« Le Martyre de saint Pierre (Michel-Ange) » : différence entre les versions

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}}<nowiki> </nowiki>'''''Le Martyre de saint Pierre''''' ou '''''La CrucifixionCrucifiement de saint Pierre'''''{{Sfn|Zöllner|Thoenes|p=700}}{{,}}{{Sfn|Allard|2023|p=296}} est une [[fresque]] deréalisée vers 1546-1550 par l'artiste de la [[Renaissance italienne]] [[Michel-Ange]] réalisée vers 1546-1550. Elle se trouve dans la [[Chapelle Pauline]] du [[palais du Vatican]] à [[Rome]]. C'est la dernière fresque exécutée par Michel-Ange et a été commandée par le pape [[Paul III]].
 
L'artiste a représenté saint [[Pierre (apôtre)|Pierre]] au moment où il est élevé sur la croix par les soldats [[Rome antique|romains]].
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Avant même que Michel-Ange termine le ''[[Le Jugement dernier (Michel-Ange)|Jugement dernier]]'' dans la [[Chapelle Sixtine]], et malgré les réactions virulentes qu'il suscite{{Sfn|Zöllner|Thoenes|p=700}}, Paul III lui propose une nouvelle mission, cette fois plus étroitement liée à son nom. Entre 1537 et 1540, le pape a en effet construit une chapelle palatine dans le palais apostolique sur les fondations d'une chapelle précédente, la ''cappella parva'' (petite chapelle), et souhaite que l'artiste la décore de fresques associées au dédicataire de la chapelle, ainsi qu'au [[diocèse de Rome]], respectivement les saints [[Paul de Tarse|Paul]] et Pierre{{Sfn|Camesasca|1966|p=105}}.
 
Les premiers paiements attestent que les travaux débutent en octobre ou {{date|novembre 1542}}{{Sfn|Allard|2023|p=295}} ; Michel-Ange travaille plus lentement que sur les grandes fresques de la Chapelle Sixtine à cause de l'âge et des maladies. En 1544, il souffre d'une grave maladie qui l'oblige à suspendre les travaux. La première des deux fresques, ''[[La Conversion de saint Paul (Michel-Ange)|La Conversion de saint Paul]]'', devait être terminée le {{date|12 juillet 1545}} et le {{date|10 août 1545-}}, le mur de l'autre fresque, la ''CrucifixionCrucifiement de Saint-saint Pierre'', est déjà préparé{{Sfn|Camesasca|1966|p=105}}. Cette année-là, un incendie éclate dans la chapelle, retardant encore les travaux ; Michel-Ange tombe malade de nouveau en 1546. ''LaLe CrucifixionCrucifiement'' est suffisamment avancée pour que Paul III puisse la visiter le {{date|13 octobre 1549}}{{Sfn|Zöllner|Thoenes|p=702}}. À sa mort en novembre 1549, elle n'est pas encore terminée et il faut attendre au moins jusqu'en mars 1550 pour la voir achevée. Peut-être Paul III avait-il l'intention de confier également à Michel-Ange la décoration des autres murs, mais le nouveau pontife ne renouvelle pas la commission à l'artiste alors âgé de soixante-quinze ans ; les murs sont décorés pendant le pontificat de [[Grégoire XIII]] par [[Lorenzo Sabatini]] et [[Federico Zuccari]] avec d'autres récits de la vie des deux saints{{Sfn|Camesasca|1966|p=105}}. La fresque est située sur le mur oriental de la chapelle Pauline, là où les cardinaux ont toujours tenu leurs élections pour un nouveau pape{{Sfn|Kuntz|2003|p=242}}.
 
Les fresques de Michel-Ange ont subi quelques restaurations mineures : en 1933-1934, on a constaté qu'il s'agissait en grande partie d'autographes de Michel-Ange, qui était habitué à travailler sans assistants, avec seulement quelques interventions « moralisatrices » après la [[Contre-Réforme]] sur les draperies qui recouvraient une partie de la nudité des anges et avec quelques repeints à la [[détrempe]], peu étendus, notamment sur les zones de paysage{{Sfn|Camesasca|1966|p=105}}. Une partie de ces repeints a été supprimé lors de cette restauration{{Sfn|Zöllner|Thoenes|p=102}}.
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La fresque représente le [[martyre de saint Pierre]], son [[crucifiement]] la tête en bas, par les soldats de l'[[Empire romain]].
 
Saint Pierre est connu par ses nombreux attributs, comme « rocherRocher de l’Église », « premierPremier vicaireVicaire du Christ » ou premier [[pape]]. Ces attributs ont fait de lui le sujet de nombreuses œuvres d'art au [[Vatican]]. Saint Pierre est représenté recevant les clés du [[Royaume de Dieu]] du [[Jésus-Christ|Christ]] sur le mur de la [[chapelle Sixtine]] dans ''[[La Remise des clefs à saint Pierre]]'' du [[Le Pérugin|Pérugin]]. Le pape Paul III charge Michel-Ange de peindre une autre fresque de saint Pierre vers 1545{{Sfn|Hibbard|1985|p=276}}. Contrairement aux thèmes du pouvoir et de la gloire décrits par Le Pérugin, Michel-Ange choisit de peindre un moment beaucoup plus sombre de la vie du saint. Le statut de saint Pierre en tant que [[martyr]] majeur ne tient pas seulement au fait qu'il fut le « premierPremier vicaireVicaire du Christ », mais aussi au fait qu'il fut, comme le Christ, crucifié. Bien que sa demande finale ne soit pas mentionnée dans le [[Nouveau Testament]] canonique, on croyait généralement en raison du texte [[Apocryphe biblique|apocryphe]] connu sous le nom d{{'}}''[[Actes de Pierre]]'' qu'il exigea : « Crucifiez-moi la tête en bas, car je ne suis pas digne de mourir comme mon maître est mort. »{{Sfn|Steinberg|1975|p=47}}
 
L'œuvre représente le moment précédant immédiatement le martyre de saint Pierre, lorsque, déjà renversé et cloué sur la croix, il est sur le point d'être hissé. L'épisode n'est pas mentionné dans les [[Actes des Apôtres]], mais dérive de ''[[La Légende dorée]]'', au moment où le saint crucifié la tête en bas par humilité, tourne la tête vers le haut, dans un dernier geste émouvant de vie adressé au spectateur{{Sfn|Alvarez Gonzáles|2007|p=126}}.
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[[File:Michelangelo, crocifissione di san pietro, 1546-50, 03.jpg|vignette|redresse|Détail.]]
[[File:Michelangelo, paolina, martirio di san pietro 05.jpg|vignette|redresse|Détail.]]
Dans la tradition [[Iconographie|iconographique]] de l'époque, la scène du martyre de Pierre adhère strictement au récit des événements : la croix plantée à l'envers avec le corps de Pierre est représentée au centre du tableau, des éléments font référence à Rome, lieu de l'événement, comme la [[Meta Romuli]] ou l'[[obélisque du Vatican]]. Michel-Ange rompt radicalement avec cette tradition : la croix n'est pas encore érigée, il n'existe aucun signe permettant de situer géographiquement l'événement. Il estime pouvoir se passer de la référence à la topographie antique de Rome{{Sfn|Zöllner|Thoenes|p=703}}. Il rend la scène encore plus dynamique en représentant la croix qui traverse tout le champ figuratif dans une position fortement diagonale. Pierre, étendu sur la croix, lève vigoureusement la tête et tourne son regard vers l'observateur : il regarde vers la porte de la chapelle, par où doit entrer le Pape, et semble presque lui dire de se souvenir de son rôle, celui de son successeur. Le tableau ne représente pas une véritable crucifixion, mais unune offrande, puisque saint Pierre s'offre spontanément, de même que Michel-Ange ne représente pas ses mains et ses pieds percés de clous : la récente restauration a montré qu'ils ont été ajoutés plus tard. De plus, Pierre n’a aucune blessure sur le corps. Michel-Ange a concentré son attention sur la représentation de la [[douleur]] et de la [[souffrance]]. Les visages des personnes présentes sont clairement affligés.
 
La toile de fond de la scène est un arrière-plan montagneux peu élaboré. Michel-Ange n'a pas rendu ce contexte de manière très détaillée. Vasari déclare : « Il n’y a aucun paysage à voir dans ces scènes, ni aucun arbre, bâtiment ou autre embellissement et variation. »{{Sfn|Vasari|1965|p=384}} Les montagnes sont peintes dans une légère teinte bleue, ce qui vise peut-être à augmenter la profondeur de champ grâce à la [[perspective aérienne]]. La terre représentée au milieu et au premier plan est d'un [[vert-jaune]] pâle qui est par endroits plutôt d'une couleur [[ocre]] jaune. Les seuls véritables éléments verticaux du tableau sont les personnages, qui occupent la majeure partie du premier plan. De nombreux groupes de personnes entourent une seule grande figure centrale montée sur une croix qui constitue l'attribut formel le plus impressionnant de ce tableau qui, outre sa taille considérable, est son élément central de composition. Contrairement aux nombreuses représentations antérieures du martyre de Pierre, celle-ci représente la levée de la croix, le moment précédant le véritable début du [[crucifiement]]{{Sfn|Steinberg|1975|p=47}}.
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[[File:Michelangelo, crocifissione di san pietro, 1546-50, 17.jpg|vignette|redresse|Détail avec le pèlerin du bord droit.]]
Contrairement à la ''Conversion'', dans lale ''CrucifixionCrucifiement'', le divin est totalement absent, Pierre apparaissant isolé et seul devant le drame du supplice. Le paysage désolé, l'horizon élevé, le ciel plombé{{Sfn|Alvarez Gonzáles|2007|p=126}} contribuent aussi à ce sentiment d'étonnement. Les lignes de force de la composition conduisent le regard du spectateur vers la tête de Pierre, avec un schéma innovant qui évite la traditionnelle crucifixion à l'envers, dans laquelle il est difficile de maintenir l'attention en perspective sur le protagoniste. [[Giotto di Bondone|Giotto]] par exemple, dans le ''[[Triptyque Stefaneschi]]'', avait résolu le problème en élevant la croix jusqu'à ce que le visage de l'apôtre soit au même niveau que celui des spectateurs. Michel-Ange, en revanche, en choisissant le moment précédant la crucifixion proprement dite, a su utiliser une disposition transversale, également aidée par la pente du terrain, donnant une importance maximale au protagoniste.
 
La composition n'est plus guidée par les principes de la [[Perspective (représentation)|perspective]] de la [[Renaissance]], mais les personnages apparaissent juxtaposés et disposés sans réelle profondeur, presque suspendus au-dessus de rien, comme les personnages qui surgissent au milieu du cadre sur le droite. Le spectateur se retrouve ainsi au centre de multiples points de fuite comme s'il était entouré « à l'intérieur » de la scène{{Sfn|Alvarez Gonzáles|2007|p=126}}.
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Cette fresque, tout comme l'autre fresque de Michel-Ange dans la chapelle, ''La Conversion de saint Paul'', a d’abord été tournée en dérision dès son inauguration{{Sfn|Steinberg|1975|p=17}}. La plupart des critiques portent sur ce qui est considéré comme un mépris flagrant des proportions. Certains attribuent l'échec de ces fresques à l'âge avancé de l'artiste et à sa santé déclinante. Plus tard, des érudits ont attribué la nature disproportionnée des figures à la recherche active de la technique [[Maniérisme|maniériste]] de Michel-Ange. Steinberg réfute ces affirmations en avançant le fait que les figures trapues et musclées caractéristiques de cette œuvre ne coïncident pas avec le type de corps idéal et souple préféré par les maniéristes{{Sfn|Steinberg|1975|p=18}}. Yael Even affirme que Michel-Ange est même allé jusqu'à imprégner les figures féminines en deuil présentes dans le tableau d'une qualité plus masculine{{Sfn|Even|1990|p=29}}.
 
== Analyse ==
Ces fresques ont été largement ignorées pendant des siècles et ont subi de nombreux dégâts dus à la négligence. Au début du {{S-|XX}}, certains érudits les ont reconsidérées sous la nouvelle lumière de l'[[expressionnisme]] et de l'[[Abstraction (art)|abstraction]]. Elles ont été restaurées en 1934 en raison de ce nouvel intérêt et de l'appréciation ultérieure des peintures{{Sfn|Steinberg|1975|p=18}}. Ce n’est qu'à la fin des années 1980, que William Wallace propose une perspective entièrement nouvelle sur le sujet. Il affirme que la qualité disproportionnée des personnages n'est pas un défaut de Michel-Ange, mais plutôt un autre exemple de son génie : dans ce cas particulier, Michel-Ange utilise la proportion afin de compenser certains écarts causés par des perspectives différentes ; il a conçu les fresques en fonction de ce que le spectateur verrait au sol plutôt que de la vue frontale « idéale » que la plupart des gens voient sur les photographies ou les reproductions{{Sfn|Wallace|1989|p=114-115}}. Cette propension de Michel-Ange à manipuler les proportions pour des raisons de perspective ou d’effets d’agrandissement est connue. Il a notamment employé ces méthodes avec la statue de ''[[Moïse (Michel-Ange)|Moïse]]'' qu'il a sculptée pour le ''[[Tombeau de Jules II]]''{{Sfn|Panofsky|1937|p=577}}.
 
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Selon Wallace, la véritable innovation de cette œuvre vient de l'incorporation du temps et de l'espace dans la composition globale des fresques. Il postule que Michel-Ange en a conçu la composition avec l'idée qu'elles seraient vues lorsque l'on marche dans l'allée centrale de l'étroite chapelle de manière [[Procession religieuse|processionnelle]]. L'aspect des deux fresques change considérablement au fur et à mesure que l'on marche d'un bout à l'autre de la chapelle{{Sfn|Wallace|1989|p=117}}.
 
Le point de discorde le plus fréquent dans le cas dedu ''La CrucifixionCrucifiement de Saint-saint Pierre'' est la représentation excessivement grande de Pierre lui-même. Si Pierre est grossièrement disproportionné par rapport à la vue frontale « idéale », il est parfaitement proportionné et, plus important encore, toujours visible, de tous les autres points de vue{{Sfn|Wallace|1989|p=111}}.
 
=== Contexte architectural et environnement ===
[[File:Cappella paolina, 05.jpg|vignette|Chapelle Pauline avec ''Le Martyre de saint Pierre'' à gauche et ''La Conversion de saint Paul'' en face à droite. ]]
Wallace affirme qu'en plus de concevoir ces fresques en termes de [[Perspective (représentation)|perspective]], Michel-Ange a également pris en considération le contexte architectural et environnemental dans lequel elles devaient s'inscrire. ''La Conversion de saint Paul'' est souvent considérée en conjonction avec ''LaLe CrucifixionCrucifiement de saint Pierre'', les deux fresques ayant été commandées ensemble, mais cela peut également être attribué à la façon dont les deux ouvrages ont été créés comme des reflets l'un de l'autre{{Sfn|Hibbard|1985|p=275}}.
 
La mise en regard de ''La Conversion de saint Paul'' avec ''LaLe CrucifixionCrucifiement de saint Pierre'' répond à un schéma traditionnel et correspond au projet initial comme aux exigences fonctionnelles et cérémonielles de la chapelle Pauline, qui sert de chapelle du [[Conclave]] et du [[Eucharistie|Saint-Sacrement]], où est conservée l'[[hostie]] consacrée. La présence de celle-ci, et donc la présence du Christ pendant l'élection du pape, selon l'[[Église catholique]] confère une [[légitimité]] particulière à cette élection, que les fresques illustrant la Passion du Christ soulignent. De fait, le sujet des fresques choisi par Paul III marque une rupture significative avec la tradition iconographique. La figure de Pierre s'y impose en tant que figure d'identification pontificale par excellence. Par ailleurs, le manuel des jeunes prêtres le plus répandu au Moyen- Âge, le ''Rationale divinorum officiorum'' de [[Guillaume V Durand]] préconise de placer à la droite du Christ, donc à la droite de l'autel, des peintures représentant les histoires de la vie saint Paul, et à gauche, les histoires de la vie de saint pierre{{Sfn|Zöllner|Thoenes|p=700, 702, 703}}.
 
Dans le ''Livre des Actes'', Paul déclare qu’il a vu une lumière incroyablement brillante et qu’il a entendu la voix du Christ lui-même. La lumière aveuglante est le point culminant de cette histoire ; c'est pour cette raison que Michel-Ange choisit de situer ce tableau sur le mur occidental avec l'exposition est, afin que la [[Lunette (architecture)|lunette]] située au-dessus de ''LaLe CrucifixionCrucifiement de saint Pierre'' fournisse une lumière vive pour l'éclairer tout au long de la journée. À l’inverse, ''LaLe CrucifixionCrucifiement de saint Pierre'' étant une histoire beaucoup plus sombre, elle est située sur le mur est qui fait face à l’ouest. En raison de l'obstruction provoquée par un bâtiment adjacent, cette fresque n'est éclairée que pendant une durée très limitée en toute fin de journée{{Sfn|Wallace|1989|p=111}}. Certains pensent que c’est en partie la raison pour laquelle cette question a été négligée pendant si longtemps. Wallace propose que Michel-Ange ait voulu utiliser cette obscurité contrastée pour souligner la sévérité du sujet.
 
=== Regards ===
Pour [[Daniel Arasse]], cette œuvre constitue un [[Entrelacs (ornement)|entrelacs]] tragique de regards. Le regard de saint Pierre est comme une accusation lancée à son successeur, spectateur dévot qui n'assume pas pleinement la mission héroïque qui lui est confiée. Une femme redouble cet appel vers le spectateur. L'image dans son ensemble est faite d'îlots et de blocs spatiaux juxtaposés, où seul le regard peut imposer la dimension spirituelle. Dans la chapelle pauline, Michel-Ange réaffirme ainsi l'importance de la question spirituelle{{Sfn|Arasse|2008|p=227}}
 
== Carton ==
[[File:Gruppo di armigeri, Michelangelo Buonarroti 001.JPG|vignette|redresse|''Groupe de soldats'', pierre noire, fusain, rehauts blancs, musée de Capodimonte.]]
Un [[Carton (art)|carton]] dedu ''La CrucifixionCrucifiement de saint Pierre'' est conservé au [[musée de Capodimonte]] à [[Naples]], composé de dix-neuf feuilles collées sur toile ({{Dunité|263 x |156 |cm}}), endommagées à plusieurs endroits{{Sfn|Camesasca|1966|p=106}}. Il est le seul caton préparatoire à une œuvre dont Michel-Ange a lui -même assumé l'exécution qui nous soit parvenu{{Sfn|Allard|2023|p=296}}.
 
Ce carton est exactement aux mesures de la peinture ; il correspond à l'angle inférieur gauche de celle-ci ; les têtes des deux figures de l'arrière-plan n'apparaissent pas. Il comporte des [[Repentir (peinture)|repentirs]], notamment dans la position de la [[lance]] du soldat de droite{{Sfn|Allard|2023|p=296}}.
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== Bibliographie ==
* {{Ouvrage |langue= |auteur1=Sébastien Allard|auteur2=Sylvain Bellenger|auteur3=Charlotte Chastel-Rousseau |titre=Naples à Paris |sous-titre=Le Louvre invite le musée de Capodimonte |lieu= |éditeur=Gallimard |collection= |année=2023 |volume= |tome= |pages totales=320 |passage= |isbn=978-2073013088 |lire en ligne= }}.
* {{Ouvrage |langue= |auteur1=Daniel Arasse |titre=L'Homme en jeu |sous-titre=Les génies de la Renaissance |lieu=Paris |éditeur=Hazan |collection= |année=2008|volume= |tome= |pages totales=360 |passage= |isbn=978-2-7541-0427-2 |lire en ligne= }}.
* {{Ouvrage |langue=it |auteur1=Ettore Camesasca |titre=Michelangelo pittore |sous-titre= |lieu=Milano |éditeur=Rizzoli |collection= |année=1966 |volume= |tome= |pages totales= |passage= |isbn= |lire en ligne= }}.
* {{Article |langue=en |auteur1=Yael Even |titre=The Heroine as Hero in Michelangelo's Art |périodique=Woman's Art Journal |volume= |numéro=01 |date=1990 |pages= |issn= |e-issn= |lire en ligne= |consulté le=|id= }}.
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==Voir aussi==
*[[Christianisme]] - [[Bible]]
* Les autres œuvres du même titre de l'[[iconographie chrétienne]] : ''[[{{page h|Le Martyre de saint Pierre]]}}''
 
{{Palette Michel-Ange}}
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[[Catégorie:Pierre apôtre dans la peinture]]
[[Catégorie:Mort dans la peinture]]
[[Catégorie:Œuvre de Michel-Ange au Vatican]]
[[Catégorie:Œuvre conservée aux musées du Vatican]]