« Fusil automatique Modèle 1917 » : différence entre les versions

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→‎Développement : Le terme "boulon" est un faux ami directement traduit de l'anglais "bolt". Le terme approprié est "culasse".
 
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L'adoption du Modèle 1917 est attribuée aux premières tentatives de l'armée française de remplacer les [[Lebel modèle 1886|fusils Lebel]] par une conception semi-automatique plus avancée dans les années précédant le déclenchement de la Première Guerre mondiale. En 1913, un fusil semi-automatique fut adopté pour remplacer les fusils Lebel et [[Fusils et mousquetons Berthier |Berthier]] présents dans l'inventaire de l'armée. En 1910, l'armée a provisoirement adopté le [[Fusil semi-automatique Meunier A6|fusil Meunier]] [[Rechargement par recul|semi-automatique à long recul]] comme tentative de remplacement du fusil Lebel. Des retards considérables avaient été remarqués dans le choix final de la munition, qui a fini par être une puissante cartouche propriétaire sans monture de {{dunité|7|56,95|mm}}. Environ {{unité|1013|fusils}} Meunier furent fabriqués en 1916 et environ 300 ont été envoyés pour des essais sur le terrain dans les tranchées. Ils furent bien accueillis mais les munitions nécessaires furent un handicap majeur dans leur adoption.
 
Le RSC M1917 (RSC étant l'abréviation pour les trois fabricants qui sont Ribeyrolles, Sutter et Chauchat, ce dernier étant connu pour le Chauchat M1915) a été officiellement adopté en {{date-|mai 1916}} plus précisément vers mai-juin. Le fusil était produit en série à partir d'{{date-|avril 1917}} et était moins coûteux à fabriquer que le fusil Meunier car il utilisait les composants du fusil Lebel standard, notamment le canon, la crosse, le garde-main, les bandes de canon et le pontet. Il était chambré pour des munitions Lebel standard de {{unité|8|mm}}, qui étaient mises dans des magasins spéciaux en bloc à cinq cartouches qui se rechargeait par le dessous de l'arme en ouvrant le chargeur. Le RSC M1917 fonctionnait au gaz, utilisait un piston à longue course avec unune [[Culasse (arme)|boulonculasse]] rotatif rotative; le port de gaz était situé sous le canon près de la bouche comme pour plus tard le fusil américain [[M1 Garand]]. Le RSC M1917 devint largement diffusé parmi les fantassins français en 1918, mais les troupes ne l'aimaient pas car ils le trouvaient trop lourd, trop long et trop difficile à maintenir dans les tranchées étroites. Le point faible du fusil était le très petit diamètre interne de l'orifice de gaz, qui avait tendance à s'encrasser avec des tirs répétés, entraînant ainsi un cycle de boulons de plus en plus faible avec une utilisation prolongée. L'orifice de gaz nécessitait un nettoyage fréquent (tous les 100 coups environ) qui pouvait être effectué après avoir retiré la grande vis en [[laiton]] sous l'extrémité avant du canon. De plus, le magasin spécial pour le RSC M1917 n'était pas particulièrement fort et se détachait souvent.
 
== Variantes ==