« Procédé Kaldo » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Borvan53 (discuter | contributions)
+note
Ligne 3 :
Le '''procédé Kaldo''' est un ancien procédé d'[[Affinage (métallurgie)|affinage]] utilisé en [[sidérurgie]] pour traiter la [[fonte brute]] [[phosphore]]use. Il s'agit d'un modèle particulier de [[Convertisseur (métallurgie)|convertisseur]] à l'[[oxygène]] pur, dans lequel le brassage du métal en [[Fusion (métallurgie)|fusion]] est assuré par la rotation de la [[Cornue (industrie)#Convertisseur|cornue]], à l'instar d'une [[bétonnière]]. Le nom « Kaldo » est un [[mot-valise]], construit à partir du nom de son inventeur, le professeur [[Bo Kalling]], et de l'usine qui, en 1948, a développé et industrialisé le procédé, la [[Usine sidérurgique de Borlänge|Domnarvets Jernverk]].
 
Le convertisseur a été adapté à la métallurgie des métaux non-ferreux, où il est souvent appelé '''TBRC''' (pour ''{{Langue|en|Top Blown Rotary Converter}}''<ref name=TBRC group=note>C'est-à-dire « convertisseur rotatif à soufflage par le haut ».</ref>). Il y est un outil très polyvalent, autant pour la fusion de [[Déchets d'équipements électriques et électroniques|déchets riches en cuivre]] ou en [[Métal précieux|métaux précieux]], que pour l'affinage des [[Matte (métallurgie)|mattes]] de [[cuivre]], de [[nickel]], d'[[étain]] ou de [[plomb]].
 
En dépit de ses coûts en [[Matériau réfractaire|réfractaires]] élevés, le procédé Kaldo a été très populaire dans les années 1960 car il a été le premier convertisseur à l'oxygène à la fois capable d'affiner efficacement les fontes phosphoreuses, d'élaborer précisément une gamme étendue d'[[alliage]]s et de recycler une grande quantité de [[ferraille]]s. Mais, dépassé quelques années après par les progrès du [[procédé LD]], plus simple et plus compétitif, il disparaît en 1982, avec l'arrêt des deux Kaldo géants de l'[[Usine sidérurgique de Gandrange-Rombas|aciérie de Gandrange]] ([[Moselle (département)|Moselle]], France).
Ligne 185 :
|titre= Process for recovering copper from copper-bearing materials (CA 979224 A)
|jour= 14 mois= octobre |mois= 1970
|url= https://worldwide.espacenet.com/publicationDetails/biblio?locale=fr_EP&II=8&FT=D&CC=CA&DB=EPODOC&NR=986721A&date=19760406&ND=3&KC=A&adjacent=true}}.</ref>, mais aussi à protéger les activités de la Chemetco, créée cette année-là sous l'égide des Belges<ref name=TheTelegraph/>.|name=metallo-chimique|group=note}} pour l'affinage des métaux non-ferreux, c'est Inco qui, par la mise en service en 1971 de deux convertisseurs de {{nobr|50 tonnes}} à [[Grand Sudbury|Copper Cliff]] ([[Ontario]]), lance véritablement l'utilisation du Kaldo dans la production des non-ferreux. Cette adaptation est renommée TBRC (pour ''{{Langue|en|Top Blown Rotary Converter}}''<ref name=TBRC group=note/>). Elle structure la stratégie d'Inco et s'avère un succès : en 1979, ces deux convertisseurs ont déjà élaboré un million de tonnes de nickel<ref name=OxygenCopperCliff/>{{,}}{{note|Ce sont les ingénieurs Paul Queneau et John Feick, responsables de l'exploitation des [[convertisseur Peirce-Smith|convertisseurs Peirce-Smith]] d'[[Inco]], aidés par John Thompson, ingénieur chimiste et [[directeur général]] qui, en 1958, vont explorer la conversion à l'oxygène pur des mattes de nickel. Les TBRC d'Inco deviennent la première étape de la transformation de composés métalliques complexes, jusqu'à l'obtention de nickel pur à 99,98 % par le [[procédé Mond]]<ref name=OxygenCopperCliff/>.|group=note}}. {{nobr|45 ans}} après leur mise en service, ceux-ci produisent encore<ref>{{lien web |lang= en |format électronique= pdf
|titre= Amended environmental compliance approval
|jour= 4 |mois= juillet |année= 2016
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/wiki/Procédé_Kaldo ».