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=== Premiers efforts américains ===
{{Article détaillé|Comité consultatif pour l'uranium}}[[Fichier:Vannevar_Bush_portrait.jpg|vignette|[[Vannevar Bush]], directeur de l'[[Office of Scientific Research and Development]] américain.]]
La perspective que l'Allemagne mette au point une bombe atomique inquiète également beaucoup les scientifiques des États-Unis, en particulier les réfugiés de l'[[Troisième Reich|Allemagne nazie]] et d'autres pays [[fascistes]]. En {{date-|juillet 1939}}, [[LeoLeó SzilardSzilárd]] et [[Albert Einstein]] ont écrit une [[lettre Einstein-Szilard|une lettre]] avertissant le président des États-Unis, [[Franklin D. Roosevelt]], du danger{{sfn|Rhodes|1986|pp=337-338|gr=O}}. En réponse, Roosevelt a créé un [[Comité consultatif pour l'uranium]] en {{date-|octobre 1939}}, présidé par Lyman Briggs du [[National Bureau of Standards|National Institute of Standards and Technology]]. Les recherches se concentrent sur la fission lente pour la production d'énergie, mais avec un intérêt croissant pour la [[séparation isotopique]]. Le {{date-|12 juin 1940}}, [[Vannevar Bush]], le président de la [[Carnegie Institution]], et [[Harry Hopkins]], un conseiller clé du président, se rendent auprès du président avec une proposition de création du [[National Defense Research Committee]] (NDRC) pour coordonner la recherche liéeatomique{{sfn|Rhodes|1986|pp=337-338|gr=O}}. Le NDRC est officiellement crééfondé le {{date-|27 juin 1940}}, sous la présidence de [[Vannevar Bush]]{{sfn|Shrader|2006|p=14|gr=O}}.
 
{{pas clair|L'une des premières actions de Bush en tant que président de la NDRC a été d'organiser une réunion clandestine avec le [[Air commodore]]{{sfn|Rhodes|1986|pp=337-338|gr=O}}. George Pirie, pilote de l'air britannique à [[Washington (district de Columbia)|Washington]], et [[Brigadier]]. Charles Lindemann, l'attaché de l'armée britannique (et le frère de [[Frederick Lindemann]]), pour discuter de l'offre britannique d'un échange d'informations.}} Bush est favorable à cette proposition, et, lors de leur réunion du {{date-|8 juillet 1940}}, il donne des conseils sur la façon dont elle doit être présentée{{sfn|Rhodes|1986|pp=337-338|gr=O}}. Elle a été approuvée lors d'une réunion du [[Cabinet des États-Unis|Cabinet]] le {{date-|11 juillet 1940-}}, et une acceptation officielle a été transmise à [[Philip Kerr (11e marquis de Lothian)|Lothian]] le {{date-|29 juillet}}{{sfn|Phelps|2010|pp=129-130|gr=O}}.
Parmi les nombreuses informations que la [[Missionmission Tizard]], une mission scientifique envoyée aux États-Unis pour promouvoir l'échange de sciencedonnées scientifiques et de technologie militaires, a rapportées en Amérique figuraient des détails sur les délibérations et les activités dude la Comitécommission MAUD{{sfn|Phelps|2010|pp=282-283|gr=O}}.
 
Certaines informations dude Comitéla commission MAUD sont transmises aux États-Unis par [[Ralph H. Fowler]], l'attaché scientifique britannique au Canada. Cockcroft, membre de la mission Tizard, en apporte davantage. Cockcroft et Fowler rencontrent le Comité de l'uranium,{{sfn|Phelps|2010|pp=282-283|gr=O}} mais le flux d'informations est largement à sens unique{{sfn|Bernstein|1976|p=204|gr=O}}. Cockcroft a rapporté que le projet américain de bombe atomique était à la traîne par rapport au projet britannique et n'avançait pas aussi vite{{sfn|Gowing|1964|pp=65-66|gr=O}}. Les travaux menés en Amérique comprennent des recherches menées par Szilard et [[Enrico Fermi]] à l'université de Columbia sur la possibilité d'une [[réaction nucléaire en chaîne]] contrôlée ; {{sfn|Hewlett|Anderson|1962|pp=27-29|gr=O}}, des études préliminaires sur la séparation des isotopes par les procédés de [[centrifugation]], de [[diffusion gazeuse]] et de [[uranium enrichi#méthodes d'enrichissement|diffusion thermique]] ; {{sfn|Hewlett|Anderson|1962|pp=29-32|gr=O}} et lesdes efforts pour produire du plutonium dans le [[cyclotron]] du laboratoire de la [[University of California, Berkeley|Université de Californie]]{{sfn|Hewlett|Anderson|1962|pp=34–39|gr=O}}.
 
[[Kenneth Bainbridge]] de l'université [[Harvard]] assiste à une réunion dude comitéla commission MAUD le {{date-|9 avril 1941}}, et est surpris de découvrir que les Britanniques sont convaincus de la faisabilité technique d'une bombe atomique{{sfn|Paul|2000|p=20|gr=O}}. Le comité sur l'uranium se réunit à Harvard le {{date-|5 mai,}} et Bainbridge présente son rapport{{sfn|Hewlett|Anderson|1962|p=40|gr=O}}. Bush engage un groupe dirigé par [[Arthur Compton]], [[Prix Nobel de physique|Lauréat Nobel de physique]] et président du département de physique de l'[[Universitéuniversité de Chicago]] pour enquêter. Le rapport de estCompton, publié le {{date-17 mai 1941}}, n'aborde pas en détail la conception ou la fabrication d'une bombe atomique{{sfn|Hewlett|Anderson|1962|pp=29, 37-38|gr=O}}. Au lieu de cela, il soutient un projet d'après-guerre axé sur l'énergie atomique pour la production d'électricité. Le {{date-|28 juin 1941}}, Roosevelt crée le [[Office of Scientific Research and Development]] (OSRD), avec Bush comme directeur, personnellement responsable devant le président{{sfn|Shrader|2006|p=14|gr=O}}. La nouvelle organisation englobe la NDRC, désormais présidée par [[James B. Conant]], le Présidentprésident de l'Universitéuniversité Harvard{{sfn|Hewlett|Anderson|1962|p=24|gr=O}}. Le Comité de l'uranium devient l'OSRD, mais est rapidement rebaptisé Section S-1 pour des raisons de sécurité{{sfn|Hewlett|Anderson|1962|p=41|gr=O}}{{,}}{{sfn|Gowing|1964|pp=121-122|gr=O}}.
 
La Grande-Bretagne est en guerre, mais pas les États-Unis. Oliphant s'est rendu aux États-Unis à la fin du mois d'{{date-|août 1941}}, pour discuter du programme {{Citation|Radar}}, mais en réalité pour découvrir pourquoi les États-Unis ignoraient les conclusions du comité MAUD {{sfn|Hewlett|Anderson|1962|pp=43-44|gr=O}}. Il découvre que les rapports et autres documents envoyés directement à Briggs n'ont pas été communiqués à tous les membres de la commission ; Briggs les avait enfermés dans un coffre-fort. Oliphant rencontre ensuite [[William David Coolidge|William Coolidge]]<ref group="N">Il remplace Compton pendant qu'il se trouve en Amérique du Sud.</ref>{{,}}{{sfn|Hewlett|Anderson|1962|p=39|gr=O}}. ; Samuel K. Allison, un collègue de Compton à l'université de Chicago ; [[Ernest O. Lawrence]], le directeur du Radiation Laboratory ; Fermi et Conant pour expliquer l'urgence{{sfn|Rhodes|1986|p=373|gr=O}}. Lors de ces réunions, il parle de la bombe atomique avec force et certitude{{sfn|Rhodes|1986|pp=372-374|gr=O}}.
 
Bush et Conant reçoivent le rapport MAUD final de la commission MAUD le {{date-|3 octobre 1941}}{{sfn|Hewlett|Anderson|1962|pp=43-44|gr=O}}. Avec ceCe rapport en main, Bush rencontre Roosevelt et le vice-président [[Henry A. Wallace|Henry Wallace]] à la [[Maison Blanche]] le {{date-|9 octobre 1941,}} et obtient l'engagement dqu'un projet américain de développement de bombe atomique soit engagé{{sfn|Hewlett|Anderson|1962|pp=45-46|gr=O}}. Deux jours plus tard, Roosevelt écrit une lettre à Churchill dans laquelle il lui propose de procéder à un échange<ref group="N">Cet échange a pour but que tout effort prolongé puisse être coordonné ou mené conjointement.</ref>.
 
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