« Elizabeth Stride » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Pautard (discuter | contributions)
m fabricant
MAJCOM2022 (discuter | contributions)
Fonctionnalité de suggestions de liens : 3 liens ajoutés.
Ligne 48 :
Mais peu de temps après, Elizabeth Stride a définitivement quitté son mari pour s'installer à [[Whitechapel]], dans [[Brick Lane]]{{sfn|Yost|2008|p=19|loc=|id=}}. Et en décembre de la même année, elle est admise au dispensaire du ''Whitechapel'' ''Workhouse''<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=Peter Higginbottham |titre=Whitechapel (and Spitalfields), Middlesex, London |url=http://www.workhouses.org.uk/Whitechapel/ |site=The Workhouse, the story of an institution... |date=2016 |consulté le=15 décembre 2021}}</ref> pour une bronchite. Lorsqu'elle quitte le dispensaire en janvier 1882, elle est brièvement placée au ''workhouse'', puis elle s'établit - comme on le suppose - dans une maison d'hébergement collectif ou ''[[:en:Common_lodging-house|lodging house]]'' du sud de [[Spitalfields]], au 32, [[Flower and Dean Street]], l'une des rues les plus misérables de la ville<ref>Drew D. Gray, ''London's shadows, the dark side of the Victorian City,'' London, Bloomsbury, 2013, p. 164</ref>{{,}}<ref>Jerry White, ''London in the Nineteenth Century'', London, Jonathan Cape, 2007, p. 323-350.</ref>{{,}}{{sfn|Evans|Rumbelow|2006|p=96-98|loc=|id=}}. Elizabeth Tanner, la tenancière, affirmera en 1888 qu'Elizabeth Stride est une habituée depuis six ans. Durant cette période, elle est surnommée Long Liz.
 
Sombrant lui-même dans le dénuement et la maladie, John Stride finit par rejoindre à son tour le ''Poplar Workhous''e, et meurt de [[tuberculose]] en 1884 à l'hospice de Poplar and Stepney{{sfn|Fido|1987|p=56-57|loc=|id=}}{{,}}<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=Peter Higginbotham |titre=Poplar and Stepney Sick Asylum district, Middlesex, London |url=http://www.workhouses.org.uk/PoplarAndStepneySAD/ |site=The Workhouse, the story of an institution... |date=2016 |consulté le=13 décembre 2021}}</ref>.
 
==== Un récit imaginaire ====
Ligne 78 :
En septembre 1888, le ménage qu'elle forme avec Kidney a sombré au plus bas de la détresse sociale. Ils demeurent à présent à Spitalfields, dans [[Dorset Street]], soit à proximité immédiate de Flower and Dean Street<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=Stephen P. Ryder |titre=Elizabeth Stride |url=https://www.casebook.org/victims/stride.html |site=Casebook, Jack the Ripper |date=2021 |consulté le=15 décembre 2021}}</ref>. Dorset Street est réputée pour être la rue la plus misérable et la plus criminogène de Londres. Au cours de ce mois, Elizabeth Stride reçoit de nouveau une aide de l'Eglise suédoise le 15, puis le 20 septembre. Et le mercredi 26 septembre, après s'être disputée une dernière fois avec Kidney, elle le quitte pour retourner au 32 Flower and Dean Street. Elle confie à une autre résidente, Catherine Lane, qu'elle a eu "quelques mots" avec son compagnon. Elle s'emploie alors à des travaux de ménage dans la maison d'hébergement, ainsi que chez des particuliers, selon le témoignage d'Elizabeth Tanner{{sfn|Begg|2003|p=212|loc=|id=}}.
 
Le Dr. [[Thomas Barnardo]], philanthrope engagé au secours des déshérités, prétend avoir rendu visite aux pensionnaires du 32 Flower and Dean Street le 26 septembre, et s'être trouvé dans la cuisine de la ''lodging house'' en présence d'Elizabeth Stride et de plusieurs autres femmes. Il aurait alors assisté à une conversation sur les [[meurtres de Whitechapel]] et raconte son témoignage dans une lettre publiée dans le ''Times'' le 6 octobre<ref>Elle est reproduite par {{Harvsp|Evans|Rumbelow|2006|p=98|id=}}.</ref>.
 
== L'assassinat ==
Ligne 97 :
 
==== L'International Working Men's Educational Club du 40 Berner Street. ====
Au cours de cette soirée se tient une réunion de l'International Working Men's Educational Club, club d'ouvriers socialistes, au 40 Berner Street. L'association occupe un bâtiment de bois d'un étage longeant un étroit passage débouchant sur la rue. À l'étage, une vaste salle dispose d'une estrade et peut accueillir deux cents personnes. On y joue parfois des pièces de théâtre révolutionnaires en russe. Les samedis et dimanches soir s'y tiennent des réunions "internationales" accueillant des révolutionnaires russes, juifs, anglais, français, italiens, tchèques et [[Polonais (peuple)|polonais]], militant pour l'émancipation des travailleurs<ref>"Elizabeth Stride", ''[https://www.casebook.org/victims/stride.html Casebook, Jack the Ripper].''</ref>.
 
Ce soir-là, un débat, animé par Morris Eagle, est consacré à l'engagement des Juifs dans le socialisme ("Pourquoi les Juifs doivent être socialistes") en présence d'environ 90-100 personnes, et se termine par des chants et des danses<ref>Barry Anthony, ''Murder, mayhem and music hall, the dark side of Victorian London,'' I. B. Tauris, 2015, p. 152.</ref>. Trois fenêtres donnent sur le passage, et sont grandes ouvertes tout au long de la soirée.
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/wiki/Elizabeth_Stride ».