En outre, évoluant de [[République de Florence|Florence]] à la [[Royaume de France|France]] {{Incise|sous l'invitation de [[François Ier (roi de France)|François Ier]]}} en passant notamment par [[Duché de Milan|Milan]], il travaillait sans scrupules pour diverses cités ou gouvernements rivaux qui composaient alors la péninsule italienne. Léonard choisissait ses affiliations en fonction des circonstances politiques et non en fonction d’une loyauté nationale rigide<ref name="FIGA"/>.
C’est, par ailleurs, après la [[bataille de Marignan]] provoquant la chute de son ancien protecteur de longue date [[Ludovic Sforza]] que Léonard reçoisreçoit la proposition de François Ier d'entrer à son service. Celui-ci, après quelques hésitations, accepte et se fait même octroyer une naturalisation. Pour Serge Bramly, les frontières changeantes d'alors relativisaient toutes formes d’affiliations nationales. Il considère plutôt Léonard comme un homme réfléchi dans une èpoqueépoque tumultueuse. ÈpoqueÉpoque durant laquelle les artistes avaient davantage intérêt à saisir des opportunités leur apportant bienfaits et confort qu’à respecter une quelconque fidélité nationale. Face à toute étiquette de mercenaire, le biographe préfère qualifier Léonard d'humaniste universel lui réfutant l'idée même d’une identité nationale exclusive. Pour le maître, l'élévation de l'humanité prévalait sur les priorités locales ou gouvernementales, le plaçant plutôt dans la perspective du progrès humain que dans une identité nationale spécifique<ref name="FIGA"/>.