« Enlèvement d'enfants par le Troisième Reich » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Annulation de la modification de Bédévore (d) - veuillez vous référer aux arguments de fond et non à moi.
Balises : Annulation Révoqué
Annulation de la modification de GizzyCatBella (d) : il n'y a pas d'évolution du consensus en pdd
Balises : Annulation Révoqué
Ligne 67 :
[[File:Kidnapping of Polish children by Nazi-German occupants (Zamojszczyzna).jpg|vignette|droite|Vol d'enfants polonais pendant l'opération nazie [[Action Zamość]].]]
 
Les enfants, dont quelques-uns de [[Lidice]], sont enlevés de force, souvent après l'assassinat de leurs parents dans les [[Camps de concentration nazis|camps de concentration]] ou leur exécution en tant que « [[Résistance dans l'Europe occupée par les nazis|partisans]] »<ref>[[Lynn H. Nicholas]], ''Cruel World: The Children of Europe in the Nazi Web'' p 253-4 {{ISBN|0-679-77663-X}}</ref>. On interdit aux enfants de rester auprès des survivants de leur famille<ref>Richard C. Lukas, ''Forgotten Holocaust'' p. 27, {{ISBN|0-7818-0528-7}}.</ref>. Certains enfants sont prétendument issus d'une relation entre des soldats allemands et des mères étrangères ; d'autres qualifiés d'« orphelins allemands » élevés dans des familles non allemandes<ref name=Moses248>{{ouvrage|auteur=A. Dirk Moses|titre=Genocide and Settler Society: Frontier Violence and Stolen Indigenous Children in Australian History|url = https://books.google.com/books?id=5zHAGNPTkqIC&q=Germanization+%22Polish+children&pg=PA260| lieu =New York and Oxford | éditeur = Berghahn Books | année = 2004|page =248|consulté le= 2008-09-16 | isbn=978-1-57181-410-4}} Limited preview. [[Google Livres]].</ref>. Il est vrai que les orphelinats et les résidences pour enfants, ainsi que les enfants placés dans des familles d'accueil, forment la cible prioritaire car les nazis croient que les Polonais, dans une stratégie délibérée et systématique, ont « polonisé » des enfants d'origine allemande<ref>[[Lynn H. Nicholas]], ''Cruel World: The Children of Europe in the Nazi Web'' p 244-5 {{ISBN|0-679-77663-X}}</ref>.
Le transfert s'opère dans des conditions très difficiles : les enfants ne reçoivent ni eau ni nourriture pendant plusieurs jours<ref name="lukas22">Richard C. Lukas, ''Forgotten Holocaust'' p. 22, {{ISBN|0-7818-0528-7}}.</ref>. Nombre d'entre eux meurent de suffocation en été ou de froid en hiver<ref name="lukas22"/>. Des travailleurs du chemin de fer polonais, souvent au risque de leur vie, tentent de faire parvenir de la nourriture ou des vêtements chauds aux petits prisonniers. Parfois, les gardes allemands se laissent corrompre avec des bijoux ou de l'or pour laisser passer des provisions et, à l'occasion, ils vendent quelques enfants aux Polonais<ref name="lukas22"/>. À [[Bydgoszcz]] et à [[Gdynia]], des Polonais ont acheté des enfants pour 40 Reichsmarks. Dans certains endroits, le prix des Allemands pour un enfant polonais correspondait à 25 zlotys<ref name=Lukas>{{ouvrage| prénom = Richard C | nom = Lukas | titre = Germanization | url = http://www.projectinposterum.org/docs/lucas3.htm | série = Did the Children Cry? Hitler's War against Jewish and Polish Children, 1939–1945 | lieu = New York | éditeur = Hippocrene Books | année = 2001 | consulté le = 15 septembre 2008| chapter = 2, 3}}</ref>.
 
Les enfants, dont quelques-uns de [[Lidice]], sont enlevés de force, souvent après l'assassinat de leurs parents dans les [[Camps de concentration nazis|camps de concentration]] ou leur exécution en tant que « [[Résistance dans l'Europe occupée par les nazis|partisans]] »<ref>[[Lynn H. Nicholas]], ''Cruel World: The Children of Europe in the Nazi Web'' p 253-4 {{ISBN|0-679-77663-X}}</ref>. On interdit aux enfants de rester auprès des survivants de leur famille<ref>Richard C. Lukas, ''Forgotten Holocaust'' p. 27, {{ISBN|0-7818-0528-7}}.</ref>. Certains enfants sont prétendument issus d'une relation entre des soldats allemands et des mères étrangères ; d'autres qualifiés d'« orphelins allemands » élevés dans des familles non allemandes<ref name=Moses248>{{ouvrage|auteur=A. Dirk Moses|titre=Genocide and Settler Society: Frontier Violence and Stolen Indigenous Children in Australian History|url = https://books.google.com/books?id=5zHAGNPTkqIC&q=Germanization+%22Polish+children&pg=PA260| lieu =New York and Oxford | éditeur = Berghahn Books | année = 2004|page =248|consulté le= 2008-09-16 | isbn=978-1-57181-410-4}} Limited preview. [[Google Livres]].</ref>. Il est vrai que les orphelinats et les résidences pour enfants, ainsi que les enfants placés dans des familles d'accueil, forment la cible prioritaire car les nazis croient que les Polonais, dans une stratégie délibérée et systématique, ont « polonisé » des enfants d'origine allemande<ref>[[Lynn H. Nicholas]], ''Cruel World: The Children of Europe in the Nazi Web'' p 244-5 {{ISBN|0-679-77663-X}}</ref>.
 
Les enfants sont ensuite convoyés vers des centres des institutions spéciales ou bien, selon l'expression allemande, vers des « camps d'éducation pour enfants » ''(Kindererziehungslager)'' qui, en réalité, sont des camps de sélection où leur « valeur raciale » est examinée, leurs certificat de naissance détruits et leurs noms polonais changés en noms allemands dans le cadre de la germanisation. Les enfants catégorisés comme de faible valeur sont envoyés à [[Auschwitz]] ou à [[Treblinka]]<ref name=Lukas/>.
 
== Sélection ==
Ligne 88 ⟶ 84 :
Ces examens raciaux déterminent l'avenir des enfants, qui sont soit tués, soit envoyés en camp de concentration, soit confrontés à d'autres conséquences. Par exemple, si un enfant est retiré de force à ses parents, les « examens médicaux » peuvent être menés en secret et sous un prétexte quelconque<ref name=Hrabar44>{{ouvrage|auteur=Roman Z. Hrabar|titre=Hitlerowski rabunek dzieci polskich: Uprowadzanie i germanizowanie dzieci polskich w latach 1939-1945 |éditeur=Śląski Instytut Naukowy w Katowicach, Katowice: Wydawnictwo Śląsk, 1960|page =44}}</ref>.
 
DeCertains nombreux nazisjeunes sont stupéfaitsconsidérés de la quantitécomme d'enfants polonais qui montrent des traits « nordiques » mais ils estiment que ces enfants sont desauthentiques allemands authentiqueset, quiparmi ont subi la « polonisation » ; [[Hans Frank]] fait allusion à cette croyance quand il déclare {{citation|quand nous voyons une enfant aux yeux bleuseux, nousdes sommes surpris de l'entendre s'exprimer en polonais}}<ref name=Lukas/>. Parmi ces jeunes considérés comme d'authentiques allemands, certainsenfants sont issus de parents exécutés parce qu'ils ont résisté à la germanisation<ref name=Gumkowkski>{{ouvrage|url=http://www.dac.neu.edu/holocaust/Hitlers_Plans.htm |titre=Hitler's Plans for Eastern Europe |auteur=Janusz Gumkowski and Kazimierz Leszczyński |lieu=Varsovie |éditeur=Polonia Publishing House |année=1961 |consulté le=2008-09-22 |pages=7–33; 164–78 |série=Poland Under Nazi Occupation |archive-url=https://archive.is/20120527021449/http://www.dac.neu.edu/holocaust/Hitlers_Plans.htm |archive-date=2012-05-27 }}</ref>.
 
== Procédures administratives des nazis ==
 
Une fois passés par la sélection, les enfants âgés de 6 à 12 ans sont expédiés vers des foyers spéciaux. Leurs noms sont modifiés pour correspondre à une consonance allemande<ref>[[Lynn H. Nicholas]], ''Cruel World: The Children of Europe in the Nazi Web'' p. 249 {{ISBN|0-679-77663-X}}</ref>. Les enfants sont obligés d'apprendre l'allemand et, s'ils persistent à s'exprimer en polonais, ils sont battus<ref name=Eddy>{{article|auteur=Melissa Eddy|titre=Stolen: The Story of a Polish Child 'Germanized' by the Nazis|périodique=StarNewsOnline (Wilmington, Caroline du Nord)|éditeur=[[Associated Press]]|url=http://www.starnewsonline.com/apps/pbcs.dll/article?AID=/20070508/NEWS/705080331/-1/State|date= 2007-05-08|consulté le=2008-09-16}}</ref>. Ils entendaient que leurs parents étaient morts, même si ce n'était pas la vérité<ref name=Gumkowkski/>. Les enfants qui refusent d'apprendre l'allemand ou qui se souviennent de leurs origines polonaises sont renvoyés dans les camps pour jeunes en Pologne<ref name="Lynn H. Nicholas p 250"/>. Dans certains cas, les efforts de germanisation réussissent au point que les enfants grandissent et vivent dans la conviction qu'ils sont allemands<ref name=Lukas/>.
 
Les autorités sont réticentes à autoriser l'adoption officielle des enfants car les procédures risquent de révéler leurs origines polonaises. Et de fait, certains enfants subissent des maltraitances quand leurs parents adoptifs découvrent qu'ils sont polonais<ref name=Gumkowkski/>. En outre, l'adoption pose problème parce qu'une surveillance ou des compléments d'information risquent de révéler des problèmes concernant l'enfant<ref name="cruel251"/>. Dans le cas d'une fillette adoptée, Rosalie K., des preuves ont montré que sa mère était [[Épilepsie|épileptique]] et les autorités, malgré les souhaits de sa famille allemande d'adoption, ont immédiatement décidé que la germanisation, l'instruction et l'adoption de l'enfant ne sont plus justifiées<ref>[[Lynn H. Nicholas]], ''Cruel World: The Children of Europe in the Nazi Web'' p 251-2 {{ISBN|0-679-77663-X}}</ref>. Quand des parents adoptifs demandent un certificat d'adoption, des documents falsifiés leur sont remis<ref name="cruel251"/>.
Ligne 100 ⟶ 96 :
Les enfants qui ne réussissent pas les examens et critères impitoyables des nazis sont envoyés comme cobayes pour des expérimentations dans des centres spéciaux<ref name=Uzarczyk>{{ouvrage|auteur=Kamila Uzarczyk|titre=Podstawy ideologiczne higieny ras|année=2002|éditeur=Toruń: Wydawnictwo Adam Marszałek, 2002|pages=285–89|isbn=83-7322-287-1}}</ref>. Les enfants qui y sont envoyés ont entre 8 mois et 18 ans. Deux de ces centres se trouvent en Pologne occupée ; l'un d'eux, Medizinische Kinderheilanstalt, est à [[Lubliniec]] en [[Haute-Silésie (région historique)|Haute-Silésie]]. Les enfants y sont aussi victimes d'« euthanasie » forcée<ref name=Uzarczyk/>. Le second centre se trouve à [[Cieszyn]]. Les jeunes prisonniers reçoivent des substances psychoactives, chimiques ou autres à des fins d'expérimentation médicale, bien que l'objectif véritable de ces procédure consiste à exterminer en masse les victimes<ref name=Uzarczyk/>.
 
== Assassinat des enfants de Zamość à Auschwitz ==
[[File:Czeslawa-Kwoka2.jpg|vignette|droite|[[Czesława Kwoka]] fait partie des nombreux enfants polonais assassinés à Auschwitz.]]
 
À [[Auschwitz]], environ 200 à 300 enfants polonais des alentours de [[Zamość]] sont assassinés par les nazis au moyen d'injections de [[Phénol (composé)|phénol]]. L'enfant est installé sur un tabouret, parfois les yeux bandés. Le meurtrier place l'une de ses mains sur la nuque du jeune et l'autre derrière l'omoplate. Alors que la poitrine de l'enfant est inclinée, le meurtrier emploie une longue aiguille pour injecter une dose mortelle de phénol. La plupart du temps, la victime meurt en quelques minutes. Un témoin décrit cette procédure d'une efficacité mortelle : {{citation|en général, on n'entendait même pas un gémissement. Et ils n'attendaient pas que la victime soit vraiment morte. Pendant son agonie, l'enfant était soulevé par les aisselles et jeté sur une pile de cadavres dans une autre pièce... puis la victime suivante prenait son tour sur le tabouret}}<ref name=Lukas41>{{ouvrage| prénom = Richard C | nom = Lukas | titre = Germanization | url = http://www.projectinposterum.org/docs/lucas2.htm | série = Did the Children Cry? Hitler's War against Jewish and Polish Children, 1939–1945 | lieu = New York | éditeur = Hippocrene Books | année = 2001 | consulté le = 1 mai 2016| chapter = 4, 1}}</ref><ref>{{Ouvrage|langue=en|prénom1=International Auschwitz|nom1=Committee|titre=Auschwitz, Anthology: Inhumane medicine|passage=105|éditeur=International Auschwitz Committee|date=1970|lire en ligne=https://books.google.co.kr/books?id=TX_zAAAAMAAJ&q=%22%22As+a+rule+not+even+a+moan+would+be+heard.+And+they+did+not+wait+until+the+doomed+person+really+died%22&dq=%22%22As+a+rule+not+even+a+moan+would+be+heard.+And+they+did+not+wait+until+the+doomed+person+really+died%22&hl=en&newbks=1&newbks_redir=0&sa=X&ved=2ahUKEwiFiqXBr5aCAxV6Z_UHHR5TAp0Q6AF6BAgNEAI|consulté le=2023-10-27}}</ref><ref>{{Ouvrage|langue=en|prénom1=James M.|nom1=Glass|titre=Life Unworthy Of Life: Racial Phobia And Mass Murder In Hitler's Germany|passage=92|éditeur=Basic Books|date=1997-09-26|isbn=978-0-465-09844-6|lire en ligne=https://books.google.co.kr/books?id=4whnAAAAMAAJ&q=%22%22As+a+rule+not+even+a+moan+would+be+heard.+And+they+did+not+wait+until+the+doomed+person+really+died%22&dq=%22%22As+a+rule+not+even+a+moan+would+be+heard.+And+they+did+not+wait+until+the+doomed+person+really+died%22&hl=en&newbks=1&newbks_redir=0&sa=X&ved=2ahUKEwiFiqXBr5aCAxV6Z_UHHR5TAp0Q6AF6BAgMEAI|consulté le=2023-10-27}}</ref>. L'une des victimes notables fut [[Czesława Kwoka]]<ref>{{Ouvrage|langue=anglais|auteur1=Helena Kubika|titre=The Extermination at KL auschwitz of poles Evicted from the Zamosc Region in the years 1942-1943|passage=26|lieu=Auschwitz-Birkenau|éditeur=Auschwitz-Birkenau state museum|date=2006|pages totales=301|isbn=83-60210-14-4|lire en ligne=}}</ref>.
 
{{citation|Pour obtenir, par la ruse, l'obéissance des enfants condamnés, les Allemands leur promettaient qu'ils allaient travailler dans une briqueterie. Pourtant un autre groupe d'enfants, des garçons de 8 à 12 ans, sont parvenus à prévenir leurs jeunes codétenus en appelant au secours pendant que les nazis les tuaient : "Mamo ! Mamo !" (« Maman ! Maman ! »), les hurlements des petits à l'agonie ont été perçus par plusieurs détenus et les hantent pour toujours<ref name=Lukas41/>}}<ref>{{Ouvrage|langue=pl|prénom1=Józef|nom1=Wnuk|titre=Dzieci polskie oskarżają|passage=110|éditeur=Wydawn. Lubelskie|date=1975|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=lX8DAAAAMAAJ&q=Dzieci+Polskie+Oskarzaja&dq=Dzieci+Polskie+Oskarzaja&hl=en&newbks=1&newbks_redir=0&sa=X&ved=2ahUKEwijo7rEs5aCAxXJe94KHTN-AuYQ6AF6BAgFEAI|consulté le=2023-10-27}}</ref>.
 
== Heuaktion ==
[[File:Czeslawa-Kwoka2.jpg|vignette|droite|[[Czesława Kwoka]] fait partie des nombreux enfants polonais assassinés à Auschwitz.]]
{{Article détaillé|Heuaktion|Travail forcé sous domination nazie pendant la Seconde Guerre mondiale}}
 
Ligne 145 ⟶ 136 :
*Hrabar, Roman Z., Zofia Tokarz, and Jacek E. Wilczur. ''The Fate of Polish Children During the Last War''. Trans. Bogdan Buczkowski and Lech Petrowicz. Rada Ochrony Pomników Walki i Męczeństwa. Varsovie, Interpress, 1981. {{ISBN|83-223-1950-9}} (10). {{ISBN|978-83-223-1950-5}} (13).
*Milton, Sybil. [https://web.archive.org/web/20101215030206/http://motlc.wiesenthal.com/site/pp.asp?c=gvKVLcMVIuG&b=395115 "Non-Jewish Children in the Camps"]. Museum of Tolerance, ''Multimedia Learning Center Online''. Annual 5, Chapter 2. Copyright © 1997, [[Centre Simon-Wiesenthal]]. Consulté le 25 septembre 2008.
*Richard C. Lukas, [http://www.projectinposterum.org/docs/lucas2.htm Did the Children Cry? Hitler's War against Jewish and Polish Children], 1939-1945. Hippocrene Books, New York, 2001
*[http://nuremberg.law.harvard.edu/php/docs_swi.php?DI=1&text=overview Nuremberg Trials Project: Overview] and [https://web.archive.org/web/20090125120102/http://nuremberg.law.harvard.edu/php/docs_swi.php?DI=1&text=bibliogr Nuremberg Trial Documents Bibliography] and [https://web.archive.org/web/20090125120102/http://nuremberg.law.harvard.edu/php/docs_swi.php?DI=1&text=bibliogr Nuremberg Trial Resources] – Nuremberg Trials Project: A Digital Document Collection at [[Harvard University Law School]] Library (HLSL). ["Contents of the Collection: The Nuremberg Trials collection fills some 690 boxes, with an average box containing approximately 1500 pages of text (for a total estimated at 1,035,000 pages). The three largest groups of documents are: trial documents (primarily briefs and document books for trial exhibits) for the twelve NMT trials and the IMT trial (280 boxes); trial transcripts for the twelve NMT trials and the IMT trial (154 boxes); and evidence file documents (the photostats, typescripts, and evidence analyses from which the prosecution, and occasionally defendants, drew their exhibits) (200 boxes). ... The HLSL collection also includes documents from the IMT hearings on criminal organizations and miscellaneous papers concerning the trials. Most of the documents are in both English and German (and occasionally other languages). ... In this project only the English language trial documents and trial transcripts will be presented, but the evidence file documents are usually in both English and German."]
* [http://www.mazal.org/archive/nmt/04a/NMT04-C001.htm "The RuSHA Case:] D. Kidnapping of Children of Foreign Nationality: 3. Polish Children" (inactive URL). Cf. {{lien brisé |url=https://archive.is/20070612145409/http://www.mazal.org/archive/nmt/04a/NMT04-C001.htm |date=June 12, 2007 |titre="The RusSHA Case: }} D. Kidnapping of Children of Foreign Nationality: 3. Polish Children" (Internet Archive URL). 993–1028 in ''Trials of War Criminals Before the Nuernberg [sic] Military Tribunals Under Control Council Law No. 10''. © Mazal Library, n.d. NMT04-C001. Nuernberg [sic] Military Tribunal, vol. IV, pages VII — VIII: "''The RuSHA Case''". {{lien brisé |url=http://webarchive.loc.gov/all/20121206030103/http://www.mazal.org/ |date=December 6, 2012 }}. ''mazal.org''. Accessed September 15, 2008. (Trial documents.) [Note: "The Trials of War Criminals before the Nuernberg Military Tribunals (NMT) differ from the Trial of the Major War Criminals before the International Military Tribunal (IMT) in a number of different ways...."]<!--This URL and the Mazal site seem not to be functioning. Sept. 25, 2008. Perhaps too much traffic directed to site via Wikipedia and Wikis based on this article.-->