« Principe de non-contradiction » : différence entre les versions
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[[Aristote]] pose le principe de non-contradiction comme une nécessité absolue. Il est un [[axiome]], c’est-à-dire : il est une vérité première qui contribue à démontrer les autres vérités, mais lui-même ne peut être déduit en vertu de sa simplicité et de son caractère premier.
L’exigence de non-contradiction implique
* En un premier temps, il s'agit du caractère ''performatif'' du principe. Quiconque ne se borne pas au silence mais accepte de dire quelque chose de sensé, dès lors qu’il commence à parler, dit quelque chose de déterminé et exclut implicitement la référence à autre chose : dire A, c’est exclure d’entendre tout ce qui n’est pas A, ou qui est non-A. Cette « monstration » du principe en assure l’infaillibilité simplement parce que le principe de non contradiction sera la condition préalable de toute pensée et de tout discours. « ''Le principe [...] n’est pas de demander à l’adversaire de dire que quelque chose est ou n’est pas [...], mais de dire du moins quelque chose qui présente une signification pour lui-même et pour autrui''. »<ref>Aristote, ''Métaphysique'', 1006 a 18-21</ref> Toujours déjà, nous donnons un sens à ce que nous nommons. ''La décision du sens'' constitue, pour [[Barbara Cassin|B. Cassin]] et [[Michel Narcy|M. Narcy]], la signification et l’enjeu essentiel du principe de non contradiction. La proscription de la contradiction devient une évidence première et indémontrable, puisqu’elle conditionne jusqu’à la possibilité de dire quelque chose.
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