« Max Müller (psychiatre) » : différence entre les versions

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=== Électroconvulsivothérapie ===
A la toute fin de 1939, Max Müller introduit l'[[électroconvulsivothérapie]] à l'hôpital de Münsingen <ref name=":3">{{Chapitre |langue=en |auteur1=Max Gawlich |titre chapitre=
Buttons and Stimuli:The Material Basis of Electroconvulsive Therapy As a Place of Historical Change |auteurs ouvrage=Monika Ankele et Benoît Majerus (dir.)|titre ouvrage=Material Cultures of Psychiatry |lieu=Bielefeld |éditeur=Transcript |année=2020 |isbn=978-3-8376-4788-4 |lire en ligne= |passage=207-208}}</ref><ref name=":5" />Là encore, il fait œuvre de pionner et est le premier à utiliser ce traitement en Suisse<ref name=":2" />{{,}}<ref name=":5" />. Max Müller s'est rendu à Milan en novembre 1939 dans la clinique privée du professeur Guiseppe Corberi pour tester par lui-même l'appareil à électrochocs développé par la marque Arcioni<ref name=":3" />{{,}}<ref name=":4">{{Ouvrage |langue=de |auteur1=Max Müller |titre=Erinnerungen |sous-titre=Erlebte Psychiatriegeschichte 1920-1960 |lieu=Berlin |éditeur=Springer-Verlag |année=1982 |pages totales=504 |passage=246-249|isbn=|lire en ligne= }}</ref>. Il avait commandé le même appareil à l'été 1939 et celui-ci lui est livré en décembre<ref name=":3" />{{,}}<ref name=":4" />. Tout comme avec l'insulinothérapie, ce nouveau traitement suscite l'intérêt de ses confrères, surtout en Suisse. L'entrée en guerre de l'Italie empêche en effet toute nouvelle livraison de l'appareil hors Italie. En Suisse même, Max Müller autorise la firme lucernoise Putschert à venir observer l'appareil à l'hôpital de Münsingen, ce qui permet à cette firme de développer son propre appareil<ref name=":4" />.
 
L'utilisation de l'électroconvulsivothérapie en est alors encore à ses balbutiements. La question du voltage, du nombre de séances ou de leur rapprochement dans le temps ne fait pas consensus et très peu d'articles ont été publiés. Pour sa part, Max Müller décide de limiter le nombre de séances à deux par semaines et le nombre total de séances à quinze<ref name=":4" />. Il s'agit là du maximum de séances pratiqués à Münsingen, mais en pratique, le traitement est arrêté bien avant si une amélioration significative est constatée. Dans ses mémoires, Max Müller mentionne ainsi le cas d'un de ses patients diagnostiqué comme mélancolique et qui n'a reçu que 4 séances, sa mémoire, sa confiance en lui, son humeur et son niveau d'activité s'étant suffisamment améliorer pour que Max Müller le déclare guéri et que cet homme reprenne ses activités professionnelles usuelles<ref name=":4" />.