« Édouard de Castelnau » : différence entre les versions

En {{date-|juin 1940}}, dès l’annonce de l’[[armistice du 22 juin 1940]], il prend ses distances avec tous ceux qui rallient le [[régime de Vichy]]. Il démissionne de son poste de président de la FNC et se montre très critique vis-à-vis de la hiérarchie catholique, qu'il trouve trop proche de Pétain. On possède l’ensemble de sa correspondance privée de l’époque, ce qui permet de suivre et dater avec précision sa pensée<ref>Institut catholique de Toulouse, papiers privés Castelnau, correspondance.</ref>. {{refinc|

Il encourage ses deux petits fils en âge de combattre, [[Urbain de La Croix|Urbain de la Croix]] et Gérald de Castelnau, à rejoindre la [[France libre]]Libre. Le premier est tué le {{date|31 mars 1945|guerre mondiale}} lors du franchissement du Rhin, le 31 mars 1945, et le second est grièvement blessé le {{date|16 octobre 1944|guerre mondiale}} pendant la [[Libérationcampagne de la France|Campagne de France]].

Bien que très âgé, il soutient activement la [[Résistance intérieure française|Résistance]] et n'hésite pas à cacher des armes pour le réseau de [[Armée secrète (France)|l'Armée secrète]] (AS5AS) du colonel Pélissier<ref>Cf. [[Corinne Bonafoux]]. Ce fait est également rapporté par [[Charles d'Aragon (1911-1986)|Charles d’Aragon]], chef du réseau ''Combat'' pour le Tarn dans son ouvrage, ''La Résistance sans héroïsme'', Le Seuil, 1977.</ref>.}}