime.]</ref>. Entré au service le 30 septembre 1722 comme élève écrivain, écrivain ordinaire le 10 avril 1724, principal le 23 juin 1731, commissaire le {{1er}} avril 1738, toute sa carrière s’était écoulée dans le port de Toulon où il avait successivement rempli les fonctions d’inspecteur des constructions et radoubs, puis des approvisionnements de bois, et, depuis 1744, celles de contrôleur<ref name="Tramond p2" />. En 1754, son supérieur M. de Villebranche donne son appréciation : ''Grand travailleur, possède bien toutes les parties du service, et en état de remplir les premières places''<ref>Arch de la Marine - MAR/C7/162- Dossier personnel Claude-Ange Lambert</ref>. [[Conseil du roi de France |Conseiller du roi en ses conseils]], intendant de justice, police, finances et de la marine, des Iles françaises de l'Amérique sous le Vent, [[Commissariat de la Marine | commissaire général de la marine]], ordonnateur au Cap, premier conseiller des deux conseils de [[Saint-Domingue (colonie française)|Saint-Domingue]]. Reçu au conseil du [[Cap-Haïtien|Cap]] le 4 décembre 1758, il meurt au Cap le 9 du même mois<ref name="Agay p380">[https://www.google.fr/search?biw=1366&bih=620&tbm=bks&q=%22NOM+%3A+Toussaint+%28de%29+LAMBERT%22&oq=%22NOM+%3A+Toussaint+%28de%29+LAMBERT%22&gs_l=psy-ab.12...20665.29412.0.31770.46.16.0.0.0.0.96.1218.14.14.0....0...1.1.64.psy-ab..42.0.0....0.XOLeiLQw-m0 Frédéric d'Agay, ''La Provence au service du roi, 1637-1831: officiers des vaisseaux et des galères'', volume 2, 2001 page 380.]</ref>{{,}}<ref name="Loix">[https://books.google.fr/books?id=1UhTAAAAcAAJ&pg=PR7&dq=%22Claude+Ange+Lambert%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjLyrOizNrWAhXrlVQKHcWfAqkQ6AEIKzAB#v=onepage&q=%22Claude%20Ange%20Lambert%22&f=false ''Tome Quatrième, Comprenant les Loix et Constitutions depuis 1750 jusqu'en 1765 inclusivement'', 1784, pages VII et 208.]</ref>. Il avait épousé le 10 novembre 1726, à Toulon <ref>{{Lien web|titre=Arch. Depart. du Var, Toulon (Var, France)-- RG Sainte-Marie, paroisse 1726 1726, 7 E 144/53, vue 73 et 74.|url=https://archives.var.fr/ark:/73531/s0052b1a3072c69b/52b1a3077990f|date=}}</ref>Claire Bonnegrace. D'où Thérèse-Françoise, mariée le 15 juillet 1755 <ref>{{Lien web|titre=Arch.départ. du Var , Paroisse St Louis, folio 26|url=https://archives.var.fr/ark:/73531/s0052b06ce268083/52b06ce28842c|date=}}</ref> à Messire Thomas-François Mervé de Joinville <ref>{{Ouvrage|auteur1=Eudelin Mervé de Joinville|titre=Quelques notions sur l'ile de Ceylan|passage=P.12|lieu=Paris|éditeur=Ginko|date=2012|isbn=|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=LdJPqKLKtDYC&lpg=PA18&dq=%22Toussaint%20de%20Lambert%2C%20revenu%20de%20cette%20campagne%22&hl=fr&pg=PA13#v=onepage&q=%22Toussaint%20de%20Lambert,%20revenu%20de%20cette%20campagne%22&f=false}}</ref>, écuyer, qui fut [[Consulat (diplomatie)|consul de France]] du levant <ref>{{Lien web|titre=Sépulture Thérèse de Lambert 11/09/1773 vue 56/70|url=https://archives.var.fr/ark:/73531/s0052bb1282df0d6/52bb12832e4ce|site=AD83|date=}}</ref>, Sauveur -Laurent- Nicolas, commissaire de la marine décédé sans postérité, et Toussaint qui suit.
'''V)''' '''[[Toussaint de Lambert]]''' (1740-1799). [[Ordre royal et militaire de Saint-Louis|Chevalier de Saint-Louis]] (1781). [[Capitaine de vaisseau (France)|capitaine de vaisseau]] (1778)<ref>Archives de la Marine, Dossier personnel, Toussaint Lambert. AN MAR/C7/162</ref>{{,}}<ref name=":22" />pour raison de santé avec commission de capitaine de vaisseau, et une pension de {{nombre|1400|livres}}<ref>{{Article|auteur1=Par ordre de l'Assemblée Nationale|titre=Etat nominatif des pensions sur le trésor royal.|périodique=annuel|date=1780|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=Ux567noOIg4C&dq=departement%20de%20rochefort%20andre%20lambert&hl=fr&pg=PA91#v=onepage&q=departement%20de%20rochefort%20andre%20lambert&f=false|pages=P. 91}}</ref>. Chevalier de Saint-Louis (1781)<ref name=":14">[https://www.google.fr/search?hl=fr&tbm=bks&q=%22de+capitaine+de+vaisseau+13-05-1785+D%C3%A9corations%22&oq=%22de+capitaine+de+vaisseau+13-05-1785+D%C3%A9corations%22&gs_l=psy-ab.12...4815.7369.0.9364.2.2.0.0.0.0.211.421.2-2.2.0....0...1.1.64.psy-ab..0.0.0....0.r4MAdgXSulM Frédéric d'Agay, ''La Provence au service du roi, 1637-1831: officiers des vaisseaux et des galères'', volume 2, 2001 page 271.]</ref>. Marié en 1767 <ref>{{Lien web|titre=Arch Départ du Var, Toulon (Var, France)-- Reg Saint-Louis, paroisse 1767 1767 7 E 145/56|url=https://archives.var.fr/ark:/73531/s0052bdeb670bc86/52bdeb672df71|date=}}</ref> avec Marie Thérèse Rimbaud, fille de Henri François Rimbaud, conseiller, avocat et procureur du Roy au siège de l'amirauté et de dame Anne Court<ref name="Agay p380" />, il n'eut pas de postérité.
 
[[Fichier:Toussaint de Lambert.jpg|vignette|Toussaint de Lambert, chevalier de Saint-Louis, capitaine de vaisseau, admis en 1784 au sein de la Société des Cincinnati de France]]
'''V)''' '''[[Toussaint de Lambert]]''', né à [[Toulon]] le 2 novembre [[1740]]<ref>{{Lien web|titre=Arch Depart du Var, Toulon (Var, France) -- Reg Sainte-Marie, paroisse 1740 1740 7 E 144/66|url=https://archives.var.fr/ark:/73531/s0052d961f1e07bb/52d961f245367|date=}}</ref>, et mort en [[1799]]. [[Ordre royal et militaire de Saint-Louis|Chevalier de Saint-Louis]] le 8 décembre [[1781]]<ref name=":14" />. [[Capitaine de vaisseau (France)|capitaine de vaisseau]] (1778). Il entre dans une compagnie de [[Garde-marine|gardes de la Marine]] en 1755 à Toulon, il sera sous-brigadier des gardes (1757), chef de brigade et enseigne de vaisseau (1761), brigadier des gardes-marine (1764) capitaine-lieutenant au {{1er}} bataillon du régiment de Toulon (1772), capitaine de fusiliers (1775), capitaine de vaisseau (1778). Retiré le {{1er}} juin 1780<ref>Archives de la Marine, Dossier personnel, Toussaint Lambert. AN MAR/C7/162</ref>{{,}}<ref name=":22" />pour raison de santé avec commission de capitaine de vaisseau, et une pension de {{nombre|1400|livres}}<ref>{{Article|auteur1=Par ordre de l'Assemblée Nationale|titre=Etat nominatif des pensions sur le trésor royal.|périodique=annuel|date=1780|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=Ux567noOIg4C&dq=departement%20de%20rochefort%20andre%20lambert&hl=fr&pg=PA91#v=onepage&q=departement%20de%20rochefort%20andre%20lambert&f=false|pages=P. 91}}</ref>. Chevalier de Saint-Louis le 8 décembre [[1781]])<ref name=":14">[https://www.google.fr/search?hl=fr&tbm=bks&q=%22de+capitaine+de+vaisseau+13-05-1785+D%C3%A9corations%22&oq=%22de+capitaine+de+vaisseau+13-05-1785+D%C3%A9corations%22&gs_l=psy-ab.12...4815.7369.0.9364.2.2.0.0.0.0.211.421.2-2.2.0....0...1.1.64.psy-ab..0.0.0....0.r4MAdgXSulM Frédéric d'Agay, ''La Provence au service du roi, 1637-1831: officiers des vaisseaux et des galères'', volume 2, 2001 page 271.]</ref>. Embarquements : L'Hippopotame en 1756. De 1756 à 1758 : Le Lion, La Pléiade, Le Centaure, et la Chimère. En 1759, Le Guerrier, En 1760 Le Fantasque. en 1764, l'Altier. Le Topaze et Le Sagittaire, La Caméléon <ref>{{Ouvrage|auteur1=Rémi Monaque|titre=Suffren|sous-titre=un destin inachevé|éditeur=Tallandier|année=2009|pages totales=494|passage=80|isbn=|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=ZqhSCwAAQBAJ&pg=PT48&q=%22nous+a+fait+servir+des+glaces%22}}</ref>. Le Singe, La Pléiade en 1773. Il servit pendant [[Guerre d'indépendance des États-Unis|la guerre d'indépendance des États-Unis]], sur la ''Provence'' dans l'escadre du comte d'[[Charles Henri d'Estaing|Estaing]] [[1778 aux États-Unis|1778]], et pris part aux affaires de [[Rhode Island|Rhodes Island]], au combat du 11 août 1778, du 6 juillet 1779 et au [[siège de Savannah]] <ref name="Cincinnati" />. Il est admis en 1784 dans la branche française de la [[Société des Cincinnati]]<ref>[https://books.google.fr/books?id=LdJPqKLKtDYC&pg=PA18&dq=%22Toussaint+de+Lambert,+revenu+de+cette+campagne%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwj7gM60m9nWAhXH0iYKHdxMB9IQ6AEIJjAA#v=onepage&q=%22Toussaint%20de%20Lambert%2C%20revenu%20de%20cette%20campagne%22&f=false Eudelin de Jonville, ''Quelques notions sur l'isle de Ceylan'', Ginkgo Éditeur, 2012, page 18.]</ref>{{,}}<ref name=":22">{{Ouvrage|auteur1=Ludovic de Contenson,(1861-1935)|titre=La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783)|éditeur=A. Picard|lieu=Paris|année=1934|passage=P. 201|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65709399/f243.item.r=lambert}}</ref>{{,}}<ref name="Cincinnati">Fernand de Saint-Simon, Hubert Lamant, ''Armorial des Cincinnati de France'', Paris, Contrepoint, 1980, pages 363-365 : notice sur la famille de Lambert des Granges</ref>{{,}}<ref>[https://books.google.fr/books?hl=fr&id=77x2AAAAMAAJ&dq=cincinnati+marquis+de+Lambert&focus=searchwithinvolume&q=+Lambert Baron Ludovic de Contenson, ''La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique: 1778-1783'', Picard 1934, page 297]</ref>. Il est qualifié messire dans son acte de mariage le 5 mai 1767 <ref>{{Lien web|titre=Arch Départ du Var, Toulon (Var, France)-- Reg Saint-Louis, paroisse 1767 1767 7 E 145/56|url=https://archives.var.fr/ark:/73531/s0052bdeb670bc86/52bdeb672df71|date=}}</ref> avec Mademoiselle Rimbaud Marie Thérèse, fille de messire Henri François Rimbaud, conseiller, avocat et procureur du Roy au siège de l'amirauté et de dame Anne Court<ref name="Agay p380" />, il n'eut pas de postérité.
 
'''IV)''' '''René-Nicolas-Charles de Lambert des Granges'''<ref name=":8" />{{,}}<ref name=":9">{{Lien web|titre=ANOM, Reg. Paroisse St Jerôme, Saint-Domingue PETITE-RIVIERE-DE-L'ARTIBONITE 1745, F. 130, Vue 3/5.|url=http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/caomec2/osd.php?territoire=SAINT-DOMINGUE&commune=PETITE-RIVIERE-DE-L%27ARTIBONITE&annee=1745&typeacte=AC_MA|date=}}</ref>{{,}}<ref name=":10">''"Mémoire Pour le Sr Lambert des Granges, commandant en chef l'artillerie de St Domingue "'', 1751, Dossier Personnel, AN, MAR/C7/162.</ref>, né le 3 février [[1707]] à Toulon<ref name=":15">{{Lien web|titre=Arch. Départ. du Var, Toulon -- Saint-Louis, paroisse Reg. 1711, {{7e}} 145/3|url=https://archives.var.fr/ark:/73531/s0052ea82aa09a17/52ea82aa1f1dd|date=}}</ref>, et décédé à la mer, à bord du navire Le Bristol, le 18 décembre [[1754]]<ref name=":11">Extrait daté du 7 mars 1755, du rôle d'équipage du navire ''Le Bristol'' de Bordeaux, capitaine Pierre Labadie, signataire Commissaire Général de la Marine ROSTAN. Dossier personnel René Nicolas Charles Lambert des Granges. Archives de la marine. MAR/C1/165.</ref>. [[Capitaine de vaisseau (France)|Capitaine de vaisseau]], le {{1er}} juin 1754<ref name=":8">[https://books.google.fr/books?id=lKcvAAAAMAAJ&pg=PA297&dq=%22Le+sieur+Lambert+de+Granges+est+fait+capitaine+d%C3%A9+vaisseau%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjYraC9i9nWAhVKrFQKHRyiCfQQ6AEIKDAA#v=onepage&q=%22Le%20sieur%20Lambert%20de%20Granges%20est%20fait%20capitaine%20d%C3%A9%20vaisseau%22&f=false Gazette de France, volume 2, 1767, page 297.]</ref>. [[Ordre royal et militaire de Saint-Louis|Chevalier de Saint-Louis]] le {{1er}} mars [[1744]]<ref name=":16">[http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/ark:/61561/tu245e544w Archives nationales d'Outre-mer, Secrétariat d'État à la Marine - Troupes et personnel civil, États de services dit « Alphabet Laffilard », de 1627 à 1780 s.d., {{s-|XVIII}}, page 445.]</ref>{{,}}<ref name=":12">"Lambert de Granges, né à Toulon, fils d'un capitaine d'artillerie et frère du commissaire de la Marine". AN, Dossier Personnel, états de services de 1728 à 1754. MAR/C1/167, f.240.</ref>. ''Dans sa plus tendre jeunesse, il a servi sous son père au département de Toulon, tant sur les vaisseaux de Sa Majesté que dans l'artillerie''<ref name=":10" />. En effet, "''Avant d'entrer dans la Marine il a fait deux campagnes''<ref name=":12" />, notamment sur ''L'invincible'' en 1725<ref name=":10" />''. En 1726 il fut envoyé à St Gervais pour les épreuves de poudre. En 1727, il perdit son père, et Monseigneur le comte de [[Jean-Frédéric Phélypeaux de Maurepas|Maurepas]], voulant reconnaître ses services en avançant son fils sur la promotion des [[Garde-marine|gardes de la marine]], sur l'état de laquelle il était depuis 4 ans, n'étant point prête, et en cours de paraître, il fut fait ayde d'artillerie''<ref name=":10" /> le 10 mai 1728. Il a ensuite ''été envoyé à [[Île Royale (Cap-Breton)|l'ile Royale]] pour y commander l'artillerie, où il a établi toutes les batteries tant à [[Louisbourg (Nouvelle-Écosse)|Louibourg]] qu'à [[Port-Toulouse|Port Toulouze]] et à l'Ile St Jean. Il y a établi aussi une compagnie de bombardiers et canonniers ainsi que des écoles dans lequel exercice il a formé de bons officiers''. Le 13 avril 1734, il obtient le brevet et les appointements (720 livres) de sous-lieutenant d'artillerie avec l'appui [[Joseph de Monbeton de Brouillan|M. de Saint Ovide]], gouverneur de l'Ile Royale ''qui rend des témoignages avantageux de (son) application et de (sa) bonne conduite.''<ref name=":17">{{Lien web|titre=ANOM, FR ANOM COL E 251, 13 avril 1734
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== Armes ==
''D'argent à la fasce de gueules, accompagnée en chef de trois étoiles d'azur et en pointe d'un lion de sable passant, armé et lampassé de gueules.''<ref name="Meller"/>.
 
== Postérité ==