« Georges André » : différence entre les versions

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m enjoint à ses hommes de rengainer
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{{Citation bloc|Comme si j'étais en état de me défendre, l'un d'eux me colle son arme sur la tempe. […] Un sous-officier qui m’examine pousse une exclamation. Comme beaucoup de ses compatriotes, il se représente sans doute les Français comme des avortons, et ma stature le confond. Baragouinant quelques mots de notre langue et s'aidant d'une mimique des poings, il me demande si je suis boxeur. J'ai la force de murmurer « ''{{lang|en|Laufen}}'' » (courir).
 
Paraissant enchanté de la réponse, et après avoir enjoint à ses hommes àde rengainer leurs revolvers, il m’explique qu'il fait lui aussi de la course à pied. Nous sommes entre confrères. C'est au sport, à n’en pas douter, que je fois la vie.<ref name="Gaudart55" group="a"/>}}
 
Chargé dans une charrette avec d'autres blessés, Géo André voyage jusqu'à la gare de [[Montmédy]]<ref name="Gaudart56" group="a">{{Harvsp|Gaudart|2021|loc=De glorieux faits d'armes, puis en route pour l’Allemagne|passage=56-57}}.</ref>. Chargé sur un brancard dans un compartiment de seconde classe d'un train, il voyage, après un long arrêt à [[Luxembourg]], vers le [[Troisième Reich|Reich allemand]]<ref name="Gaudart56" group="a"/>. Arrivé à [[Trèves (Allemagne)|Trèves]], le soldat français est conduit dans une caserne transformée en hôpital et soigné par des médecins français<ref name="Gaudart57" group="a">{{Harvsp|Gaudart|2021|loc=En wagons à bestiaux jusqu'au bout de l’Allemagne|passage=57-58}}.</ref>. Transféré par train sanitaire à l’hôpital chirurgical de Göttingen, il reçoit dès que sa blessure est refermée, l'ordre de départ pour le camp d'[[Erfurt]]<ref name="Gaudart57" group="a"/>. Après avoir retrouvé l'usage de sa jambe, le prisonnier André reçoit la permission de créer des sections de culture physique dans le camp<ref name="Gaudart57" group="a"/>. Au printemps 1915, il est transféré au [[Soltau (camp de prisonniers)|camp de Soltau]] où il n'est que de passage<ref group="a">{{Harvsp|Gaudart|2021|loc=En Basse-Saxe, au camp de Soltau|passage=60-61}}.</ref> avant d'être envoyé en punition tout l'été à [[Selsingen]] dans un nouveau camp en plein marais<ref group="a">{{Harvsp|Gaudart|2021|loc=Dans les marais de Selsingen près de Brême|passage=61-62}}.</ref>. De retour à Soltau, Géo André prépare son évasion avec [[Michel Doré]], ancien pilote automobile, mais ce dernier est chargé de corvée et ne peut s'enfuir<ref name="Gaudart62" group="a">{{Harvsp|Gaudart|2021|loc=L'évasion du camp de Soltau|passage=62-63}}.</ref>. Sur le chemin du défrichement de la forêt, Géo André s'enfuit lors de la pause à mi-route dans la forêt, déterre des vivres préparées et fuit vers la [[Hollande]]<ref name="Gaudart62" group="a"/>. Après plusieurs jours de marche, il est rattrapé par les troupes allemandes non loin de [[Meppen (Allemagne)|Meppen]]<ref name="Gaudart62" group="a"/>.
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