« Saint-Vérain » : différence entre les versions

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Saint-Verain est une commune située dans le département de la [[Nièvre (département)|Nièvre]], dans l’arrondissement de [[Arrondissement de Cosne-Cours-sur-Loire|Cosne-Cours-sur-Loire]]. La superficie de la commune est de {{unité|2469|hectares}}. Son altitude varie entre 184 et {{unité|312|mètres}}<ref>[[Institut national de l'information géographique et forestière]], ''Répertoire géographique des communes''.</ref>. Elle compte 356 habitants en 2020.
 
Le village est implanté dans le quart nord-ouest de la Nièvre, à environ {{Unité|70|km}} de [[Nevers]] (par la route). Il est situé à {{Unité|15|km}} de [[Donzy]] et à {{Unité|18|km}} au nord-est de [[Cosne-Cours-sur-Loire]], son chef-lieu d'arrondissement.
 
=== Villages, hameaux, lieux-dits, écarts ===
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|est = [[Bitry (Nièvre)|Bitry]]
}}
 
=== Climat ===
{{Article général|Climat de la Bourgogne-Franche-Comté|Climat de la Nièvre|position=section}}
En 2010, le climat de la commune est de type [[Climat de la France#2010-T3|climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord]], selon une étude du [[Centre national de la recherche scientifique]] s'appuyant sur une série de données couvrant la [[normale climatique|période 1971-2000]]<ref name=Joly>{{Article |langue= fr|auteurs=Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky|titre=Les types de climats en France, une construction spatiale|périodique=Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography |numéro=501|date=18 juin 2010|doi=10.4000/cybergeo.23155|lire en ligne=http://journals.openedition.org/cybergeo/23155 |consulté le=26 janvier 2024}}</ref>. En 2020, [[Météo-France]] publie une typologie des [[Climat de la France|climats de la France métropolitaine]] dans laquelle la commune est exposée à un [[Climat de la France#MF-T2|climat océanique altéré]] et est dans la région climatique [[Climat de la France#MF-R11| Centre et contreforts nord du Massif Central]], caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement<ref>{{Lien web |url= http://pluiesextremes.meteo.fr/france-metropole/Un-peu-de-geographie.html|titre=Zonages climatiques en France métropolitaine.|site =pluiesextremes.meteo.fr |consulté le=26 janvier 2024}}.</ref>.
 
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de {{tmp|10.7| °C }}, avec une [[amplitude thermique]] annuelle de {{tmp|16.1| °C }}. Le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|815 mm}}, avec {{Unité|12.2|jours}} de précipitations en janvier et {{Unité|7.3|jours}} en juillet<ref name=Joly/>. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la [[station météorologique]] de [[Météo-France]] la plus proche, « Léré », sur la commune de [[Léré (Cher)|Léré]] à {{Unité|14|km}} à [[orthodromie|vol d'oiseau]]<ref>{{Lien web |url=https://fr.distance.to/Saint-Vérain,Nièvre/Léré,Cher |titre=Orthodromie entre Saint-Vérain et Léré |site=fr.distance.to |consulté le=26 janvier 2024}}.</ref>, est de {{tmp|11.6| °C }} et le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|710.5|mm}}. {{StationMétéo|18125004}}{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/FichesClim/FICHECLIM_18125004.pdf |titre= Station Météo-France « Léré », sur la commune de Léré - fiche climatologique - période 1991-2020.|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=26 janvier 2024}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/metadonnees_publiques/fiches/fiche_18125004.pdf|titre= Station Météo-France « Léré », sur la commune de Léré - fiche de métadonnées.|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=26 janvier 2024}}</ref>.
 
<!-- Un tableau météorologique est affiché pour toutes les communes :
* disposant sur leur territoire d'une station météorologique en activité ;
* de plus de 2000 habitants et dont une station météorologique est située dans une commune à moins de 5 km (les distances étant mesurées de chef-lieu à chef-lieu et non de chef-lieu à station météo).
* de statut préfecture ou sous-préfecture ou de plus de 5000 habitants et dont une station météorologique est située dans une commune à moins de 10 km. -->Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents [[Scénario RCP|scénarios]] d'[[Émission de dioxyde de carbone|émission de gaz à effet de serre]] à partir des nouvelles [[Réchauffement climatique en France#Scénarios à l’échelle nationale|projections climatiques de référence DRIAS-2020]]<ref>{{Lien web |url=https://www.drias-climat.fr/accompagnement/sections/296|titre=Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020.|site=drias-climat.fr |consulté le=26 janvier 2024}}</ref>. Ils sont consultables sur un site dédié publié par [[Météo-France]] en novembre 2022<ref>{{Lien web |url=https://meteofrance.com/climadiag-commune|titre= Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité.|date =novembre 2022 |site=meteofrance.com |consulté le=26 janvier 2024}}</ref>.
 
== Urbanisme ==
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=== Occupation des sols ===
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la [[base de données]] [[Europe|européenne]] d’occupation [[biophysique]] des sols [[Corine Land Cover]] (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (61,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38,5 %), prairies (30,9 %), [[terres arables]] (28,8 %), zones agricoles hétérogènes (1,8 %)<ref name="CLC">{{Lien web |url=https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/corine-land-cover-0 |titre=CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). |site=le [https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/ site des données et études statistiques] du ministère de la Transition écologique.|consulté le= 14 mai 2021}}</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la [[carte de Cassini]] ({{s-|XVIII}}), la [[carte d'état-major]] (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>{{Lien web |url= https://remonterletemps.ign.fr/comparer/basic?x=3.05666666667&y=47.4816666667&z=14&layer1=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.PLANIGNV2&layer2=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.ETATMAJOR40&mode=doubleMap|titre=Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes|auteur=IGN |site=remonterletemps.ign.fr |consulté le=16 juillet 2023}}.</ref>.
[[Fichier:58270-Saint-Vérain-Sols.png|vignette|uprightredresse=1.4|centre|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC]]).]]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la [[base de données]] [[Europe|européenne]] d’occupation [[biophysique]] des sols [[Corine Land Cover]] (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (61,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38,5 %), prairies (30,9 %), [[terres arables]] (28,8 %), zones agricoles hétérogènes (1,8 %)<ref name="CLC">{{Lien web |url=https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/corine-land-cover-0 |titre=CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). |site=le [https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/ site des données et études statistiques] du ministère de la Transition écologique.|consulté le= 14 mai 2021}}</ref>.
 
L'[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la [[carte de Cassini]] ({{s-|XVIII|e}}), la [[carte d'état-major]] (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref>{{Lien web |url=https://remonterletemps.ign.fr/comparer/basic?x= 3.05666666667&y= 47.4816666667&z=14&layer1=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.MAPS.SCAN-EXPRESS.STANDARD&layer2=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.MAPS.SCAN50.1950&mode=vSlider|titre=Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.|auteur =[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] |site = remonterletemps.ign.fr |consulté le= 14 mai 2021}}. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.
 
== Histoire ==
=== Moyen Âge ===
{{...}}Au {{s-|VIII}}, Saint-Vérain ne comptaitcompte pas assez d'habitants pour constituer une paroisse à part entière et étaitest alors englobée dans les domaines immenses des évêques d'Auxerre, seigneurs du lieu.
 
C'est vraisemblablement au cours des {{s2-|IX|X}} que naquit saintnaît Saint-Vérain, à l'époque fief stratégique de tout premier ordre, malgré sa modeste étendue. Le protégé de l'évêque d'Auxerre à qui il futest remis détenaitdétient en effet la route Donzy - Saint-Amand. Il pouvaitpeut surveiller les communications Bouhy-Cosne et Entrains-Cosne. Il assuraitassure au sud la défensesdéfense des possessions épiscopales jusqu'à la Loire. Voilà pourquoi en cet endroit, désigné sous le nom de '''Romfort''' ou de '''Rond-le-Fort''', un château futest construit, autour duquel apparurentapparaissent bientôt un hameau et une église. Étymologiquement, Romfort vient de ''ramus'' (branche d'arbre) et de ''fortis'' (fort, solide).
 
Pendant la Révolution, cette dernière dénomination futest reprise entre le {{date-|31 mars}} et le {{date-|27 juillet 1794}} lors de la suppression des vocables géographiques désignant des noms de saints. Or le corps de saint Vérain ou saint Veran de Cavaillon futest transféré à [[Jargeau]] dans le Loiret, entre les années 879 et l'an mil, comme le confirme l'historien [[Léon Mirot]] (d'après un manuscrit écrit en 1678 par le Révérend Père Chesneau de la Société de Jésus), et les étapes du voyage mentionnent une localité située sur la rive droite de la Loire, qui, à la suite de cet évènementévénement, pritprend le nom de '''Saint-Vérain-des-Bois''' car on y conservaconserve une partie des reliques du saint. Dans ce village existaitexiste une église placée sous le vocable de saint Blaise, demeuré le patron primitif de l'église paroissiale.
 
À la fin du {{s-|IX}}, le nom de '''Rond-le-Fort''' disparutdisparaît pour faire place à celui de Saint-Vérain.
C'est vraisemblablement au cours des {{s2-|IX|X}} que naquit saint Vérain, à l'époque fief stratégique de tout premier ordre, malgré sa modeste étendue. Le protégé de l'évêque d'Auxerre à qui il fut remis détenait en effet la route Donzy - Saint-Amand. Il pouvait surveiller les communications Bouhy-Cosne et Entrains-Cosne. Il assurait au sud la défenses des possessions épiscopales jusqu'à la Loire. Voilà pourquoi en cet endroit, désigné sous le nom de '''Romfort''' ou de '''Rond-le-Fort''', un château fut construit, autour duquel apparurent bientôt un hameau et une église. Étymologiquement, Romfort vient de ramus (branche d'arbre) et de fortis (fort, solide).
 
=== Époque moderne ===
Pendant la Révolution, cette dernière dénomination fut reprise entre le {{date-|31 mars}} et le {{date-|27 juillet 1794}} lors de la suppression des vocables géographiques désignant des noms de saints. Or le corps de saint Vérain ou saint Veran de Cavaillon fut transféré à [[Jargeau]] dans le Loiret, entre les années 879 et l'an mil, comme le confirme l'historien Léon Mirot (d'après un manuscrit écrit en 1678 par le Révérend Père Chesneau de la Société de Jésus), et les étapes du voyage mentionnent une localité située sur la rive droite de la Loire, qui, à la suite de cet évènement, prit le nom de '''Saint-Vérain-des-Bois''' car on y conserva une partie des reliques du saint. Dans ce village existait une église placée sous le vocable de saint Blaise, demeuré le patron primitif de l'église paroissiale.
* En 1775, une assemblée des habitants prévoit des travaux d’embellissement de l’église<ref>[http://cahiersduvaldebargis.free.fr/sv1775.htm « Procès-verbal d’une assemblée des habitants de Saint-Vérain en 1775 (transcription d’André Biver) »], ''Cahiers du Val de Bargis''.</ref>.
 
=== Époque contemporaine ===
À la fin du {{s-|IX}}, le nom de '''Rond-le-Fort''' disparut pour faire place à celui de Saint-Vérain.
En 1906, alors que le nombre d'habitants s'élève à 840 individus, la commune compte un instituteur public et deux institutrices (dont une adjointe), un curé et un desservant, un notaire et un clerc de notaire, un facteur rural, un facteur receveur, un chef de gare, un garde champêtre, trois gardes particuliers et six cantonniers. Les commerçants sont bien représentés : 6 épiciers (majoritairement des épicières), 2 boulangers, 1 pâtissier, 1 boucher et 1 garçon boucher, 1 mercière, 2 marchands de cochons, 1 marchand de bois et 1 marchand de grains. Les artisans sont nombreux : 10 potiers et 1 « emballeur de poterie », 9 maçons, 8 sabotiers, 7 couturières, 5 lingères, 5 tuiliers, 4 maréchaux-ferrants, 3 charretiers, 2 charrons<ref>Un charron fabrique des chariots, des charrettes et, plus particulièrement, des roues.</ref>, 2 couvreurs, 2 tailleurs, 1 menuisier, 1 bourrelier<ref>Artisan qui fabrique, répare, vend les harnais de chevaux et des bêtes de somme, ainsi que certains articles en cuir.</ref>, 1 cordonnier, 1 meunier et 1 garçon meunier. La catégorie la plus représentée est celle des journaliers (58 individus), suivie par les propriétaires exploitants (46), les domestiques (32, dont 13 « domestiques de ferme »), les fermiers (19), les ouvriers agricoles (19), les cultivateurs (15), les bûcherons (6), les jardiniers (3), les vignerons (3) et les métayers (2). On dénombre également 1 berger, 1 ouvrier, ainsi que 8 rentiers, 2 propriétaires et 1 retraité. Au total, on relève à Saint-Vérain 47 professions différentes. Enfin, 18 familles ont un enfant en nourrice<ref>[[Archives départementales de la Nièvre]], Recensement de 1906, 6 M 270/1.</ref>.
 
=== Seigneurs de Saint-Vérain ===
Le premier seigneur connu de Saint-Vérain futest Gibaud {{Ier}} ; il apparaît en l'an mil mais nul ne connaît son origine<ref>{{Lien web |langue= fr |url= http://www.terres-et-seigneurs-en-donziais.fr/wp-content/uploads/2015/05/Saint-Verain.pdf |titre= Baronnie de Saint-Vérain |site= [http://www.terres-et-seigneurs-en-donziais.fr/ terres-et-seigneurs-en-donziais.fr] | consulté le= 1 janv. 2018 }}.</ref>{{,}}<ref name="biancoStVerainToucy">{{Lien web | langue= fr | url= http://thierryhelene.bianco.free.fr/drupal/?q=node/139 | titre= Sires de Saint-Vérain et Toucy | auteur= | date | site= [http://thierryhelene.bianco.free.fr/ thierryhelene.bianco.free.fr] | en ligne le= | consulté le= 4 septembre 2017 }}.</ref>.
 
=== Héraldique ===
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{{Blasonnement
| image=Saint-Vérain (58).svg
| descript=«  De gueules à la croix d'argent.  »
| texte=
}}
Ligne 102 ⟶ 119 :
 
;Civils
[[Image:Donjon de Saint-Vérain (Nièvre, Bourgogne).JPG|thumb|Vestiges du château.]]
 
* La '''porte de Cosne''', monument historique du {{s|IX}}, permet d'accéder au site du château dont il ne reste que des vestiges. Les vestiges du [[Château de Saint-Vérain|château]] avec son enceinte sont classés [[monument historique]] depuis 1907<ref>{{Base Mérimée|PA00113020|Château et enceinte (ruines)}}.</ref>.
 
<gallery mode="packed" heights="220200">
Porte de Cosne à Saint-Vérain.JPG|<center>Porte de Cosne à Saint-Vérain.</center>
[[Image:Donjon de Saint-Vérain (Nièvre, Bourgogne).JPG|thumb|<center>Vestiges du château.]]</center>
Saint-Vérain-FR-58-puits-13.jpg|<center>Puits.</center>
</gallery>
 
== Transports ==
Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, la ville était desservie par un train en voie métrique appelé «  le Tacot  » (locomotives de type [[Corpet-Louvet]]) qui servait notamment à acheminer les poteries de [[Saint-Amand-en-Puisaye]] vers la gare de [[Cosne-Cours-sur-Loire]] (elles y étaient alors transbordées vers d'autres wagons pour voies normales) et qui serpentait à travers la campagne via Saint-Vérain (la gare se trouve toujours là, au bout de la rue de la gare), [[Saint-Loup (Nièvre)|Saint-Loup]].
 
La faible rentabilité du transport voyageur et les 55 [[Passage à niveau|passages à niveau]] non protégés ont conduit au démontage intégral de cette ligne dont l'ouvrage le plus impressionnant était le [[viaduc]] en fer de Cosne-Cours-sur-Loire.
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=== Notes ===
{{Références|groupe=Note|colonnes=2}}
 
=== Cartes ===
{{Références|groupe=Carte}}
 
=== Références ===
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== Voir aussi ==
=== Iconographie ===
* Le peintre [[Emmanuel de La Villéon]] a fait des tableaux du village.
 
=== Bibliographie ===
* [[Léon Mirot]], ''La Seigneurie de Saint-Vérain-des-Bois des origines à sa réunion au [[comté de Nevers]]'', 1943.
* Rémi Fouchard, ''La Cité féodale de Saint-Vérain au Moyen Ȃge''.
* ''Le petit journal de Saint-Vérain'', Bulletin municipal, {{n°|3}}, {{date-|janvier 1990}}.
* Rémy Fouchard, ''Les Cultes et les pèlerinages de Saint-Vérain'', article dactylographié, 1991.
* RémiRémy Fouchard, ''La Cité féodale de Saint-Vérain au Moyen Ȃge'', article dactylographié, 1996.
* Rémy Fouchard, ''L'Église paroissiale de Saint-Vérain'', article dactylographié, 1996.
* Rémy Fouchard, ''Les Noms des hameaux de Saint-Vérain empruntés à l'ancienne Judée'', article dactylographié, 1996.
* ''Histoire de Saint-Vérain'', Bulletin de la [[Société nivernaise des lettres, sciences et arts]], {{n°|49}}, 2000.
* Articles parus dans ''Blanc-Cassis'', bulletin du Cercle généalogique et historique Nivernais-Morvan (CGHN-M).
 
=== Articles connexes ===
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* [http://cahiersduvaldebargis.free.fr/saintverain.html Histoire ancienne de Saint-Vérain (Cahiers du val de Bargis)]
* [http://gerval2.free.fr/saintverain.htm Inventaire du patrimoine historique de Saint-Vérain (CFPPHR)]
* [https://www.lejdc.fr/saint-verain-58310/actualites/un-documentaire-sur-lhistoire-du-village_1693971/ « Un documentaire sur l’histoire du village de Saint-Vérain »], ''[[Le Journal du Centre]]'', 17 septembre 2013.
 
{{Palette|Communauté de communes de Puisaye-Forterre}}
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