« Louise Guillemette-Labory » : différence entre les versions
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Louise Guillemette-Labory est née le {{date-|18 février 1953}}<ref>Lajeunesse, Marcel; Leroux, Éric; Martel, Marie D.; dir. - Préface de Jean-Louis Roy. - Pour une histoire des femmes bibliothécaires au Québec. Portraits et parcours de vies professionnelles. - Québec: Presses de l’Université du Québec (PUQ), 2020. xviii-178p. - (Gestion de l’information). - {{ISBN|978-2-7605-5251-7}}. - Page 158.</ref>. Elle est issue d’une famille avide de littérature et a accès dès son plus jeune âge à de nombreux livres par le biais de ses parents et particulièrement sa grand-tante Diane Moreau et sa tante Marguerite Guillemette, toutes deux bibliothécaires<ref>{{Ouvrage|prénom1=Marcel|nom1=Lajeunesse|prénom2=Éric|nom2=Leroux|prénom3=Marie D.|nom3=Martel|titre=Pour une histoire des femmes bibliothécaires au Québec: portraits et parcours de vies professionnelles|passage=159|éditeur=Presses de l'Université du Québec|collection=Collection Gestion de l'information|date=2020|isbn=978-2-7605-5251-7|isbn2=978-2-7605-5252-4|isbn3=978-2-7605-5253-1|consulté le=2023-10-31}}</ref>.
Diane Moreau qui est la sœur de Fabiola Moreau, la grand-mère de Louise, est la première de la famille à faire son entrée dans le milieu de la bibliothéconomie<ref name=":3">{{Ouvrage|prénom1=Marcel|nom1=Lajeunesse|prénom2=Éric|nom2=Leroux|prénom3=Marie D.|nom3=Martel|titre=Pour une histoire des femmes bibliothécaires au Québec: portraits et parcours de vies professionnelles|passage=160|éditeur=Presses de l'Université du Québec|collection=Collection Gestion de l'information|date=2020|isbn=978-2-7605-5251-7|isbn2=978-2-7605-5252-4|isbn3=978-2-7605-5253-1|consulté le=2023-10-31}}</ref>. Ayant fait venir sa sœur nouvellement veuve à Montréal, à la suite du décès du grand-père de Louise Guillemette-Labory, Diane Moreau souhaitant gagner plus d’argent pour soutenir sa famille, prendra un deuxième emploi à la [[bibliothèque Saint-Sulpice]] où elle travaillera au catalogage<ref name=":3" />. Diane Moreau incitera quelques années plus tard sa nièce, Marguerite Guillemette à envisager la carrière de bibliothécaire et plus précisément auprès des enfants<ref name=":3" />. Cette dernière obtiendra son diplôme de bibliothéconomie et bibliographie en 1941 de l’École de bibliothécaires et travaillera par la suite toute sa carrière à la bibliothèque des enfants de la centrale<ref name=":4">{{Ouvrage|prénom1=Marcel|nom1=Lajeunesse|prénom2=Éric|nom2=Leroux|prénom3=Marie D.|nom3=Martel|titre=Pour une histoire des femmes bibliothécaires au Québec: portraits et parcours de vies professionnelles|passage=161|éditeur=Presses de l'Université du Québec|collection=Collection Gestion de l'information|date=2020|isbn=978-2-7605-5251-7|isbn2=978-2-7605-5252-4|isbn3=978-2-7605-5253-1|consulté le=2023-10-31}}</ref>.
Marguerite Guillemette jouera un rôle important dans le développement de la passion de Louise Guillemette-Labory pour les bibliothèques en commençant par une introduction au milieu dès son plus jeune âge. Sa tante l’amenait régulièrement à la bibliothèque<ref name=":4" />
Fait intéressant, la fille de Madame Guillemette-Labory, Marie-Hélène, est aussi bibliothécaire et amène à quatre le nombre de générations de bibliothécaires dans la famille<ref name=":3" />.
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=== Début de carrière ===
Hésitant entre un avenir de technicienne en documentation et de bibliothécaire, sa tante Marguerite Guillemette, lui conseille de travailler d’abord en bibliothèque afin de voir si elle pourrait aimer cet emploi<ref>{{Ouvrage|prénom1=Marcel|nom1=Lajeunesse|prénom2=Éric|nom2=Leroux|prénom3=Marie D.|nom3=Martel|titre=Pour une histoire des femmes bibliothécaires au Québec: portraits et parcours de vies professionnelles|passage=162|éditeur=Presses de l'Université du Québec|collection=Collection Gestion de l'information|date=2020|isbn=978-2-7605-5251-7|isbn2=978-2-7605-5252-4|isbn3=978-2-7605-5253-1|consulté le=2023-10-31}}</ref>. Elle fait ses premiers pas à la bibliothèque d'Ahuntsic auprès d’Hélène Charbonneau<ref name=":6">{{Article|langue=Français|auteur1=Louise Guillemette-Labory|titre=Rayonner en dehors des bibliothèques|périodique=Argus|volume=47|numéro=2|date=Automne 2019|lire en ligne=https://images.sdm.qc.ca/fichiers/Public/2019/B983206.pdf|pages=37-40}}</ref>. Elle travaille dans cette institution jusqu'à l'âge de 25 ans<ref name=":2">{{Ouvrage|langue=Français|auteur1=Marie D. Martel|titre=Pour une histoire des femmes bibliothécaires au Québec: Portraits et parcours de vies professsionnelles.|passage=162|lieu=Montréal|éditeur=Presses de l'Université du Québec|date=2020|pages totales=200|isbn=978-2-7605-5251-7}}</ref>.
De 1979 à 1982 Louise est l'auteure de comptes rendus et de critiques de livres pour enfants pour la revue Lurelu.
Rapidement après avoir obtenu son diplôme, elle devient chef de division Bibliothèque puis directrice du service des loisirs de Ville d'Anjou<ref>{{Article|langue=français|auteur1=Paule des Rivières|titre=Anne Élaine Cliche lauréate du Grand Prix du livre de Montréal|périodique=Le Devoir|date=11 novembre 1992
Elle est présidente de l'association des directeurs des bibliothèques publiques du Québec (ADIBIPUQ) qui deviendra plus tard l'[[Association des bibliothèques publiques du Québec]] (ABPQ) pour un mandat de deux ans, en 1985 et 1986<ref>{{Article|langue=français|auteur1=|titre=ADIBIPUQ|périodique=Bulletin argus|date=septembre 1987
=== Direction des bibliothèques de la Ville de Montréal ===
En 2002, elle devient directrice associée Bibliothèques, au Service de la culture de la [[Montréal|Ville de Montréal]], poste qu'elle occupe jusqu'en 2015<ref name=":0" />. Au moment de son entrée en fonction, le réseau des bibliothèques est à un moment particulier de son histoire: le gouvernement du Québec travaille à fusionner 28 municipalités de la l'île de Montréal.
La place de la femme dans des postes de cadre est encore plutôt rare lors de son mandat et elle rencontrera souvent des embûches puisqu’elle ne se sentira pas prise au sérieux<ref name=":7">{{Ouvrage|prénom1=Marcel|nom1=Lajeunesse|prénom2=Éric|nom2=Leroux|prénom3=Marie D.|nom3=Martel|titre=Pour une histoire des femmes bibliothécaires au Québec: portraits et parcours de vies professionnelles|passage=173|éditeur=Presses de l'Université du Québec|collection=Collection Gestion de l'information|date=2020|isbn=978-2-7605-5251-7|isbn2=978-2-7605-5252-4|isbn3=978-2-7605-5253-1|consulté le=2023-10-31}}</ref>. Un de ses mentors de longue date, Jean Corbeil, aura été un allié dès le début de sa carrière en reconnaissant le potentiel de Louise Guillemette-Labory<ref name=":7" />.
En 2005, elle dirige la publication d'un diagnostic des bibliothèques publiques de l'île de Montréal qui sont alors au nombre de 45<ref name=":8">{{Article|langue=fr-CA|prénom1=François|nom1=Cardinal|titre=Le choix du beau|périodique=La Presse|date=2015-01-25|lire en ligne=https://www.lapresse.ca/debats/201501/24/01-4838057-le-choix-du-beau.php|consulté le=2023-10-31}}</ref>, alors qu’elle croit qu’il en manque une dizaine pour desservir correctement les citoyens<ref>{{Lien web |langue=fr-ca |prénom=Zone Science- |nom=ICI.Radio-Canada.ca |titre=Comment se portent les bibliothèques à Montréal? {{!}} Radio-Canada.ca |url=https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/690042/etat-des-lieux-bibliotheques-municipales-livres-montreal |site=Radio-Canada |date=2014-11-07 |consulté le=2023-10-31}}</ref>. Cette analyse, réalisée en partenariat avec l’équipe de direction des bibliothèques de la Ville de Montréal, une représentante du ministère de la Culture, des experts du milieu financier ainsi que des dirigeants des bibliothèques des arrondissements ciblés par le projet<ref>{{Ouvrage|prénom1=Marcel|nom1=Lajeunesse|prénom2=Éric|nom2=Leroux|prénom3=Marie D.|nom3=Martel|titre=Pour une histoire des femmes bibliothécaires au Québec: portraits et parcours de vies professionnelles|passage=166-167|éditeur=Presses de l'Université du Québec|collection=Collection Gestion de l'information|date=2020|isbn=978-2-7605-5251-7|isbn2=978-2-7605-5252-4|isbn3=978-2-7605-5253-1|consulté le=2023-10-31}}</ref>, permettra de mettre en lumière l’état critique de la situation des bibliothèques dans la métropole. On y dénote notamment un très faible taux de fréquentation, une lacune considérable au niveau du nombre d’employés, une déficience budgétaire et un grand manque d’installations<ref name=":8" />
=== Enjeux sociaux et approche communautaire ===
Touchée dès son plus jeune âge par les enjeux d’inégalités sociaux dont elle prend conscience en fréquentant la bibliothèque où sa tante travaille, elle travaillera toute sa carrière à tenter de diminuer les inégalités en faisant la promotion de la lecture<ref name=":4" />
== Implications, associations et après-carrière ==
Madame Guillemette-Labory est membre du jury du [[Grand prix du livre de Montréal|Grand Prix du livre de Montréal]] à plus d'une reprise<ref>{{Article|langue=français|auteur1=Robert Lévesque|titre=Ollivier remporte le Prix du livre de Montréal|périodique=Le Devoir|date=8 novembre 1991
== Prix et distinctions ==
Diplômée d‘honneur de l'École de bibliothéconomie et des sciences de l'information en 2014<ref name=":0" />.
Elle reçoit, en 2017, le titre de membre honoraire de l'ASTED (Association pour l'avancement des sciences et des techniques de la documentation).
== Notes et références ==
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