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| nationalité = {{drapeau|France}} [[France|Française]]
| profession = [[Acteur|Actrice]], [[écrivain|écrivaine]]
| films notables = ''[[Dédée d'Anvers]]''<br>''[[Casque d'or]]''<br>''[[Les Diaboliques]]''<br>''[[Les Chemins de la haute ville]]''<br>''[[L'Armée des ombres]]''<br> ''[[Le Chat (film)|Le Chat]]''<br>''[[La Vie devant soi (film, 1977)|La Vie devant soi]]''
}}
 
'''Simone Signoret''', née '''Kaminker''' est une [[acteur|actrice]] et [[écrivain|écrivaine]] [[France|française]] née le {{date de naissance|25 mars 1921}} à [[Wiesbaden]] ([[République de Weimar|Allemagne]]) et morte le {{date de décès|30 septembre 1985}} à [[Autheuil-Authouillet]] ([[Eure (département)|Eure]]).
 
En 1959 elle reçoit le [[Prix d'interprétation féminine du Festival de Cannes|prix d'interprétation féminine]] du [[Festival de Cannes 1959|Festival de Cannes]] pour son rôle dans le film ''[[Les Chemins de la haute ville]]''. L'année suivante, lors de la [[32e cérémonie des Oscars]], elle est la première actrice française<ref group="n">[[Claudette Colbert]], Oscar en 1935 est née française, mais a été naturalisée américaine en 1912.</ref> récompensée de l'[[Oscar de la meilleure actrice]] pour le même film. En 1978 elle reçoit le [[César de la meilleure actrice]] pour son rôle dans le film ''[[La Vie devant soi (film, 1977)|La Vie devant soi]]'', d'après le [[La Vie devant soi|roman du même nom]] de [[Romain Gary]].
 
Simone Signoret a été mariée de 1948 à 1951 au réalisateur [[Yves Allégret]] dont elle a eu une fille, [[Catherine Allégret]], puis, de 1951 à sa mort, à l'acteur et chanteur [[Yves Montand]].
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== Biographie ==
=== Origines familiales ===
Simone Signoret est la fille aînée d'[[André Kaminker]] (1888-1961), traducteur et interprète, [[Français (peuple)|Français]] d'origine [[Polonais (peuple)|polonaise]], issu d'une famille [[Juifs|juive]], et de Georgette Signoret (1896-1984), une [[Français (peuple)|Française]] dont le père était marseillais. Simone naît à [[Wiesbaden]], dans la [[Occupation de la Rhénanie après la Première Guerre mondiale|zone d'occupation française]] instituée en Allemagne à la suite de la [[Première Guerre mondiale]], André Kaminker appartenant alors aux troupes d'occupation<ref name=LeMonde>{{Article |langue=fr |auteur1=Jacques Siclier |titre=Simone Signoret disparaît. Les grands rôles de la vie |périodique=[[Le Monde]] |date=01 octobre 1985 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/archives/article/1985/10/01/simone-signoret-disparait-les-grands-roles-de-la-vie_3046349_1819218.html }}</ref>. Simone a deux frères cadets, Alain et Jean-Pierre.
 
=== Jeunesse et formation (1923-1940) ===
La famille s'installe à Paris en 1923<ref name=LeMonde/>.
 
Dans l'entre-deux-guerres, André Kaminker est {{incise |{{refnec|avec [[Jacques-Paul Bonjean|Jacques Paul Bonjean]]}}}} journaliste auà la [[station de radio]] ''[[Le Poste parisien|Le Poste parisien]]''. En 1934 il effectue pour la radio française une traduction simultanée d’un discours de [[Hitler]] à [[Nuremberg]]<ref>Marie-France Skuncke et association internationale des interprètes de conférence, [http://aiic.net/page/984/tout-a-commence-a-nuremberg/lang/2 ''Tout a commencé à Nuremberg...''] : il aurait ainsi inauguré ce type de procédé car, auparavant, les interprétations étaient exclusivement consécutives.</ref>.
 
Simone fait des études secondaires classiques. Au lycée elle est la condisciple et l'amie de [[Corinne Luchaire]] (1921-1950), qui arrête ses études dès la troisième (vers 1936) et entame une carrière cinématographique.
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* [[1976 au cinéma|1976]] : ''[[Police Python 357]]'' d'[[Alain Corneau]] : Thérèse Ganay
* [[1977 au cinéma|1977]] : ''[[Le fond de l'air est rouge]]'' de [[Chris Marker]] (documentaire) : narratrice
* [[19781977 au cinéma|19781977]] : ''[[La Vie devant soi (film, 1977)|La Vie devant soi]]'' de [[Moshé Mizrahi (réalisateur)|Moshé Mizrahi]] : Madame Rosa
* [[1978 au cinéma|1978]] : ''[[L'Adolescente]]'' de [[Jeanne Moreau]] : Mamie
* 1978 : ''[[Judith Therpauve]]'' de Patrice Chéreau : Judith Therpauve
* [[1979 au cinéma|1979]] : ''[[Chère inconnue]]'' de [[Moshé Mizrahi (réalisateur)|Moshé Mizrahi]] : Louise Martin
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* 1952 : ''[[Saint-Germain-des-Prés (court-métrage)|Saint-Germain-des-Prés]]'' de [[Marcello Pagliero]]
* [[1953 au cinéma|1953]] : ''[[Confidences en zig-zag sur l'amour]]'' d'[[André Gillois]]
* [[1955 au cinéma|1955]] : ''[[Mère courageCourage (film)|Mère Courage]]'' ({{Langue|de|texte=''Mutter Courage und ihre Kinder''}}) de [[Wolfgang Staudte]] ([[long métrage]] inachevé) : {{lien | langue = de | trad = Mutter Courage und ihre Kinder#Die Lagerhure Yvette Pottier | fr = Yvette Pottier | texte = Yvette, ''Lagerhure''<!-- ''Lagerhure'' = putain de camp -->}}''
* [[1956 au cinéma|1956]] : ''[[La Rose des vents (film)|La Rose des vents]]'', sketch ''[[Un matin comme les autres (film, 1957)|Un matin comme les autres]]'' de [[Yannick Bellon]]
* [[1964 à la télévision|1964]] : ''[[Les Femmes aussi]]'' : ''[[Aux grands magasins]]'' de [[William Klein]] (documentaire) : elle-même
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