« Moussa Ibn Noçaïr » : différence entre les versions

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{{Infobox Biographie2
|charte = militaire musulman}}
'''ÂbuAbou ‘ÂbdAbderrahman ar-RahmânMoussa Mussâibn IbnNoçaïr Nussâyribn Ibn ‘Âbd ar-RahmânAbderrahman ZâydZayd al-Bakri al-Lajmi''' (en {{Langue avec nom|ar|texte=أبوعبد الرحمن موسى بن نصير بن عبد الرحمن زيد اللخمي}}), mieux connu sous le nom de '''MussâMoussa Ibnibn NussâyrNoçaïr''' (en {{Langue avec nom|ar|texte=موسى بن نصير}}), né en 640, à Kafarmara, en actuel [[Syrie]], et mort en 716, à [[Damas]], est [[Wali (arabe)|wali]] et général sous le [[calife]] [[Omeyyades|omeyyade]] [[Al-Walīd Ier|Al-Walīd {{Ier}}]]. En 698, il est nommé gouverneur de la province musulmane d'[[Ifriqiyaifriqiya]]. À l'âge de 71 ans, il participe à la [[conquête musulmane de la péninsule Ibérique]], selon l'historiographie traditionnellement reconnue, fondée sur les chroniques arabes des {{sp|X|e|et|XI|e}}<nowiki/>s, et est le premier [[wali d'al-Andalus|gouverneur d'al-Andalus]], gouvernant entre 712 et 714.
 
== Biographie ==
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Diverses suggestions ont été faites quant à son ascendance. Certains disent que son père appartenait au clan [[Lakhmides|Lakhmide]], des [[Nomadisme|semi-nomades]] arabes originaires du [[Yémen]] qui vivaient à l'Est de l'[[Euphrate]] et étaient des alliés des [[Sassanides]]<ref>Note de l'éditeur, {{p.|41}} de la traduction espagnole d'[[Al-Bakri]].</ref>, tandis que d'autres prétendent qu'il appartenait à la confédération arabe des [[Banu Bakr|Banou Bakr]]<ref>Ces récits contradictoires sont mentionnés par [[Al-Balâdhurî]] ({{p.|362}} de la traduction anglaise), [[Al-Bakri]] ({{p.|41}} de la traduction espagnole).</ref>. Le récit le plus détaillé est celui de [[Tabari]]<ref>Noté d'éditeur {{p.|17-18}} de la traduction espagnole de ''[[Akhbar majmu?a]]''.</ref> qui déclare que le père de Moussa a été emmené captif après la chute de la ville mésopotamienne d'Ayn al-Tamr en 633. Selon ce récit, il fait partie des nombreux arabes chrétiens d'Irak qui ont combattu pour le compte de l'empire Perse contre l'armée musulmane. [[Al-Balâdhurî|Al-Baladhuri]], relatant les mêmes événements<ref>Traduction anglaise, {{p.|396-397}}.</ref>, déclare qu'il est un [[Arabes|Arabe]] de la tribu Bali, de Jabal al-Jalil, en [[Syrie]]<ref>Hitti, sur la {{p.|397}} de sa traduction d'[[Al-Balâdhurî]], déclare ceci est Mt. Galilée, supposant sans doute que le lecteur déduira la place de ce nom près de Jérusalem. Mais selon [[Yaqout al-Rumi]], ''Kitab mu'jam al-buldan'', le nom s'applique aux montagnes qui s'étendent jusqu'à la côte de la Syrie à Homs et à travers à Damas.</ref>.
 
En tant qu'esclave, le père de MussâMoussa entre au service d'[[ʿAbd al-ʿAzīz ibn Marwān|Abd al-Aziz ibn Marwan]] (gouverneur de l'Égypte et fils du calife) qui lui donne sa liberté<ref>[[Al-Balâdhurî]], {{p.|397}} de la traduction; la même dans d'autres sources, bien que [[Al-Bakri]] ({{p.|41}} de la traduction espagnole) indique que certains prétendent qu'il a été libéré par [[Othmân ibn Affân|Othmân]].</ref>. Il retourne en Syrie où Moussa naît à un endroit appelé Kafarmara ou Kafarmathra<ref>[[Al-Balâdhurî]], {{p.|397}} de la traduction anglaise, et note d'éditeur.</ref>. La date de sa naissance est fixée à 640<ref>[[Al-Bakri]], {{p.|42}} de la traduction espagnole.</ref>.
 
MussâMoussa est fait co-gouverneur de l'Irak par le calife Abd al-Malik, avec le frère du calife Bishr ibn Marwan. Il y avait une querelle au sujet de l'argent des impôts manquant, et MussâMoussa a eu le choix : payer une amende énorme, ou être puni de mort. Le patron de son père, Abd al-Aziz ibn Marwan, avait une haute opinion de Mussâ Ibn NussâyrMoussa et a payé la rançon<ref>[[Ibn 'Abd al-Hakam|Ibn Abd al-Hakam]], {{p.|329}} de la traduction anglaise, {{p.|203}} du texte arabe de Torrey.</ref> ; il est ensuite responsable de la nomination de MussâMoussa comme gouverneur de l'Ifriqiya (l'actuelle [[Tunisie]]).
 
===Conquête musulmane du Maghreb ===
{{Article connexe|Conquête musulmane du Maghreb}}
[[Hassan Ibn Numan|Hassan ibn Numan]] est envoyé pour poursuivre la [[conquête musulmane du Maghreb]] jusqu'au [[Maroc]]. Cependant, ses politiques étaient assez strictes et il ne tolérait pas les traditions berbères. Il est relevé de son commandement pour avoir permis des attaques byzantines continues. MussâMoussa Ibn NussâyrNoçaïr est ensuite envoyé pour renouveler les attaques contre les [[Berbères]], mais il n'a pas imposé l'[[Islam]] par la force, il a plutôt respecté les traditions berbères et a utilisé la diplomatie pour les soumettre. MussâMoussa a l'habileté de pratiquer une large politique d'assimilation, faisant entrer des Berbères dans l'armée et leur confiant des postes de commandement<ref>{{Article|langue=En|auteur1=[[Georges Bohas]]|titre=Musa Ibn Nusayr (640-716/17)|périodique=Encyclopædia Universalis|date=01 janvier 2018|issn=|lire en ligne=https://www.universalis.fr/encyclopedie/musa-ibn-nusayr/|pages=}}</ref>.
 
==== Gouverneur de l'Ifriqiya ====
En 698, MussâMoussa devint le gouverneur de l'[[Ifriqiya]] et est chargé d'achever la conquête du [[Maghreb]] et des [[îles Baléares]] et de la [[Sardaigne]]. Il est le premier gouverneur de l'Ifriqiya à ne pas être subordonné au gouverneur d'Égypte. Il est le premier général musulman à prendre [[Tanger]] et l'occuper<ref>[[Al-Balâdhurî]], {{p.|362}} de la traduction anglaise.</ref>. Il doit également faire face à des attaques constantes de la [[marine byzantine]] et il construit une marine qui ira à la conquête des îles d'Ibiza, Majorque et Minorque.
 
===Conquête de la péninsule Ibérique ===
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==== Contexte ====
Des sources musulmanes et chrétiennes citent que MussâMoussa Ibn NussâyrNoçaïr était désireux de traverser le [[détroit de Gibraltar]] en [[Hispanie]], mais il décide de le faire seulement lorsqu'un noble berbère, [[Comte Julien|Julien]], comte de Ceuta, l'encourage à envahir l'[[Ibères|Ibérie]], lui parlant des personnes souffrant des injustices de leur roi, [[Rodéric]], tout en lui donnant des raisons de conquête en lui racontant les richesses que l'on trouverait, et les nombreux palais, jardins et beautés de l'[[Hispanie]]. La légende raconte que Julien a souhaité la chute du [[royaume wisigoth]] parce que sa fille avait été violée par Rodéric<ref name="Lewis2009">{{Ouvrage|auteur1=David Levering Lewis|titre=God's Crucible : Islam and the Making of Europe, 570-1215|éditeur=W. W. Norton|date=12 janvier 2009|pages totales=119–120|isbn=978-0-393-06790-3|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=Zxuar_ISdcUC&pg=PA119}}</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|titre=The Sword of Islam : A.D. 565 to 740 : the Muslim Onslaught All But Destroys Christendom|éditeur=Christian History Project|année=2004|pages totales=288|passage=243|isbn=978-0-9689873-4-6|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=0sdrb9ABIkIC&pg=PA243}}</ref>.
 
==== Invasion ====
Après un petit raid réussi sur la côte espagnole à [[Tarifa]], et la force de raid revenant avec un butin qu'ils ont pris sans aucune résistance signalée, Mussâ Ibn NussâyrMoussa décide de débarquer une plus grande force d'invasion. [[Tariq ibn Ziyad]] traverse le détroit avec environ {{Nombre|7000|[[Berbères]] et [[Arabes]]}}, et atteint [[Gibraltar]] (depuis le Jebel Tariq, signifiant la montagne de Tariq, en [[arabe]]). L'objectif de l'expédition devait être de mener d'autres raids et d'explorer le territoire. L'armée de Tariq contient quelques guides fournis par Julien. Trois semaines après son débarquement, les musulmans sont confrontés à une armée wisigothe supérieure de près de {{Nombre|20 000|hommes}}<ref group="note">{{Nombre|100 000|troupes}} dirigées par Rodéric d'après [[Syed Ameer Ali]], ''A short History of Saracens''.</ref> dirigée par le roi Rodéric. Les musulmans remportent la [[Bataille du Guadalete|bataille de Guadalete]], et toute la noblesse wisigothe est presque tuée à la bataille. Les musulmans marchent ensuite vers [[Cordoue]], en contournant plusieurs fortes fortifications. La ville bien défendue tombe, et Tariq établit une garnison là principalement composée des [[Histoire des Juifs en Espagne|Juifs]] de la ville qui accueillent les envahisseurs, ayant été soumis aux persécutions [[Wisigoths]] pendant des siècles. Tariq continue alors son chemin vers [[Tolède]].
 
MussâMoussa, apprenant les succès de Tariq, débarque en Ibérie avec une armée de {{Nombre|18 000|Berbères et Arabes}}. Il prévoit de rencontrer Tariq à Tolède, mais d'abord s'emploie à prendre [[Séville]], que Tariq a contournée. Il rencontre une forte résistance, mais réussit après trois mois de siège. Il fait ensuite campagne dans la province de [[Lusitanie]], y éliminant la résistance wisigothique restante. Son dernier objectif, avant de rencontrer Tariq, est de soumettre [[Mérida (Espagne)|Mérida]], capitale de la Lusitanie. Après cinq mois de siège et de combats peu concluants, un groupe de Ceutans, prétendant être des renforts chrétiens, réussit à convaincre les gardes d'ouvrir les portes. Une fois à l'intérieur, les « renforts », près de 700, submergent les gardes et réussissent à garder les portes ouvertes pour que les musulmans puissent entrer dans la ville et s'en emparer.
 
Après la prise de Mérida, MussâMoussa divise ses forces, emportant la majorité avec lui pour rencontrer Tariq à Tolède où il resterait pour l'hiver. Le reste de ses forces est dirigé par son fils Abd al-Aziz, qui retourne à [[Séville]] pour faire face à un soulèvement. Abd al-Aziz réprime rapidement la rébellion. Il mène ensuite plusieurs campagnes sur le voyage de retour dans les territoires de Lusitanie. [[Coimbra]] et [[Santarém (Portugal)|Santarém]] sont prises au printemps 714. Abd al-Aziz fait ensuite campagne à [[Murcie]]. Le duc de Murcie, [[Thiudimir|Théodemir]] ou Tudmir, comme il est appelé par les musulmans, se rend à Abd al-Aziz après plusieurs combats âprement disputés en {{date-|avril 713}}. Les conditions imposées à Théodemir déclarent que ce dernier gardera la citadelle d'[[Orihuela]] et plusieurs autres cités, y compris [[Alicante]] et [[Lorca (Région de Murcie)|Lorca]] sur la [[Mer Méditerranée|Méditerranée]], que ses disciples ne seront pas tués, faits prisonniers, ou contraints à l'islam, et que leurs églises ne seront pas brûlées. MussâMoussa exige également que Théodemir n'encourage pas ou ne soutienne pas la résistance face aux musulmans, et que lui et chaque citoyen sous sa domination paient une taxe annuelle en argent et autres biens.
 
MussâMoussa rencontre finalement Tariq où il y a une dispute sur le butin de ce dernier, qui aurait inclus une table d'or couverte de pierres précieuses et d'autres pierres précieuses qui auraient appartenu à [[Salomon (Bible)|Salomon]]. Pendant ce temps, le messager de Mussâ Ibn NussâyrMoussa, Moughith aral-RumiRoumi (''le Romain''), qui a été envoyé au calife Al-Walid Ier pour l'informer de la situation en Hispanie, est de retour. Le calife demande à MussâMoussa de se retirer et de se présenter en personne à Damas. MussâMoussa choisi d'ignorer temporairement cet ordre, sachant que s'il ne poursuivait pas son avance, la résistance wisigothe pourrait augmenter et retourner l'échiquier contre les musulmans. Après avoir fait cela, il continue avec Tariq au nord ; Mussâ Ibn NussâyrMoussa se dirige vers Saragosse, à laquelle il met siège, tandis que Tariq se rendait dans les provinces de León et de [[Castille]], s'emparant des villes de [[León (Espagne)|León]] et d'[[Astorga]]. MussâMoussa continue après avoir pris [[Saragosse]] au nord, prenant [[Oviedo]] et atteignant le [[golfe de Gascogne]]. La [[Conquête musulmane de la péninsule Ibérique|conquête musulmane de la péninsule ibérique]] achevée, Moussa procède à la mise en place des gouverneurs et des préfets à travers le nouvel [[al-Andalus]], avant de retourner à [[Damas]] avec la plus grande partie du butin pris lors de la conquête.
 
===Retour à Damas ===
Les deux conquérants d'Espagne sont donc convoqués par le calife à [[Damas]]. Tariq est arrivé le premier, selon certains comptes. Mais le calife est tombé malade. Son frère, [[Sulaymān (calife omeyyade)|Soulayman ibn Abd al-Malik]], devient temporairement responsable de l'affaire et demande à MussâMoussa, qui arrive avec une cavalcade de soldats et de trésors, de retarder son entrée dans la ville. Il a certainement l'intention de réclamer pour lui-même les gloires apportées par la conquête. Mais MussâMoussa rejette cette demande, entre triomphalement dans Damas et ramène le butin devant Al-Walid Ier, qui apporte à MussâMoussa et à Tariq une popularité sans précédent parmi les habitants de Damas. Al-Walid est alors mort quelques jours plus tard et a été remplacé par son frère Soulayman, qui exige que MussâMoussa livre tout son butin. Quand MussâMoussa s'en plaint, Soulayman le dépouille de son grade et confisque tout le butin, y compris la table qui aurait appartenu à Salomon.
 
Un des fils de MussâMoussa, ‘ÂbdAbd al-‘ÂzizAziz Ibnibn MussâMoussa, épouse une femme ibérique, qui est la fille ou la femme de [[Rodéric]]. Elle demande à Abd al-Aziz pourquoi ses invités ne s'inclinent pas devant lui comme ils le font en présence de son père. Il est rapporté qu'il a commencé à forcer les invités à s'incliner devant lui. Il est dit qu'il est devenu secrètement chrétien et qu'un groupe d'Arabes l'a assassiné, lui coupant la tête et l'envoyant au calife. Soulayman a reçu son père dans son auditoire quand la tête est arrivée, et voyant de qui il s'agissait, a demandé à MussâMoussa s'il l'a reconnu. MussâMoussa a maintenu sa dignité, en disant qu'il l'a reconnu comme appartenant à quelqu'un qui avait toujours pratiqué la foi avec ferveur, et maudit les hommes qui l'avaient tué<ref>[[Ibn 'Abd al-Hakam|Ibn Abd al-Hakam]], p. 212-213 du texte arabe, p. 51-52 de la traduction espagnole.</ref>. Un autre fils, Abd Allah, qui a agi en tant que gouverneur de l'Ifriqiya après MussâMoussa, a été exécuté sur les ordres du calife parce qu'il était soupçonné d'avoir tué l'homme qui l'avait remplacé<ref>[[Ibn 'Abd al-Hakam|Ibn Abd al-Hakam]], p. 213-214 du texte arabe, p. 55-56 de la traduction espagnole.</ref>.
 
=== Mort ===
Mussâ Ibn NussâyrMoussa est mort naturellement pendant le [[Hajj|pèlerinage à La Mecque]] avec Soulayman vers 715-716. À cause de sa disgrâce et des malheurs de ses fils, les historiens médiévaux du Maghreb ont tendance à attribuer ses faits d'armes (la conquête de Tanger et du Sous) à [[Oqba Ibn Nafi al-Fihri|Oqba ibn Nafi]]<ref>voir par exemple l'article d'Ahmed Benabbès cité ci-dessous qui analyse cette tendance. Brunschvig, cité plus bas, a déclaré que les historiens médiévaux pourraient être divisés en ceux pour ou contre Moussa.</ref>.
 
Selon l'explorateur et géographe berbère [[Ibn Battûta|Ibn Battuta]] du {{s-|XIV}}, le sommet du [[Djebel Musa|Djebel Moussa]] est nommé en son honneur<ref name="htn">H.T. Norris, ''Ibn Battutah's Andalusian Journey", ''The Geographical Journal'', 1959.''</ref>.
 
== Légende ==
Moins de 200 ans après sa mort, MussâMoussa devient le sujet de légendes fantastiques. Les premières à apparaître sont notées par [[Ibn al-Faqih]] à la fin du {{S-|IX}} ou au début du {{s-|X}}. Selon elles<ref>Ibn al-Faqih al-Hamadani, p. 108-112 de la traduction française.</ref>, MussâMoussa reçoit l'ordre du calife d'enquêter sur les rapports d'une ville étrange appelée al-Baht. MussâMoussa marche de Qayrawan ([[Kairouan]]) aux déserts de l'Espagne et vient sur une ville qui est entourée par des murs sans entrée. Ceux qui ont tenté de regarder par-dessus le mur sont devenus fous et ont sauté, en riant de manière délirante. MussâMoussa s'est ensuite dirigé vers un lac voisin, qui contenait des jarres en cuivre. Une fois ouverts, un génie a émergé de chacun.
 
Une version plus étendue de la même légende est notée dans ''[[Les Mille et Une Nuits]]'' où MussâMoussa rencontre de nombreuses autres merveilles, comme un palais rempli de bijoux, dont le seul occupant humain était le cadavre embaumé d'une belle femme, gardé par deux robots guerriers<ref>Le conte de "''La ville de Brass''", dans l'édition de [[Richard Francis Burton|Burton]], vol. 6 p. 86-121.</ref>.
 
[[Ibn Abi Dinar]], historien du {{s-|XVII}}, utilise le déclin de la fortune de MussâMoussa comme une leçon d'objet dans les caprices de l'existence humaine, avec quelques exagérations :
 
{{Citation|Moussa, qui a conquis la moitié du monde habité, est mort dans la pauvreté, Mendiant des aumônes, après avoir été abandonné par le dernier de ses serviteurs, vaincu par la honte et la misère, il voulut mourir, et Dieu le lui donna : je ne mentionne que les détails de la mort de Moussa pour donner à mes contemporains sont mal lus, un exemple frappant des vicissitudes de la vie humaine}}<ref>[[Ibn Abi Dinar]], p. 60-61 de la traduction française.</ref>.
 
Probablement le travail le plus vaste qui puisse être inspiré par la vie de MussâMoussa est une section de l'anonyme ''Kitab al-imama w'as-siyasa'', qui contient une longue description de ses actes accompagnés de nombreux discours et paroles supposés. Contrairement à beaucoup d'autres auteurs, comme [[Ibn 'Abd al-Hakam|Ibn Abd al-Hakam]], l'œuvre est entièrement favorable à MussâMoussa<ref>Il a été suggéré que cette biographie de Moussa est originaire d'un descendant égyptien de son fils Marwan, dans la 2ème moitié du {{s-|IX}} : M. Makki, "Egipto y los orígenes de la historiografía árabe-española", ''Revista del Instituto Egipcio de Estudios Islámicos en Madrid'', v. 5 157-248 (1957).</ref>.
 
==Référencement ==
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/wiki/Moussa_Ibn_Noçaïr ».