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'''Ségolène Royal''' ({{MSAPI|/seɡolɛn ʁwajal/}}<ref group=N>[[Prononciation du français|Prononciation]] en [[français de France]] [[Transcription phonétique|retranscrite]] phonémiquement selon la norme [[Alphabet phonétique international|API]]. Voir aussi [[Wikipédia:API]] pour le tableau API complet en français.</ref> {{prononciation|Fr-Ségolène_Royal.oga}}), née '''Marie Ségolène Royal''' le {{date|22|septembre|1953}} à [[Dakar]] ([[Territoire du Sénégal|Sénégal]]), est une [[haute fonction publique|haute fonctionnaire]] et [[Personnalité politique|femme politique]] [[France|française]].
, Gérard<ref>Gérard Royal : lieutenant-colonel à la [[Direction générale de la Sécurité extérieure|DGSE]] ; il a été un protagoniste de l'[[Affaire du Rainbow Warrior|affaire du ''Rainbow Warrior'']], cf. [http://www.lexpress.fr/actualite/politique/royal-son-frere-et-le-i-rainbow-warrior-i_460414.html « Royal, son frère et le Rainbow Warrior »], ''[[L'Express]]'', 2 octobre 2006.</ref>, Ségolène, Antoine, Paul, Henry et Sigisbert.
 
Membre du [[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]], conseillère du président [[François Mitterrand]] dans les années 1980, elle est [[Assemblée nationale (France)|députée]] de la [[Deuxième circonscription des Deux-Sèvres|deuxième circonscription]] des [[Deux-Sèvres]] de 1988 à 2007. [[Liste des ministres français de l'Écologie|Ministre de l'Environnement]] dans le gouvernement [[Gouvernement Pierre Bérégovoy|Pierre Bérégovoy]], elle est ensuite nommée [[Ministère de l'Éducation nationale (France)|ministre de l'Enseignement scolaire]], puis de la Famille, par [[Lionel Jospin]] lors de la troisième cohabitation. En 1995, elle perd les élections municipales de [[Niort]]. Elle préside le [[conseil régional de Poitou-Charentes]] de 2004 à 2014. Elle est de 1978 à 2007 en couple avec [[François Hollande]], avec qui elle a quatre enfants.
 
En 2007, Ségolène Royal est la première femme française à accéder au [[Élection présidentielle française de 2007|second tour d'une élection présidentielle]], mais elle est battue par [[Nicolas Sarkozy]], récoltant 46,94 % des suffrages exprimés. En 2008, elle est défaite de justesse par [[Martine Aubry]] lors de l'[[Congrès de Reims|élection]] à la fonction de [[premier secrétaire du Parti socialiste]]. Elle finit quatrième au premier tour de la [[Primaire citoyenne de 2011|primaire socialiste de 2011]], puis est battue aux [[Élections législatives françaises de 2012|élections législatives de 2012]] dans la [[première circonscription de la Charente-Maritime]].
 
Dans les gouvernements [[Manuel Valls]] et [[Bernard Cazeneuve]], entre 2014 et 2017, elle est [[Ministère de l'Environnement (France)|ministre de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer]]. Elle quitte ensuite le PS et se voit nommée par [[Emmanuel Macron]] ambassadrice chargée de la négociation internationale pour les pôles [[arctique]] et [[antarctique]], une fonction dont elle est démise en 2020 en raison de ses critiques envers la politique de l’exécutif. L’année suivante, elle est battue aux [[Élections sénatoriales de 2021 pour les Français établis hors de France|élections sénatoriales pour les Français établis hors de France]].
 
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== Situation personnelle ==
=== Origines familiales ===
Marie Ségolène Royal<ref group=N>Son second prénom est son prénom usuel.</ref>{{,}}<ref name=":3">[http://www.lexpress.fr/actualite/politique/la-jeunesse-cach-eacute-e-de-s-eacute-gol-egrave-ne-royal_479626.html La jeunesse cachée de Ségolène Royal], ''L'Express'', 2 novembre 2006.</ref> est la fille de Jacques Royal (1920-1981)<ref name=":4">{{Lien web |titre=Fichier des personnes decedees |url=https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/fichier-des-personnes-decedees/}}</ref>, [[lieutenant-colonel]] d'[[artillerie de marine]]<ref>Jacques Royal, chevalier de la [[Légion d'honneur]], a aussi été adjoint au maire de [[Chamagne]] ([[Vosges (département)|Vosges]]).</ref>, et la petite-fille du général de brigade du [[Liste des régiments d'artillerie français|{{44e}} régiment d'artillerie]] Florian Auguste Émile Royal<ref group="N">Florian Royal ([[1891]]–[[1975]]) : [[École polytechnique (France)|polytechnicien]] (promotion 1912), officier de la [[Légion d'honneur]].</ref> et de Marie-Thérèse Carage. En 1949, Jacques Royal épouse Hélène Dehaye (1924-2019)<ref name=":4" /> ; le couple a huit enfants en neuf ans : Odette, Nicole, Gérard<ref>Gérard Royal : lieutenant-colonel à la [[Direction générale de la Sécurité extérieure|DGSE]] ; il a été un protagoniste de l'[[Affaire du Rainbow Warrior|affaire du ''Rainbow Warrior'']], cf. [http://www.lexpress.fr/actualite/politique/royal-son-frere-et-le-i-rainbow-warrior-i_460414.html « Royal, son frère et le Rainbow Warrior »], ''[[L'Express]]'', 2 octobre 2006.</ref>, Ségolène, Antoine, Paul, Henry et Sigisbert.
 
Un cousin, Benoît Royal, est [[général]] dans la [[Officier général (France)#Sections|deuxième section]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Le général Benoit Royal s’engage pour François Fillon |url=https://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/general-benoit-royal-s-engage-francois-fillon-121909 |site=lopinion.fr/blog/secret-defense |date=2017-03-10 |consulté le=2021-09-04}}</ref>. Il est l'auteur du livre ''l'Éthique du soldat français'' paru en 2008<ref>{{Lien brisé |url=https://www.defense.gouv.fr/content/view/full/96648/%28language%29/fre-FR |titre=Livre : L’éthique du soldat français, {{2e}} édition |site=www.defense.gouv.fr |consulté le=20 juillet 2010.}}.</ref>. Une cousine, Anne-Christine Royal, a été membre du comité central du [[Front national (parti français)|Front national]]<ref>{{Lien web |titre=Une cousine de Ségolène Royal candidate FN s'enchaîne à un pied de vigne |url=https://www.liberation.fr/france/2007/06/02/une-cousine-de-segolene-royal-candidate-fn-s-enchaine-a-un-pied-de-vigne_13573/ |site=liberation.fr |date=2007-06-02}}.</ref>.
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De 1960 à 1963, la famille habite en [[Martinique]], en raison d'une affectation du père. Marie-Ségolène Royal est alors élève du pensionnat [[Sœurs de Saint-Joseph de Cluny|Saint-Joseph de Cluny]], à [[Fort-de-France]]<ref>[https://www.challenges.fr/france/arti_91443_46940.html « Ségolène Royal sur les traces de son enfance en Martinique »], ''Challenges'', 26 janvier 2007.</ref>{{Référence obsolète}}.
 
À son retour en métropole, en 1963, la famille Royal s'installe dans le village de [[Chamagne]], près d'[[Épinal]] ([[Vosges (département)|Vosges]]), dont elle est originaire. Hélène Dehaye, ne supportant plus l'autorité de son mari sur elle et ses enfants, quitte le domicile familial, avec l'assentiment de ceux-ci, qui rompent tout contact avec leur père<ref name=":3">[http://www.lexpress.fr/actualite/politique/la-jeunesse-cach-eacute-e-de-s-eacute-gol-egrave-ne-royal_479626.html La jeunesse cachée de Ségolène Royal], ''L'Express'', 2 novembre 2006.</ref>{{,}}<ref name="lemondefr">{{Article |langue=fr |titre=Ségolène Royal, la fille du lieutenant-colonel |périodique=Le Monde.fr |date=2006-10-02 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/societe/article/2006/10/02/segolene-royal-la-fille-du-lieutenant-colonel_818902_3224.html |consulté le=2021-09-04 }}</ref>{{,}}<ref group="N">Ségolène Royal dira de celui-ci : « Mon père m'a toujours fait sentir que nous étions, mes sœurs et moi, des êtres inférieurs ». Cf. [http://www.lechoixdeslibraires.com/livre-34033-sego-sarko-qui-choisir.htm « Ségo, Sarko : qui choisir ? »].</ref>. Hélène Dehaye fait des ménages, avant de recevoir un héritage de ses parents<ref name=":3" />{{,}}<ref name="lemondefr"/>.
 
Après avoir effectué son premier cycle secondaire à [[Charmes (Vosges)|Charmes]] (Vosges) et à Nancy (Cours Notre-Dame), Marie-Ségolène Royal, réputée élève studieuse, entre au lycée privé Notre-Dame d'Épinal, où elle obtient un [[baccalauréat en France|baccalauréat]] [[Baccalauréat économique et social|B]] en 1971<ref>[http://www.parismatch.com/Actu/Societe/Adieu-notre-bac-cinq-personnalites-racontent-leur-baccalaureat-1455950 « Adieu notre bac »], ''[[Paris Match]]'', semaine du 8 au 14 février 2018, pages 26-27.</ref>. Pendant l'été 1971, elle est [[séjour au pair|jeune fille au pair]] à [[Dublin]] ([[Irlande (pays)|Irlande]])<ref>{{Lien web |langue=en |titre=When Ségolène came to stay |url=https://www.independent.co.uk/news/world/europe/when-segol-egrave-ne-came-to-stay-428088.html |site=independent.co.uk |date=2006-12-12 |consulté le=2021-09-04}}</ref>.
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