« Augusta Holmès » : différence entre les versions

[[Julia Daudet]] dans ''Souvenirs d'un groupe littéraire'' évoque la beauté d'Augusta Holmès<ref>{{Ouvrage|auteur1=Julia Rosalie Céleste (Allard)|titre=Souvenirs autour d'un groupe littéraire. Par Madame Alphonse Daudet|éditeur=Paris E. Fasquelle|date=1910|lire en ligne=http://archive.org/details/souvenirsautourd00dauduoft|consulté le=2021-09-11}}</ref>{{,}}{{Sfn|Pichard du Page|1919|p=230}}. Elle inspire notamment des peintres comme [[Henri Regnault]], qui la prend pour modèle dans son tableau ''Thétis apportant à Achille, pour venger la mort de Patrocle, les armes divines forgées par Vulcain{{Sfn|Friang|2003|p=29-30}}'', avec lequel il concourt au [[prix de Rome]]{{Sfn|Pichard du Page|1919|p=230}}, mais aussi des écrivains, à l'image d'[[Alfred de Vigny]], qui lui dédie ''L'Esprit pur'' dans ''[[Les Destinées]]''{{Sfn|Pichard du Page|1919|p=231}}, [[Émile Deschamps]]{{Sfn|Pichard du Page|1919|p=302}}{{,}}{{Note|groupe=N|texte=Auteur d'un [[acrostiche]] sur le nom d'« Augusta »{{Sfn|Pichard du Page|1919|p=231}}.}} ou [[Armand Renaud]] qui lui dédie un poème des ''Nuits persanes''. [[Camille Saint-Saëns]] lui dédie aussi deux poèmes de ses ''Rimes familières.'' [[André Theuriet]] la prend aussi comme modèle pour dépeindre la musicienne hongroise Mira Strany dans ''Mademoiselle Guignon''{{Sfn|Pichard du Page|1919|p=232}}. [[Léon Daudet]] la décrit dans ''Fantômes et Vivants : souvenirs des milieux littéraires, politiques artistiques et médicaux de 1880 à 1905''<ref>{{Ouvrage|prénom1=Léon|nom1=Daudet|titre=Fantômes et vivants : souvenirs des milieux littéraires, politiques artistiques et médicaux de 1880 à 1905|éditeur=Paris, Nouvelle librairie nationale|date=1917|lire en ligne=http://archive.org/details/fantmesetvivants00daud|consulté le=2021-09-11}}</ref>{{,}}{{Sfn|Friang|2003|p=28}}. Plusieurs compositeurs lui dédient leurs œuvres, comme Camille Saint-Saëns, qui louera très souvent sa beauté<ref>{{Ouvrage|langue=FR|auteur1=Camille Saint-Saëns|titre=[Lettre de Camille Saint-Saëns à Augusta Holmès, de Cadix, 7 novembre 1889] (manuscrit autographe)|date=1889|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b530860698|consulté le=2021-09-24}}</ref>, dans ''La Solitaire'', troisième des ''Mélodies persanes''<ref>{{Lien web|langue=fr|auteur=[[Camille Saint-Saëns]]|titre=La solitaire : extrait des Mélodies persanes : op. 26 / poésie de Armand Renaud ; musique de C. Saint-Saëns|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1161976m |site=Gallica |date=1896 |consulté le=2021-08-31}}</ref> ou son poème symphonique ''[[Le Rouet d'Omphale]]''<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Camille|nom1=Saint-Saëns (1835-1921)|titre=Le rouet d'Omphale. R 169|date=1871-02|lire en ligne=https://data.bnf.fr/fr/13918540/camille_saint-saens_le_rouet_d_omphale__r_169/|consulté le=2021-09-11}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Le rouet d'Omphale, Op.31 (Saint-Saëns, Camille) |url=https://imslp.org/wiki/Le_Rouet_d%27Omphale,_Op.31_(Saint-Sa%C3%ABns,_Camille) |site=[[IMSLP]]|consulté le=2021-09-11}}</ref>, et César Franck, son troisième ''[[Trois chorals|Choral pour orgue]]''<ref>{{Lien web |titre=3 Chorals for Organ (Franck, César) |url=https://imslp.org/wiki/3_Chorals_for_Organ_(Franck,_C%C3%A9sar) |site=imslp.org |consulté le=2021-09-11}}</ref>.

 

 

[[Fichier:The Daughters of Catulle Mendès, Huguette (1871–1964), Claudine (1876–1937), and Helyonne (1879–1955).jpg|alt=Les Trois Filles de Catulle Mendès par Auguste Renoir (1888), Metropolitan Museum of Art (New York).|vignette|''Les Trois Filles de Catulle Mendès'' par [[Auguste Renoir]] (1888), [[Metropolitan Museum of Art]] ([[New York]]).]]