« Golfe du Morbihan (îles Kerguelen) » : différence entre les versions

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Il y a une toponymie officielle des TAAF, le terme baie est incorrect et son usage est ecplicité plus loin mais ne peut être équivalent à Golfe Annulation de la modification de Redblock69 (d)
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[[Fichier:Kerguelen MorbihanGulf.JPG|vignette|gauche|Dans le golfe du Morbihan, le passage entre l'[[Île du Château (îles Kerguelen)|île du Château]] (à gauche) et l'[[île Australia]] (à droite).]]
 
Les îles dude golfela baie du Morbihan sont répertoriées comme [[zone importante pour la conservation des oiseaux]] (zone TF010)<ref>{{en}} Birdlife International, Sites - Important Bird Areas (IBAs) : [http://www.birdlife.org/datazone/sitefactsheet.php?id=6906 TF010 ''Islands of the Golfe du Morbihan''].</ref>. Parmi les espèces remarquables qui s'y reproduisent, on trouve le canard d'Eaton (''[[Anas eatoni]]''), le pétrel géant subantarctique ou pétrel de Hall (''[[Macronectes halli]]'') avec environ {{unité|150|couples}} reproducteurs, le prion bleu ou pétrel bleu (''[[Halobaena caerulea]]'') avec {{unité|100000}} à {{unité|200000|couples}}, le puffin gris ou pétrel gris (''[[Procellaria cinerea]]'') avec {{unité|5000|couples}}, la sterne de Kerguelen (''[[Sterna virgata]]''){{etc.}} Certaines des îles sont indemnes de mammifères introduits et ont conservé une végétation subantarctique de type originel favorable au maintien des colonies d'oiseaux. C'est en effet surtout dans l'épaisseur des coussins de l'azorelle (''[[Azorella selago]]''), préservée de la dent des lapins (''[[Oryctolagus cuniculus]]''), que les pétrels fouisseurs peuvent creuser leurs terriers de reproduction sans craindre d'être dévorés au nid par des chats (''[[Felis catus]]'') ou leurs œufs et leurs poussins par des rats (''[[Rattus rattus]]''). Outre les pétrels bleus, les espèces les plus abondantes qui utilisent ce type d'habitat sont les puffinures plongeurs (''[[Pelecanoides urinatrix]]'') et de Géorgie (''[[Pelecanoides georgicus]]'') ainsi que les prions de la Désolation (''[[Pachyptila desolata]]'') et de Belcher (''[[Pachyptila belcheri]]''). Au crépuscule des multitudes de ces oiseaux regagnent leurs terriers depuis l'océan en survolant la passe Royale<ref>Olivier Duriez, Karine Delord, [http://www.cebc.cnrs.fr/publipdf/2012/DO19_2012.pdf Manchots, pétrels et albatros : oiseaux des Terres australes et antarctiques françaises].</ref>.
 
== Réserve naturelle des Terres australes françaises ==