« Masculinisme (idéologie) » : différence entre les versions

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Le '''masculinisme''' est d'une part l'ensemble des mouvements sociaux qui se préoccupent de la [[condition masculine]] et de {{citation|la [[Mouvement pour les droits des hommes|défense des droits des hommes]], de leur indépendance et de leurs valeurs}}<ref>{{GDT |mot=masculinisme |fiche=8396389 |consulté le=07/02/2022}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Masculinisme |url=https://www.linternaute.fr/dictionnaire/fr/definition/masculinisme |site=[[L'Internaute]] |consulté =13 février 2020}}.</ref> ; dans un autre contexte, il est l'idéologie de la [[Patriarcat (sociologie)|domination masculine sur les femmes]]. Le masculinisme dans ce dernier sens s'oppose au [[féminisme]], considère que la notion de [[Patriarcat (sociologie)|patriarcat]] n'existe pas et que les femmes ont gagné au détriment des hommes, suivant un discours [[antiféminisme|antiféministe]] réactionnaire. Les partisans de cette idéologie préfèrent parler d''''hominisme''', considérant que le terme de « masculinisme » serait un {{citation|néologisme créé à des fins de diabolisation}}<ref name="20minmascu">{{Lien web |titre=Virilité, discriminations… Les masculinistes défendent leurs droits |url=https://www.20minutes.fr/societe/2041667-20170331-virilite-discriminations-masculinistes-defendent-droits |site=[[20 Minutes]] |date=31 mars 2017 |consulté=13 février 2020}}.</ref>.
 
Le masculinisme est généralement critiqué par les universitaires et les associations pour ses revendications de symétrie, dont celle avec le féminisme et celle des violences conjugales, la [[violence contre les femmes|violence conjugale contre les femmes]] étant bien supérieure à celle subie par les hommes et [[Droits des femmes|leurs droits]] étant bien plus menacés dans une société toujours inégalitaire ; le masculinisme ne serait qu'une forme d'antiféminisme visant à conserver le [[privilège masculin]].
Les thématiques et revendications du masculinisme concernent des domaines dont les disparités de sanctions pénales en défaveur des hommes, les questions de droit de garde des pères, les conditions de travail souvent plus pénibles des hommes (qui forment l'écrasante majorité des victimes d'accidents de travail), le décrochage scolaire masculin.
 
Le masculinisme est généralement critiqué par les universitaires et les associations pour ses revendications de symétrie, dont celle des violences conjugales, la [[violence contre les femmes|violence conjugale contre les femmes]] étant bien supérieure à celle subie par les hommes et [[Droits des femmes|leurs droits]] étant bien plus menacés dans une société toujours inégalitaire ; le masculinisme ne serait qu'une forme d'antiféminisme visant à conserver le [[privilège masculin]].
 
== Étymologie et définition ==
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Pour [[Francis Dupuis-Déri]], {{citation|du côté anglophone, le mot est employé le plus souvent pour désigner l’idéologie patriarcale ou une perspective masculine androcentrée. Du côté francophone, à partir des années 1990, le mot est de plus en plus fréquemment employé pour désigner un courant [[antiféminisme|antiféministe]]}}<ref name="DD2009">{{Article|prénom1=Francis|nom1=Dupuis-Déri|titre=Le « masculinisme » : une histoire politique du mot (en anglais et en français)|périodique=[[Recherches féministes]]|volume=22|numéro=2|éditeur=[[Érudit (édition)|Érudit]]|date=2009|issn=0838-4479|issn2=1705-9240|doi=https://doi.org/10.7202/039213ar|lire en ligne=http://www.erudit.org/fr/revues/rf/2009-v22-n2-rf3635/039213ar/|consulté le=2020-01-08|pages=97–123}}.</ref>. Avec la sociologue [[Québécois (peuple)|québécoise]] Mélissa Blais{{note|groupe=N|Mélissa Blais est professeure associée à l'institut de recherches et d'études féministes (IREF) de l'[[Université du Québec à Montréal]]<ref>{{lien web |url=https://www.apps.uqam.ca/Application/SGSR/Repertoire/detail_E.aspx?P1=47604|titre=Mélissa Blais |site=Institut de recherches et d'études féministes |éditeur=[[Université du Québec à Montréal]] |consulté le=13 janvier 2020}}.</ref>.}}, le politologue écrit, en 2012, que le discours du masculinisme {{cita|affirme que les hommes sont en crise à cause de la {{lien|trad=Feminization (sociology)|fr=Féminisation (sociologie)|texte=féminisation de la société}}<ref>{{Article|langue=en|prénom1=Mélissa |nom1=Blais |prénom2=Francis |nom2=Dupuis-Déri |titre=Masculinism and the Antifeminist Countermovement |périodique=Social Movement Studies |volume=11 |numéro=1 |date=2012-01-01 |issn=1474-2837 |doi=10.1080/14742837.2012.640532 |lire en ligne=https://doi.org/10.1080/14742837.2012.640532 |consulté le=2020-01-12 |pages=21-39 }} : {{Citation étrangère|langue=en|Yet, a particular form of antifeminism has been at work for a number of years, more specifically, masculinism. Its discourse claims that men are in crisis because of the feminization of society}}</ref>}}.
 
Le mot est initialement un [[anglicisme]]{{Réfnéc|date=28  décembre  2022}} issu des milieux universitaire et militant féministe [[Amérique du Nord|nord-américains]], où il désigne la {{Citation|domination des hommes}} aussi bien dans le milieu professionnel que dans les autres activités<ref name=Eder1911 />. Ainsi le masculinisme comme domination des hommes, sous forme de patriarcat ou de {{Citation|société des frères}}<ref name="2010_journals.openedition.org">{{lien web | url=https://journals.openedition.org/lectures/1256 | date=2010 | titre= Carole Pateman, Le contrat sexuel, La Découverte, coll. « textes à l'appui », 2010, 332 p., |isbn=9782707164292}}.</ref> est distinct des [[études de genre]] sur les [[masculinité]]s.
 
L'hominisme est considéré comme un synonyme du masculinisme<ref name=":0">{{Article|prénom1=Francis|nom1=Dupuis-Déri1|titre=Le « masculinisme » : une histoire politique du mot (en anglais et en français)|périodique=Recherches féministes|volume=22|numéro=2|date=2010-02-15|issn=1705-9240|issn2=0838-4479|doi=10.7202/039213ar|lire en ligne=http://id.erudit.org/iderudit/%0D%0A%20%20%20%20%20%20%20%20%20%20%20%20%20%20%20%20039213ar|consulté le=2022-06-21|pages=97–123}}</ref>. Ce néologisme a été créé dans le début des années 2000 par le psychologue et sexologue québécois [[Yvon Dallaire]], pour « se présenter comme étant au-dessus de la mêlée en se distanciant du féminisme et du masculinisme »<ref name=":0" />. [[Francis Dupuis-Déri]] et ses collègues objectent que tout comme son synonyme, c'est une « idéologie hostile à l'émancipation réelle des femmes [qui] œuvre à la conservation du privilège des hommes et à leur position de pouvoir au sein de la société »<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Christine|nom1=Bard|prénom2=Mélissa|nom2=Blais|prénom3=Francis|nom3=Dupuis-Déri|titre=Antiféminismes et masculinismes d'hier et d'aujourd'hui|éditeur=Presses Universitaires de France|date=2019-03-06|isbn=978-2-13-081662-1|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=wuSLDwAAQBAJ&printsec=frontcover&dq=|consulté le=2022-06-21}}</ref>.{{Référence à confirmer}}
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== Thématiques et revendications du masculinisme ==
Le masculinisme affirme dénoncer certains éléments des [[Société occidentale|sociétés occidentales]] modernes. Le mouvement estime les sociétés discriminantes envers les hommes, notamment par une [[législation]] et une [[Jurisprudence|application des lois]] discriminatoires. Il dénonce ainsi des inégalités sur le [[Garde (droit)|droit de garde]] des pères, les [[conditions de travail]] plus [[Pénibilité du travail|pénibles]] et [[Santé et sécurité au travail|dangereuses]], le paiement de services gratuits pour les femmes. Les lois seraient appliquées de façon plus sévère à l'égard des hommes, qui à délits égaux seraient condamnés à des [[Prisonnier|peines de prison]] plus longues que les femmes, et plus souvent à des peines de prison ferme<ref>[https://www.huffingtonpost.fr/2013/02/18/sexisme-hommes-victimes-de-discriminations_n_2709518.html Inégalités hommes femmes : les hommes aussi victimes de sexisme ?], ''[[Huffington Post]]'', {{date-|18 février 2013}}.</ref>. À titre d'exemple, les masculinistes dénoncent les [[Accusation infondée de viol|fausses accusations d'abus sexuel]], qu'ils estiment fréquentes<ref>{{Lien web |langue=fr|prénom=Anne Delépine|titre=Le discours masculiniste : L’apologie de la domination masculine et autres idées réactionnaires |url=https://www.cvfe.be/publications/analyses/95-le-discours-masculiniste-l-apologie-de-la-domination-masculine-et-autres-idees-reactionnaires |site=CVFE - Dire NON aux violences conjugales ! |consulté le=2022-06-11}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Masculinisme: attention danger? |url=https://www.lexpress.fr/tendances/masculinisme-attention-danger_1242347.html |site=LExpress.fr |date=2013-04-22 |consulté le=2022-06-11}}</ref>. Selon Jean-Claude St-Amant, chercheur à l’université de Laval : {{Citation|Oui, il y a des discriminations sur la base de la classe sociale où des hommes sont aussi victimes, mais ils ne le sont pas en tant qu’hommes}}<ref name="20minmascu" />.
 
Il est aussi question des [[conditions de travail]] plus [[Pénibilité du travail|pénibles]] et [[Santé et sécurité au travail|dangereuses]] auxquelles sont plus souvent soumis les hommes. Ceux-ci forment en effet la grande majorité des victimes d'accidents graves et mortels de travail<ref>https://www.inegalites.fr/Accidents-graves-et-morts-au-travail-surtout-des-hommes-et-des-ouvriers</ref>.
 
Une autre thématique abordée par les masculinistes concerne les disparités de traitement en matière de sanctions pénales. Les lois sont appliquées de façon plus sévère à l'égard des hommes, qui à délits égaux sont condamnés à des [[Prisonnier|peines de prison]] plus longues que les femmes (la disparité étant en moyenne de 33% de moins pour les femmes selon une étude faite en France entre 2000 et 2003)<ref>https://research-information.bris.ac.uk/ws/portalfiles/portal/209890205/Gender_gap.pdf</ref>, et plus souvent à des peines de prison ferme<ref>[https://www.huffingtonpost.fr/2013/02/18/sexisme-hommes-victimes-de-discriminations_n_2709518.html Inégalités hommes femmes : les hommes aussi victimes de sexisme ?], ''[[Huffington Post]]'', {{date-|18 février 2013}}.</ref><ref>https://repository.law.umich.edu/cgi/viewcontent.cgi?article=1164&context=law_econ_current</ref>.
 
De plus, les masculinistes dénoncent les [[Accusation infondée de viol|fausses accusations d'abus sexuel]], qu'ils estiment fréquentes<ref>{{Lien web |langue=fr|prénom=Anne Delépine|titre=Le discours masculiniste : L’apologie de la domination masculine et autres idées réactionnaires |url=https://www.cvfe.be/publications/analyses/95-le-discours-masculiniste-l-apologie-de-la-domination-masculine-et-autres-idees-reactionnaires |site=CVFE - Dire NON aux violences conjugales ! |consulté le=2022-06-11}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Masculinisme: attention danger? |url=https://www.lexpress.fr/tendances/masculinisme-attention-danger_1242347.html |site=LExpress.fr |date=2013-04-22 |consulté le=2022-06-11}}</ref>. Selon Jean-Claude St-Amant, chercheur à l’université de Laval : {{Citation|Oui, il y a des discriminations sur la base de la classe sociale où des hommes sont aussi victimes, mais ils ne le sont pas en tant qu’hommes}}<ref name="20minmascu" />.
 
Au Canada, une revendication fréquente est la lutte contre le décrochage scolaire masculin<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Clairandrée |nom=Cauchy |titre=Paroles d'hoministes |url=https://www.ledevoir.com/societe/80153/paroles-d-hoministes |site=Le Devoir |date=2005-04-23 |consulté le=2022-06-11}}</ref>.
 
Pour le docteur Virginie Martin, professeure à l’école [[Kedge Business School]], les masculinistes rejettent le féminisme et la notion de patriarcat qui pour eux n’existe pas : {{Citation|Ils assurent que ce siècle est éminemment féminin, que les femmes sont partout, et qu’elles ont gagné}}. La notion de masculinisme ne peut être définie comme « un féminisme pour hommes » car, à en croire le quotidien "20 minutes", si les discriminations envers les femmes sont prouvées par des études, il n'y en aurait prétendumenta pas pour la discrimination envers les hommes<ref name="20minmascu" />. Pourtant, même si les études sur la discrimination des hommes sont moins nombreuses, des études et des ouvrages ont bien établi qu'il existe des inégalités de traitement et des discriminations contre les hommes à travers le monde dans de nombreux domaines, comme entre autres dans le domaine scolaire<ref>https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/13504851.2019.1646862</ref>, dans le monde du travail<ref>https://www.eurofound.europa.eu/en/publications/2018/discrimination-against-men-work-experiences-five-countries</ref>, ou dans le domaine de la conscription militaire<ref>https://web.archive.org/web/20220414092610/https://voelkerrechtsblog.org/ukraines-travel-ban-gender-and-human-rights/</ref>.
 
== Critiques du masculinisme ==
Les masculinistes issus de « mouvements des pères » affirment vouloir une symétrie des sanctions des hommes et des femmes. Or, selon Pascale Vielle, sociologue et directrice de l'[[Institut pour l'égalité des femmes et des hommes]] entre 2004 et 2006, {{Citation|la gravité des faits n'était pas symétrique}}, surtout en ce qui concerne la [[violence contre les femmes]] : {{Citation|les violences ayant entraîné la mort ne concernent que les femmes pour la plupart}}. Elle dénonce un [[entrisme]] auquel ont cédé ses successeurs : « les statistiques sont noyées, de sorte à ne pas fâcher les hommes ». Selon ''[[La Libre Belgique]]'' : {{citation|le masculinisme est une idéologie qui réfute la nécessité de lutte pour les droits des femmes. Selon eux, les féministes désirent prendre le pouvoir}}, ce qui est une {{citation|idéologie dangereuse}}. Après les mouvements féministes des années 1970, il y a une [[Réaction (politique)|réaction]] masculiniste dans les années 1980. Puis, avec le [[Mouvement MeToo|mouvement #MeToo]] en 2017 qui libère la parole des femmes sur les réseaux sociaux, apparaît une nouvelle réaction masculiniste, qui a parfois recourt au [[cyberharcèlement]] organisé, tel celui contre [[Marion Séclin]] en 2016. Pour Pascale Vielle {{citation|Il faut à tout pris{{sic}} éviter de présenter l’homme et la femme comme irréductiblement opposés et complémentaires afin d’éviter d’asseoir une domination. Le discours de la complémentarité permet de légitimer la domination des femmes. L'exaltation d'identités présentées comme antagonistes attise les conflits}}<ref>{{Lien web |langue=fr|auteur=Laurie De Coster|titre=Le masculinisme, cette idéologie dangereuse: "Ils nient les droits des femmes, harcèlent, voire tuent" |url=https://www.lalibre.be/belgique/societe/le-masculinisme-cette-ideologie-dangereuse-ils-nient-les-droits-des-femmes-harcelent-voire-tuent-5d6677919978e27153e792aa |site=[[La Libre Belgique]] |date=2019-08-29 |consulté le=2021-02-22}}.</ref>.
 
Selon le sociologue Édouard Leport, auteur d'un thèse jugeant les revendications du respect du droit des pères dans les séparations comme étant une volonté de domination anti-féministe<ref>{{Ouvrage |titre=Quand les pères montent la garde. Discours, pratiques et conscience de domination dans les mobilisations collectives de pères séparés |auteur=Édouard Leport |date=13 mars 2020 |nature ouvrage=thèse pour le doctorat de sociologie |éditeur=université Paris  8 |présentation en ligne=https://www.cresppa.cnrs.fr/csu/equipe/les-membres-du-csu/leport-edouard/ }}.</ref>{{Citation nécessaire}}, les associations de pères {{Citation|sont les représentantes les plus actives en France du mouvement masculiniste, dans le sens où ce sont des hommes qui se mobilisent en tant qu’hommes pour revendiquer plus de droits et d’avantages pour les hommes}}. Ils prennent une posture féministe de « rhétorique », accusant la justice de favoriser les femmes alors que celle-ci favorise les demandes des pères. Il souligne que quand ces associations mettent en avant le faible taux de gardes alternées à 12 %, elles ne précisent pas que {{Citation|si les pères ne passent pas plus de temps avec leurs enfants, c’est qu’ils ne le demandent pas, qu’ils n’en ont pas envie}}<ref>{{Ouvrage |auteur1=Édouard Leport |titre=Les papas en danger ? Des pères à l’assaut des droits des femmes |lieu=Paris |éditeur=Éditions de la Maison des sciences de l’homme |collection=Interventions |date=février 2022 |pages totales=252 |présentation en ligne=https://www.cresppa.cnrs.fr/publications/livres-et-dossiers-de-revues/2022/e-leport-les-papas-en-danger?lang=fr }}.</ref>.
 
Selon l'anthropologue Lucie Jouvet-Legrand, dans un contexte du recul des [[droits des femmes]] dans des pays entre autres occidentaux, en véhiculant l'idée fausse et biaisée statistiquement qu'il y aurait une symétrie des violences conjugales entre hommes et femmes et donc que les hommes seraient victimes d'une injustice en les représentant comme coupables et non victimes, les masculinistes {{citation|pensent que les droits des femmes sont devenus, dans certains domaines, supérieurs à ceux des hommes et tentent de renverser les rôles en les victimisant. Le discours masculiniste est une idéologie qui vise à remettre en question les acquis des femmes et qui s’acharne à discréditer le féminisme }}<ref>{{Article |langue=fr |prénom1=Lucie |nom1=Jouvet-Legrand |titre=Violences conjugales : une montée du courant masculiniste ? |périodique=SociologieS |date=2018-04-14 |issn=1992-2655 |lire en ligne=http://journals.openedition.org/sociologies/6620 |consulté le=2021-02-22 }}.</ref>. Selon l’association belge Collectif contre les violences familiales et l’exclusion, {{citation|identifier clairement le masculinisme permet de comprendre qu’il s’agit d’un [[Réaction (politique)|mouvement réactionnaire]], composé d’activistes et d’une des formes les plus virulentes de l’antiféminisme. Le discours masculiniste critique les « excès » du féminisme et les « dérives » d’une société devenue égalitaire}}<ref>{{Lien web |titre=Le discours masculiniste : L’apologie de la domination masculine et autres idées réactionnaires |url=https://www.cvfe.be/publications/analyses/95-le-discours-masculiniste-l-apologie-de-la-domination-masculine-et-autres-idees-reactionnaires |site=cvfe.be |consulté le=2021-02-22}}.</ref>.