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« Histoire de la recherche sur le changement climatique » : différence entre les versions

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→‎La carotte de glace de Vostok : Je supprime tout ce passage qui rentre peut-être trop dans les détails, qui n'est pas forcément dans la bonne section (niveau temporel) et qui est essentiellement étayé par des sources primaires.
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À la fin des années 1990, une équipe de recherche russe, américaine et française réussit à récupérer près de la [[base antarctique Vostok]] une carotte de glace d'une longueur record de plus de {{unité|3000|mètres}}. Celle-ci permet, dans un article publié en 1999<ref>{{article|langue=en|auteur1={{lien|Jean-Robert Petit}}|auteur2=[[Jean Jouzel]]|auteur3=[[Dominique Raynaud]]|auteur4=N. I. Barkov|auteur5=J.-M. Barnola|auteur6=I. Basile|auteur7=M. Bender|auteur8=J. Chappellaz|auteur9=M. Davis|auteur10=G. Delaygue|et al.=oui|titre=Climate and atmospheric history of the past 420,000 years from the Vostok ice core, Antarctica|périodique=[[Nature (revue)|Nature]]|volume=399|date=juin 1999|doi=10.1038/20859}}.</ref>, de reconstruire le climat des {{formatnum:420000}} dernières années {{incise|soit quatre cycles glaciaires complets}}, approfondissant ainsi les résultats obtenus en 1987 par Claude Lorius, Jean Jouzel et leurs collègues (voir ''[[#Le rôle du CO2 prouvé grâce aux carottes de glace|supra]]''). Là encore, les courbes de la teneur atmosphérique en {{CO2}} et de la température sont parallèles, et la comparaison avec la période contemporaine montre que les valeurs maximales de la concentration en {{CO2}} atteintes durant les phases interglaciaires passées sont désormais dépassées, du fait des émissions anthropiques de {{CO2}}<ref name="Mélières et Maréchal 2020"/>{{,}}<ref>{{article|auteur=[[Sylvestre Huet]]|titre=420 000 ans de climat vus dans les glaces. Le forage de Vostok montre des réactions aux gaz à effet de serre.|lire en ligne=https://www.liberation.fr/sciences/1999/06/15/420-000-ans-de-climat-vus-dans-les-glaces-le-forage-de-vostok-montre-des-reactions-aux-gaz-a-effet-d_277529/|périodique=[[Libération (journal)|Libération]]|date=15 juin 1999}}.</ref>.
 
En 2004, un autre forage, réalisé cette fois près de la [[base antarctique Concordia]], permet d'étendre encore la reconstitution des climats passés, jusqu'à {{nombre|800000 ans}}, soit huit cycles glaciaires<ref name="Mélières et Maréchal 2020"/>{{,}}<ref>{{article|langue=en|auteur institutionnel=[[Projet EPICA]]|titre=Eight glacial cycles from an Antarctic ice core|périodique=[[Nature (revue)|Nature]]|volume=429|date=juin 2004|doi=10.1038/nature02599|passage=623-628}}.</ref>{{,}}<ref>{{article|auteur=[[Sylvestre Huet]]|titre=Avis de chaleur au fin fond de l'Antarctique|périodique=[[Libération (journal)|Libération]]|date=10 juin 2004|lire en ligne=https://www.liberation.fr/evenement/2004/06/10/avis-de-chaleur-au-fin-fond-de-l-antarctique_482524/}}.</ref>.
 
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Grâce à l'amélioration des méthodes d'analyse, la concordance avec les cycles de Milanković, déjà surprenante au Groenland, a pu être reproduite, ainsi que l'augmentation et la diminution parallèles des concentrations de dioxyde de carbone et de méthane. Une analyse approfondie a confirmé une hypothèse émise des années auparavant<ref>{{Article|langue=en|prénom1=J.S.|nom1=Sawyer|titre=Man-made Carbon Dioxide and the “Greenhouse” Effect|périodique=Nature|volume=239|numéro=5366|mois=06|année=1972|doi=10.1038/239023a0|lire en ligne=http://www.fas.harvard.edu/~eps5/writing_assignment/CLIMATE_BKGD/Sawyer_Nature_1972.pdf|format=pdf|pages=23–26}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=en|prénom1=Barry|nom1=Saltzman|titre=A time-dependent climatic feedback system involving sea-ice extent, ocean temperature, and CO2|périodique=Tellus|volume=32|numéro=2|mois=4|année=1980|doi=10.1111/j.2153-3490.1980.tb00938.x|lire en ligne=http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.2153-3490.1980.tb00938.x/pdf|format=pdf|pages=93–118}}</ref> : L'augmentation de la concentration en dioxyde de carbone a toujours eu lieu après l'augmentation de la température. Alors que les résultats précédents suggéraient un décalage de 600 à {{nobr|800 ans}}, des travaux plus récents indiquent qu'il n'y a pas eu de décalage ou seulement un léger décalage de quelques années ou décennies entre le réchauffement et l'augmentation de la concentration en {{CO2}}<ref name="Parrenin">{{Article|auteur1=F. Parrenin, V. Masson-Delmotte, P. Kohler, D. Raynaud, D. Paillard, J. Schwander, C. Barbante, A. Landais, A. Wegner, J. Jouzel|titre=Synchronous Change of Atmospheric CO2 and Antarctic Temperature During the Last Deglacial Warming|périodique=Science|volume=339|numéro=6123|jour=28|mois=02|année=2013|doi=10.1126/science.1226368|pages=1060–1063|ISSN=0036-8075}}</ref>{{,}}<ref name="DOI10.5194/cp-8-1213-2012">{{Article|auteur1=J. B. Pedro, S. O. Rasmussen, T. D. van Ommen|titre=Tightened constraints on the time-lag between Antarctic temperature and {{CO2}} during the last deglaciation|périodique=Climate of the Past|volume=8|numéro=4|année=2012|doi=10.5194/cp-8-1213-2012|lire en ligne=http://www.clim-past.net/8/1213/2012/cp-8-1213-2012.pdf|pages=1213–1221|ISSN=1814-9332}}</ref>.
 
Le réchauffement n'était pas synchrone ; il y avait une différence temporelle significative entre les hémisphères nord et sud, le réchauffement de l'hémisphère sud commençant avant le réchauffement de l'hémisphère nord<ref name="Lorius">{{Article|auteur1=C. Lorius, J. Jouzel, D. Raynaud, J. Hansen, H. Le Treut|titre=The ice-core record: climate sensitivity and future greenhouse warming|périodique=Nature|volume=347|numéro=6289|jour=13|mois=9|année=1990|doi=10.1038/347139a0|lire en ligne=http://www.atmos.washington.edu/2006Q2/211/articles_required/Lorius90_ice-core.pdf|pages=139–145|ISSN=0028-0836}}</ref>.-->
 
=== {{1er}} et {{2e}} rapports d'évaluation du GIEC ===
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