|
=== Personnalités liées à la commune ===
* [[Antoine Français de Nantes]] ([[1756]]-[[1836]]) : [[écrivain]], haut fonctionnaire et [[homme politique]] français né à Beaurepaire. [[Député]], [[Chambre des pairs|pair de France]] ([[1831]]), il est connu pour ses chroniques fantaisistes dont le personnage central est « Monsieur Jérôme ». ▼
* [[Christian Nucci]], né le {{Date|31|octobre|1939}} à [[Sabra (Algérie)|Sabra]] ([[Algérie]]), responsable politique, [[Professeur (enseignant)|enseignant]], [[maire]] de Beaurepaire de [[1977]] à [[2008]]. Il a été député socialiste de l’Isère (1978-81), réélu en 1986, ministre de la Coopération et du Développement de [[1982]] à [[1986]]. En [[mars 2008]], il a cédé sa place de maire à son ancien premier adjoint, [[Philippe Mignot]]. ▼
==== Louis Michel-Villaz ====
[[Fichier:Monument Louis-Michel Villaz.jpg|vignette|Stèle en hommage à Louis-Michel Villaz à Beaurepaire, édifiée en 1959. Le buste, en bronze, est une oeuvre du sculpteur lyonnais [[Francisque Lapandery]]<ref>{{Lien web |titre=LAPANDERY Francisque {{!}} Les monuments aux morts |url=https://monumentsmorts.univ-lille.fr/auteur/872/lapanderyfrancisque/ |site=monumentsmorts.univ-lille.fr |consulté le=2023-11-11}}</ref> (1910-1961).]][[Louis-Antoine Michel-Villaz]], né à [[Tullins]], [[Isère (département)|Isère]], en [[1843]], décédé à Beaurepaire en [[1911]]. Pionnier de l'éclairage électrique, il est connu pour son installation Rue de la République ayant fait de Beaurepaire la première commune de France à être éclairée publiquement à l'électricité, dès le {{Date|26|mai|1886}}, date de signature officielle du contrat de sa concession avec la mairie. Son fils Louis né en [[1883]] participa avec lui à la gestion du réseau beaurepairois et réalisa l'électrification de très nombreuses communes du Bas Dauphiné et de l'[[Ardèche (département)|Ardèche]] ([[Saint-Agrève]], [[Saint-Martin-de-Valamas]]…). Il est à l'origine de la SHED (Société Hydroélectrique de la [[Durance]]). Enfin, il conserva la concession de la commune de [[La Tronche]] près de [[Grenoble]] de [[1929]] jusqu'à la nationalisation de l'électricité en 1946-1947.
Sa tombe au cimetière de Beaurepaire présente un médaillon rappelant son souvenir. Un immeuble et une avenue de Beaurepaire portent le nom de ce pionnier, et une fresque représentant l'éclairage des rues de Beaurepaire orne un mur à l'une des entrées de la ville<ref>[https://www.ledauphine.com/isere-nord/2011/07/21/louis-michel-villaz-un-genie-illumine le Dauphiné libéré, article "Louis Michel-Villaz, un génie illuminé", consulté le 31 mai 2019], consulté le 31 mai 2019</ref>. La commune l'a également honoré par une stèle où figure son buste. La commune de [[Tullins]], dont il est originaire, a aussi honoré sa mémoire par un monument comportant son buste. La commune conserve précieusement son matériel électrique d'origine, notamment la locomobile à vapeur (exposée dans la Tour Florie Richard rénovée en 2023<ref>{{Lien web |langue=FR-fr |titre=Beaurepaire. Tour Florie-Richard : un écrin pour une locomobile révolutionnaire |url=https://www.ledauphine.com/culture-loisirs/2023/06/22/isere-beaurepaire-tour-florie-richard-un-ecrin-pour-une-locomobile-revolutionnaire |site=www.ledauphine.com |consulté le=2023-09-15}}.</ref>), une dynamo et divers souvenirs légués par la famille Michel-Villaz. Un projet de musée a été évoqué pour mettre en valeur ces souvenirs dont les Beaurepairois sont si fiers.
==== Antoine Français de Nantes ====
▲[[Antoine Français de Nantes]] ([[1756]]-[[1836]]) : [[écrivain]], haut fonctionnaire et [[homme politique]] français né à Beaurepaire. [[Député]], [[Chambre des pairs|pair de France]] ([[1831]]), il est connu pour ses chroniques fantaisistes dont le personnage central est « Monsieur Jérôme ».
==== Christian Nucci ====
▲[[Christian Nucci]], né le {{Date|31|octobre|1939}} à [[Sabra (Algérie)|Sabra]] ([[Algérie]]), responsable politique, [[Professeur (enseignant)|enseignant]], [[maire]] de Beaurepaire de [[1977]] à [[2008]]. Il a été député socialiste de l’Isère (1978-81), réélu en 1986, ministre de la Coopération et du Développement de [[1982]] à [[1986]]. En [[mars 2008]], il a cédé sa place de maire à son ancien premier adjoint, [[Philippe Mignot]].
==== Marcel Lugaz ====
Marcel Lugaz, né le {{Date|17|avril|1908}} à [[Paris]], décédé en [[1998]], instituteur puis directeur du CCB et CEG à Beaurepaire de [[1943]] à [[1966]], officier de la [[Légion d'honneur]], officier des [[palmes académiques]], maire de Beaurepaire ([[1971]]-[[1977]]), fondateur de plusieurs associations dont le club de tennis ([[1933]]).
==== Gaston Barbier ====
Le docteur [[Gaston Barbier]], né en 1889 et décédé en 1973, est désigné maire de Beaurepaire par le gouvernement de Vichy le 8 avril 1941. Pendant son mandat, tout en suivant les directives gouvernementales, il œuvre en faveur de la résistance en fournissant des soins gratuits aux maquisards, en facilitant la fabrication de faux documents pour les personnes recherchées, et en assurant la sécurité de nombreux juifs. Apprenant le 5 août 1944 que les forces nazies s'apprête à encercler la ville, il se rend à leur rencontre, tentant de négocier avec le chef nazi en offrant sa vie en échange de celle des jeunes maquisards. Après leur exécution, il continue à parlementer pour limiter le nombre de prisonniers, avec succès, et obtient pour ceux qui ont été emmenés qu'ils puissent emporter des vêtements et de la nourriture.
Pendant son mandat, il est à l'origine de la création de l'espace des sports À la Libération, le Dr. Barbier est remplacé par un administrateur provisoire, et reprend alors ses activités de médecin. Il joue un rôle actif dans la création de la piscine municipale, achevée en 1945. Le 20 mai 1973, la commune de Beaurepaire décide de baptiser le stade du nom du Dr. Gaston Barbier en sa mémoire<ref>{{Lien web |langue=FR-fr |titre=Beaurepaire. Un lieu, une histoire : le stade Gaston-Barbier |url=https://www.ledauphine.com/culture-loisirs/2021/04/12/un-lieu-une-histoire-le-stade-gaston-barbier |site=www.ledauphine.com |consulté le=2023-11-16}}</ref>.
==== Joseph Vacher ====
Le 20 mai 1894, à Beaurepaire, le tueur en série [[Joseph Vacher]] assassina puis viola Eugénie Delhomme, 21 ans.
==== Famille de Barrin ====
Les [[de Barrin]], vieille famille de Beaurepaire, sont toujours propriétaires du château situé sur les hauteurs de la ville.
==== Yves Payet-Maugeron ====
[[Yves Payet-Maugeron]] est un écrivain local qui a publié plusieurs ouvrages sur le patrimoine de Beaurepaire ainsi qu'une nouvelle intitulée ''[[La Vie Cachée de Jeanne Sappey]]'', vieille célibataire qui aurait légué sa fortune aux garçons de [[Viriville]], [[Isère (département)|Isère]], afin qu'ils puissent chaque année faire une fête. {{refnec}}
=== Héraldique ===
|
