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== Prélude ==
[[Fichier:Waterloo Campaign map-alt3.svg|300px|gauche|vignette|Mouvement des troupes pendant la]]

== La bataille de Waterloo.]]==
Le [[16 juin]] au matin, le {{1er}} corps prussien se trouve à [[Ligny (Belgique)|Ligny]], le {{3e}} (commandé par [[Johann von Thielmann|von Thielmann]]) entre [[Sombreffe]] et [[Boignée]] et le {{2e}} (commandé par [[Georg Dubislav Ludwig von Pirch|Von Pirch]]) en position arrière, au nord-ouest de Sombreffe. Quant au {{4e}} (commandé par Von Bulow) qui compte {{nombre|30000|hommes}}, il est encore trop loin et ne sera pas impliqué dans cette bataille. [[Gebhard Leberecht von Blücher|Blücher]] dispose ainsi de {{nombre|83000|hommes}} et de 224 canons. De plus Ligny et ses villages alentour ont été transformés en place-fortes: toutes les maisons ont été crénelées, les rues barricadées, l’accès à l'unique pont et aux quelques passerelles du ruisseau qui traversent Ligny et coulent à l'est de [[Saint-Amand (Fleurus)|Saint-Amand]] rendu quasi impossible par un amoncellement de caissons, de voitures renversées, de pierres et de débris divers et les deux grandes fermes de Ligny: la Ferme d'En-Haut (au sud) et la Ferme d'En-Bas (au nord) fortifiées.ruiss
 
= '''Acab''' =
 
 
 
Lors de la période dite des [[Cent-Jours]], Napoléon arrive à [[Paris]] le {{date|20|mars|1815}} et répartit l'ensemble de ses forces pour assurer la défense des frontières et constituer une armée, que l'on appellera « Armée du Nord », pour marcher contre l'armée des Anglo-Hollandais du [[Arthur Wellesley de Wellington|duc de Wellington]] et celle des Prussiens du feld-maréchal Blücher, qui s'avancent en Belgique en venant respectivement du nord et de l'est afin d'envahir la France. Le but de l'empereur est de combattre ces deux forces séparément.
 
Le jeudi [[15 juin]], les Français du {{1er|corps}} de cavalerie commandé par [[Pierre Claude Pajol|Pajol]] chassent les avant-gardes prussiennes du {{1er|corps}} de Blücher (commandé par le [[Hans Ernst Karl von Zieten|général von Zieten]]) qui occupaient [[Charleroi]] et qui se replient lentement vers [[Ligny (Belgique)|Ligny]]. Napoléon donne alors au maréchal [[Michel Ney|Ney]] qui vient d'arriver le commandement des {{1er}} et {{2e|corps}} d'infanterie, du {{3e|corps}} de cavalerie et de la division de cavalerie légère de la Garde (aile gauche) avec mission de s'emparer de [[Quatre-Bras de Baisy-Thy|Quatre-Bras]] ({{unité|20|kilomètres}} au nord de [[Charleroi]]) où se trouvent les éléments de l'avant-garde anglaise, afin d'empêcher Wellington d'intervenir lorsqu'il écrasera les Prussiens, et de contrôler cet important carrefour. Il confie le commandement de l'aile droite ({{3e}} et {{4e|corps}} d'infanterie, {{2e|corps}} de cavalerie) à [[Emmanuel de Grouchy|Grouchy]] sans que les ordres soient bien transmis (le maréchal [[Jean-de-Dieu Soult|Soult]] fut un piètre chef d'état-major durant la campagne). Napoléon garde en réserve le {{6e|corps}}, la Garde et les 2 derniers corps de cavalerie. Il faut savoir qu'à ce moment, l'armée de Napoléon est loin d'être réunie car beaucoup d'éléments se trouvent toujours au sud de la [[Sambre]] et le peu de ponts existants en limite fortement le franchissement. Dans la soirée, Blücher fait avancer ses {{2e}}, {{3e}} (partis tous deux près de Namur) et {{4e|corps}} (parti de Liège) vers la plaine de Ligny afin d'affronter Napoléon.
 
== La bataille ==
[[Fichier:Ligny-Detail-fr.png|gauche|300px|vignette|Le champ de bataille.]]
Le [[16 juin]] au matin, le {{1er}} corps prussien se trouve à [[Ligny (Belgique)|Ligny]], le {{3e}} (commandé par [[Johann von Thielmann|von Thielmann]]) entre [[Sombreffe]] et [[Boignée]] et le {{2e}} (commandé par [[Georg Dubislav Ludwig von Pirch|Von Pirch]]) en position arrière, au nord-ouest de Sombreffe. Quant au {{4e}} (commandé par Von Bulow) qui compte {{nombre|30000|hommes}}, il est encore trop loin et ne sera pas impliqué dans cette bataille. [[Gebhard Leberecht von Blücher|Blücher]] dispose ainsi de {{nombre|83000|hommes}} et de 224 canons. De plus Ligny et ses villages alentour ont été transformés en place-fortes: toutes les maisons ont été crénelées, les rues barricadées, l’accès à l'unique pont et aux quelques passerelles du ruisseau qui traversent Ligny et coulent à l'est de [[Saint-Amand (Fleurus)|Saint-Amand]] rendu quasi impossible par un amoncellement de caissons, de voitures renversées, de pierres et de débris divers et les deux grandes fermes de Ligny: la Ferme d'En-Haut (au sud) et la Ferme d'En-Bas (au nord) fortifiées.
 
s en expulsant les Prussiens des vergers, des maisons, de l'église et du cimetière sans dévier une seule fois. Au moment où [[Michel Ney|Ney]], qui n'a été informé de cette décision de l'empereur que tardivement, rappelle son {{1er}} corps qui effectue ainsi marche et contre-marche inutilement.
Bien qu'ayant confié le commandement de l'aile droite à [[Emmanuel de Grouchy|Grouchy]], Napoléon, comme il en a l'habitude, donne directement des ordres aux subordonnés de ses subordonnés directs. Il aligne ainsi, en face des Prussiens, afin de les fixer en front, les {{3e}} et {{4e}} corps d'infanterie, respectivement à l'ouest de Saint-Amand et au sud-est de Ligny ; les {{1er}}, {{2e}} et {{3e|corps}} de cavalerie en réserve derrière le {{4e|corps}} d'infanterie et le {{6e|corps}} d'infanterie plus la Garde (moins sa division de cavalerie légère) en réserve également. Il ordonne ensuite de faire marcher vers l'est le {{1er}} corps de [[Jean-Baptiste Drouet d'Erlon|Drouet d'Erlon]] (qu'il avait placé sous les ordres de [[Michel Ney|Ney]]) pour prendre les trois corps prussiens à revers et obtenir ainsi une victoire complète. À quinze heures, alors que le maréchal Ney a commencé son attaque sur les Quatre-Bras et attend lui aussi le {{1er|corps}} pour le lancer contre les Anglais, les fameux trois coups de l’artillerie de la Garde signalant l'offensive de l'empereur tonnent dans l'air tiède. Le {{3e|corps}} commence alors son offensive sur Saint-Amand. Soudain dominant le tumulte du combat, les accents de ''La victoire en chantant'' s’élèvent. Ce sont les {{nombre|5200|soldats}} de la division d'infanterie Lefol qui réussit l'exploit de, sous le feu des balles et des artilleurs ennemis, prendre le village en 15 minutes en expulsant les Prussiens des vergers, des maisons, de l'église et du cimetière sans dévier une seule fois. Au moment où [[Michel Ney|Ney]], qui n'a été informé de cette décision de l'empereur que tardivement, rappelle son {{1er}} corps qui effectue ainsi marche et contre-marche inutilement.
 
Ne voyant pas arriver le corps de [[Michel Ney|Ney]], Napoléon se voit obligé d'engager des unités de la Garde et des unités de cavalerie qui viennent de franchir la [[Sambre]]. Il perd du temps mais gagne toutefois la bataille. Habilement et malgré des pertes sévères ({{nombre|12000|hommes}} tués, blessés et de nombreux déserteurs), les Prussiens arrivent à se replier.
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