« Putsch des généraux » : différence entre les versions

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Cinquante à cent mille Algérois se rassemblent sur le forum écouter une dernière intervention à la tribune des quatre généraux<ref name="2011_archives.ecpad.fr" />. Des soutiens d'élus musulmans parviennent encore : Le député [[Chérif Sid Cara]]<ref group=n>Sa sœur [[Nafissa Sid Cara]] est membre du gouvernement de [[Michel Debré]] pendant cette période.</ref>, lui-même putschiste en 1958, en tant que président du conseil général d'Oran, publie avec vingt autres conseillers généraux un communiqué de soutien le {{date-|24 avril 1961}} aux putschistes. Ils y {{citation|saluent avec ferveur l’aube d’une Algérie définitivement française, gage évident d’une fraternité réelle}}, et {{citation|présentent l’hommage profondément ému de leur reconnaissance à l’armée française et à ses chefs dont ils se déclarent totalement solidaires}}<ref>{{Lien web|langue=fr|url=https://www.salan.asso.fr/Biographies/sidcara.htm|titre=Chérif Sid Cara, biographie|site=Les amis de Raoul Salan|consulté le=21 mai 2021}}.</ref>.
 
Devant cette situation l'état-major du putsch est divisé : Challe, Georges de Boissieu et Bigot sont persuadés de l'échec du mouvement et souhaitent y mettre fin avec le moins de casse possible, d'autres<ref group=n>[[Jean-Jacques Susini|Susini]], [[Roger Degueldre|Degueldre]] et Sergent poursuivront l'action dans l'[[Organisation de l'armée secrète|OAS]].</ref> sont partisans d'une radicalisation en armant les milices et en pratiquant une justice sommaire face aux traitrestraîtres et indécis et poussent Salan à prendre la direction{{sfn|Vaïsse|2021|p=64}}.
 
=== Mardi {{date-|25 avril 1961-}} ===
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=== Mercredi {{date-|26 avril}} ===
Progressivement, les troupes ayant suivi les généraux se rendent. Les insurgés se retirent avec les parachutistes du {{1er|REP}} à [[Zéralda]] à {{unité|30|km}} d’Alger<ref group=n>Les légionnaires chantent la chanson d'Édith Piaf {{citation|non, rien de rien non, je ne regrette rien c'est payé, balayé, oublié, je me fous du passé.}} ; ils quittent leur base de Zéralda le lendemain après avoir fait sauter le dépôt de minutions.</ref> salués par une foule avec des fleurs aux cris de « Vive l'Algérie française ». Le commandant [[Hélie de Saint Marc|Denoix de Saint-Marc]], qui avait le premier suivi les généraux, se constitue prisonnier et négocie la reddition du général [[Maurice Challe (1905-1979)|Challe]] aussitôt transféré en métropole. [[André Zeller|Zeller]] disparaitdisparaît dans les rues d'Alger, il se rend quelques jours plus tard. Les généraux [[Raoul Salan|Salan]] et [[Edmond Jouhaud|Jouhaud]], les colonels [[Antoine Argoud|Argoud]], [[Yves Godard (officier)|Godard]], [[Jean Gardes|Gardes]] et le capitaine [[Pierre Sergent (militaire)|Sergent]] entrent en clandestinité et rejoindront [[Organisation de l'armée secrète|l'OAS]]{{sfn|Vaïsse|2021|p=68-70}}.
 
Le putsch a échoué, mais l'article 16 reste en vigueur pendant cinq mois pour éviter tout nouveau soulèvement et permettre les réformes de l'État prévues par de Gaulle.
 
== Sanctions militaires ==